Sessions de formation

7e session de formation à l'EPU

Le CIFEDHOP a organisé à Genève, du 24 au 31 octobre 2012, la 7ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actives dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Objectifs de la session

Programme de la session

Photo des participants

Déroulement de la 7e session

Cette rubrique permet d'accéder au contenu de la 7e session de formation à l'EPU du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile : enregistrements audio des interventions et des discussions, présentations Powerpoint et rapports d'ateliers.

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Programme 

Mercredi 24 octobre

Pré-session pour les personnes ayant peu de connaissances sur l’EPU (en sections linguistiques)

10h00

 

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’Examen périodique universel (EPU) : M.Yves Lador, Consultant et représentant de EarthJustice auprès des Nations Unies, Genève

14h00 - Les procédures de l’EPU
- Le déroulement du premier cycle d’examens : Yves Lador

 

Jeudi 25 octobre 2012

Ouverture de la session

9h00

Allocutions de bienvenue des autorités
M. Guy-Olivier Segond Président du CIFEDHOP
M. Olivier Couteau Délégué à la Genève internationale
Mme Monique Prindezis Directrice du CIFEDHOP

9h30

Présentation des participants
M. Joshua Cooper Directeur, Institut hawaïn des droits de l’homme

10h00

Le passage du 1er au 2ème cycle d’examens
M. Philippe Dam Human Rights Watch, Genève
M. Yves Lador

14h00

- Sensibilisation et mobilisation de la société civile
M. Jean-Claude Vignoli, UPR-INFO, org
Mme Heather Collister, SIDH, Genève

- Expériences de coalitions nationales
Zambie : Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association
Suisse : M. Selim Neffah, CODAP et groupe de pilotage de la coalition des ONG

- Groupes de travail sur la mobilisation de la société civile
Yves Lador et Joshua Cooper

Vendredi 26 octobre 2012

Sensibilisation et formation des différents publics

9h00

- Les milieux de la recherche
Mme Stefanie Rinaldi Collaboratrice scientifique Haute école pédagogique, Centre pour l’éducation aux droits de l’homme, Lucerne
M. Ramdane Babadji Professeur de droit, Université Paris VII

- Les media
Ms Carole Vann, InfoSud Tribune des droits humains

- Groupes de travail sur la sensibilisation des différents publics
Yves Lador et Joshua Cooper

Les administrations : Missions diplomatiques
Burkina Faso - Mme Clarisse Merindol/Ouoba Conseillère juridique, Mission permanente auprès des Nations Unies
États Unis - Joshua Cooper

14h00 - Grand public et réseaux sociaux
- M. Roland Chauville Directeur, UPR-info.org, Genève

- Suivi des groupes de travail
Yves Lador et Joshua Cooper

 

Samedi 27 octobre 2012

L’EPU et l’éducation aux droits fondamentaux

9h00

- La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme
Mme Majda Moutchou Conseillère, chargée des droits de l'homme, Mission Permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève
M. Ramdane Babadji
Mme Monique Prindezis

- Présentation de la Plateforme de suivi du CIFEDHOP
Gisella Célina

14h00 - L’examen de l’éducation aux DH dans les EPU
Joshua Cooper
- L’EPU comme instrument de l’EDH
Yves Lador et Joshua Cooper
- Groupes de travail
- Instruments juridiques pertinents
- Evaluation des mécanismes nationaux de mise en oeuvre
17h00 Conclusions


Lundi 29 octobre 2012

Participation à la 14ème session de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme

Mardi 30 octobre 2012

Participation à la 14ème session de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme

 

Interventions 7ème session

La 7ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) s'est tenue à Genève, du 24 au 31 octobre 2012. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actives dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Voir les objectifs

Voir le programme

 

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’EPU

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’EPU par MM. Yves Lador, consultant et représentant de EarthJustice (http://earthjustice.org/) auprès des Nations Unies, Genève, et Joshua Cooper, Directeur de l’Institut hawaïen des droits de l'homme, Hawaï (http://www.human-rights-hawaii.org/index.php).

Créée en 1946, la Commission des droits de l’homme des Nations Unies est chargée de la promotion des droits de l’homme dans le monde. Elle prend graduellement de l’importance, mais elle est en même temps vivement critiquée pour son aspect politisé. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU de 1997 à 2005, indique dans son rapport intitulé Dans une liberté plus grande que « l’aptitude de la Commission à s’acquitter de ses tâches souffre de plus en plus de l’effritement de sa crédibilité et de la baisse de son niveau de compétence professionnelle ». C’est la raison pour laquelle K. Annan évoque l’idée de la création d’un Conseil des droits de l’homme qui pourrait devenir un organe de l’ONU à part entière et non plus uniquement un organe subsidiaire rattaché au Conseil économique et social. Ce nouveau Conseil est créé en vertu de la Résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 15 mars 2006. Cette décision est le fruit d’un compromis entre les États membres de l’ONU. Il faudra une année de négociation pour que le Conseil établisse son propre fonctionnement. Son règlement intérieur est adopté le 18 juin 2007 par la Résolution 5/1 proposée in extremis comme suite à un arrangement entre les différentes sensibilités politiques.

Le Conseil des droits de l’homme est un organe politique. Ses membres se réunissent tout au long de l’année (durée totale d’au moins 10 semaines) alors que l’ancienne Commission se réunissait moins souvent. Le Conseil dépend directement de l’Assemblée générale. Son poids politique est dès lors nettement plus important car c’est un organe à part entière de l’ONU. Le Conseil s’est aussi doté d’un mécanisme lui permettant à tout moment et rapidement de tenir séance extraordinaire consacrée à une situation d’urgence ou une crise mondiale comme celle de l’alimentation, en 2008. Il suffit à 13 membres du Conseil de signer un appel pour qu’une telle session ait lieu.

CLiquez pour télécharger les diapositives des présentations en format PDF

La protection des droits de l'homme au niveau universel (1,1Mo)

Le Conseil des droits de l'homme, un nouvel organe et un nouveau défi (863Ko)

Le Conseil des droits de l'homme et son examen périodique universel (1,4Mo)

Interventions jour 1

Jeudi 25 octobre 2012

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Allocutions de bienvenue Lire le résumé (fr)

M. Guy-Olivier Segond Président du CIFEDHOP (fr) 

M. Olivier Couteau Délégué à la Genève internationale (fr) 

Mme. Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP (fr) 

Présentation des participants

 

« Le passage du 1er au 2ème cycle d’examens » : M. Philippe Dam Human Rights Watch, Genève (en)  Lire le résumé (fr) 

Discussions et conclusion : Yves Lador, Consultant et représentant de EarthJustice auprès des Nations Unies, Genève (fr et en) 

Sensibilisation et mobilisation de la société civile Lire le résumé (fr)

Présentation de Jean-Claude Vignoli : Yves Lador (fr) 

M. Jean-Claude Vignoli, UPR-INFO (fr) - Présentation PowerPoint 

Discussions avec le conférencier (fr et en) 

Conclusion par Yves Lador et présentation de Heather Collister (en) 

Mme Heather Collister, SIDH, Genève (en)  - Télécharger l'intervention en format PDF  

Conclusion : Yves Lador (en) 

Expériences de coalitions Nationales 

Présentation : Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP (fr) 

Zambie : Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association (en)  - Présentation PowerPoint  Lire le résumé (fr)

Suisse : M. Selim Neffah, CODAP et groupe de pilotage de la coalition des ONG (fr) -  Présentation PowerPoint  Lire le résumé (fr)

Discussions avec les conférenciers (fr et en) 

Introduction aux ateliers : Yves Lador et Joshua Cooper, Directeur, Institut hawaïn des droits de l’homme (fr)  Lire le résumé (fr)

Allocutions de bienvenue des autorités (jour 1)

C’est sous les auspices du Département fédéral des Affaires étrangères et de la République et Canton de Genève que le CIFEDHOP a tenu sa 7e Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU). Cet évènement a eu lieu à la Maison des Associations ainsi qu’à l’Office des Nations Unies, du 24 au 30 octobre 2012.

L’inauguration de cette rencontre se déroula sous les auspices de MM. Guy-Olivier Segond, Président du Conseil de fondation du CIFEDHOP et Olivier Couteau, Délégué à la Genève internationale et de Mme Monique Prindezis, directrice du CIFEDHOP.

Cette session fut l’hôte de vingt-neuf participants issus du monde de l’éducation et d’organisations non gouvernementales (ONG) tant nationales que régionales et provenant des 20 pays suivants : Algérie, Burkina Faso, Chine, Colombie, Danemark, Érythrée, France, Irak, Iran, Liberia, Macédoine, Maroc, Mongolie, Pakistan, Roumanie, Ukraine, Sénégal, Suisse, Yémen et Zambie. Ladite session, d’une durée de 35 heures, s’est déroulée en français et en anglais.

Le passage du 1er au 2e cycle d’examens

Le passage du 1er au 2e cycle d’examens par MM. M. Philippe Dam, Human Rights Watch, Genève (http://www.hrw.org/), et Yves Lador.

Le second cycle de l’EPU soulève quelques enjeux, en particulier pour les ONG intéressées qui ont désormais une bonne saisie de la dynamique d’ensemble du processus. L’enjeu est maintenant de tirer profit de cette expérience acquise afin de rendre plus efficientes les actions à conduire sur le terrain malgré les zones grises qui peuvent surgir et les rapports de force non négligeables qui peuvent opposer les États à la société civile et les ONG. Nonobstant ces impedimenta et les limites intrinsèques de l’EPU, ce dernier demeure néanmoins un outil fort utile et un moyen de pression non négligeable auprès des États et des gouvernements appelés à s’engager à respecter et à promouvoir les droits de l’homme tant sur le plan domestique qu’à l’échelle internationale. Comment dès lors se préparer au second cycle de l’EPU à l’échelle nationale, le lieu de ses principales retombées attendues? Pour ce faire, il y a lieu d’inciter les États à dépasser le simple dialogue qu’ils établissement entre eux pour atteindre un niveau d’engagement concret sur le terrain en matière de promotion et de défense des droits de l’homme. Cela dit, il demeurera toutefois difficile dans nombre de cas d’évaluer les retombées concrètes de l’engagement des États en raison de leurs vagues intentions ou des effets difficilement mesurables de leurs promesses. D’où l’importance pour les ONG de pouvoir mieux évaluer les progrès réalisés, le cas échéant, tout comme de prendre la mesure la plus efficace possible des obstacles à surmonter pour la mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU quitte à faire appel dans certaines circonstances à d’autres mécanismes conventionnels des Nations Unies pour renforcer l’action sur le terrain et les recours possibles au plan international.

Sensibilisation et mobilisation de la société civile

UPR Info : Au chapitre du suivi des recommandations ce sont celles relatives aux instruments internationaux, aux femmes ainsi qu’aux enfants qui sont le plus souvent mises en œuvre. Cela peut s’expliquer par le fait que ces trois catégories prêtent rarement à controverse au sein même des États. Il est d’autre part fortement souhaité que les États se mettent à déposer, sur une base volontaire, des rapports de mi-parcours. C’est dans cet esprit que UPR Info a développé un programme de suivi des recommandations dans le but d’inciter les États eux-mêmes à développer des mécanismes de surveillance . Cette dynamique est davantage susceptible de se développer dans des pays où la société civile est influente et bien organisée.

Pour sa part, le Service International pour les Droits de l’Homme (SIDH) est une organisation non gouvernementale internationale qui a pour buts de soutenir et de faciliter le travail des défenseurs des droits de l’homme au sein du système des droits de l’homme des Nations Unies et des systèmes des droits de l’homme régionaux.

Pour le SIDH, les stratégies de défense et de promotion des droits de l’homme ont d’abord intérêt à être développées sur le plan domestique, lieu focal de mobilisation de la société civile. Il devrait ainsi en être lors de la préparation de rapport des ONG à l’occasion de l’EPU. Une dynamique axée sur des consultations permet la constitution d’une masse critique susceptible d’influer sur la prise de décision, d’intéresser de surcroît les médias et de sensibiliser l’opinion publique en cas de refus d’un État à donner suite aux recommandations qui lui ont été adressées dans le cadre de l’EPU.

Expérience de coalition nationale : la Suisse

L’exemple suisse avec M. Selim Neffah, du Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’homme - CODAP (http://codap.ifaway.net/) et Groupe de pilotage de la coalition des ONG.

Le CODAP est un centre de ressources, créé à Genève en 1986, pour soutenir et promouvoir l’engagement des jeunes en faveur des droits fondamentaux, des défavorisés pour assurer leur autonomie et leur dignité et du droit de vivre dans un environnement sain et écologiquement équilibré. En Suisse, la Coalition nationale des ONG pour l’EPU est née en 2007. Deux documents de travail ont été produits, le premier en 2008 et le second en 2012. La composition de ces deux rapports est sensiblement le résultat de la même dynamique : une journée de discussion entre ONG, chacun des membres rédige un paragraphe de dix lignes en fonction de ses domaines de compétence, compilation par le groupe de pilotage, consultation des membres, diffusion auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, des médias et d’un large réseau des droits de l’homme. Outre deux productions, il convient de signaler la nature de la collaboration avec des représentants de l’État suisse. Ainsi, en 2008, notons, entre autres, une journée de consultation ainsi qu’une rencontre plus formelle suite à l’adoption du rapport de la Troïka par le Groupe de travail. Cette collaboration s’est poursuivie en 2012. Quels enseignements en tirer ? D’une part, une relation de travail ouverte, constructive avec les représentants de l'État. D’autre part, l’on fit remarquer le manque de ressources et de temps, la difficulté de dégager une vision d’ensemble et l’absence de volonté politique en vue de la mise en œuvre des droits de l’homme.

Expérience de coalition nationale : la Zambie

L’exemple zambien avec Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association - ZCEA (http://www.zamcivic.com.zm/).

Fondée en 1993, la ZCEA a pour principal objectif la défense et la promotion des droits de l’enfant. Elle intervient contre la violation de ces droits, milite en faveur de leur renforcement par des lois et politiques conséquentes et s’emploie à fédérer les actions de soutien dans ce domaine. En Zambie, les études et les rapports à soumettre sur la situation des droits de l’enfant sont le produit d’une collaboration étroite entre les ONG intéressées. Cette approche permet d’éviter l’isolement et donne davantage de poids et de crédibilité face aux forces politiques et administratives en fonction dans le pays. De plus, ce choix stratégique permet, en partie du moins, de pallier les problèmes de financement des organisations, de diffusion de l’information ainsi que de la faible mobilisation de la société civile. La participation de la ZCEA au processus de l’EPU dans le pays a contribué à privilégier, dès 2008, un certain nombre d’enjeux dont, entre autres : la révision de la législation relative aux droits de l’enfant, la mise en œuvre d’une politique nationale de l’enfance, une meilleure sensibilisation des professionnels de l’éducation à la situation des droits de l’enfant en particulier, la révision du registre des naissances et l’accroissement des budgets relatifs à divers programmes consacrés à l’enfance. Quatre années plus tard, les partenaires de la société civile et parties prenantes à l’EPU poursuivaient toujours les mêmes objectifs en produisant un rapport consacré aux priorités suivantes : le droit des enfants à l’éducation, à la santé et à la participation, la protection des enfants par la justice et contre la violence. Cette étude documentée a connu une large diffusion dans le pays tout comme auprès des ambassades et des médias.

Travaux en atelier

Les travaux en atelier avaient pour objectif de permettre aux participants d’intégrer les connaissances et les stratégies relatives à l’EPU dans leurs activités conduites au sein de leurs pays respectifs. Les participants furent invités à se servir des tableaux à feuilles mobiles pour présenter le portrait de l’EPU face à la situation des droits de l’homme dans leur propre pays, une sorte d’exercice de cartographie transversale mettant en scène les principaux acteurs nationaux et leurs relations plus ou moins grande de proximité avec les participants.

Le 2e cycle de l’EPU est l’occasion d’approfondir les actions de mobilisation entreprise lors du 1er cycle et de développer des liens fonctionnels, voire des alliances, avec i) d’autres ONG (sous la forme de coalitions thématiques ou nationales dans la mesure où ces dernières permettent de dresser un bilan de la situation d’ensemble des droits de l’homme dans un pays donné) et OING - lorsque possible, compte tenu des consensus politiques possibles et des moyens logistiques et financiers disponibles -, ii) des organes de presse pertinents depuis diverses plateformes, iii) des chercheurs intéressés, iv) des diplomates ouverts aux échanges ainsi que v) divers organes de l’administration publique.

Au cours de ces ateliers, les participants ont également été invités à identifier les priorités autour desquelles devraient se greffer leurs démarches dans le cadre de l’EPU en tant que processus politique. À cela s’ajoute l’importance de bien prendre la mesure des environnements adverses (non pas seulement d’ordre institutionnel - comme par exemple la méfiance de certaines autorités face à la société civile -, mais aussi d’un point de vue socio culturel, telle l’absence de connaissances relatives aux droits de l’homme) et positifs (par exemple, des alliances ou une volonté affichée de promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme) qui pèsent de leurs poids sur la dynamique d’ensemble de l’EPU. Il s’agit d’un exercice fort utile pour déterminer des priorités, mais aussi pour évaluer au mieux la valeur des choix stratégiques, des enjeux en cause et, partant, de l’effectivité et de la crédibilité du travail accompli.

Interventions jour 2

Vendredi 26 octobre 2012

Sensibilisation et formation des différents publics

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Les milieux de la recherche Lire le résumé (fr)

Présentation de Stefanie Rinaldi et de Ramdane Babadji : Monique Prindezis (fr) 

Mme Stefanie Rinaldi, Collaboratrice scientifique Haute école pédagogique, Centre pour l’éducation aux droits de l’homme, Lucerne  (fr) - Présentation PowerPoint 

M. Ramdane Babadji, Professeur de droit, Université Paris VII (fr) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en) 

Les media Lire le résumé (fr)

Ms Carole Vann, InfoSud Tribune des droits humains (fr) 

Discussions avec la conférencière (fr et en)

Présentation des ateliers sur la sensibilisation des différents publics : Yves Lador (fr) 

Les administrations : Missions diplomatiques Lire le résumé (fr)

Présentation de Clarisse Merindo Ouoba : Monique Prindezis (fr) 

Burkina Faso - Mme Clarisse Merindol/Ouoba, Conseillère juridique, Mission permanente auprès des Nations Unies (fr) 

États Unis - Joshua Cooper (en) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en)

Suivi des ateliers : Joshua Cooper et Yves Lador (fr et en) 

Grand public et réseaux sociaux Lire le résumé (fr)

Présentation de Roland Chauville : Yves Lador (en) 

M. Roland Chauville Directeur, UPR-info.org, Genève (fr) 

Suivi des ateliers : Yves Lador et Joshua Cooper (fr et en)

Discussions avec Roland Chauville : Yves Lador (fr et en) 

Présentation de la suite des ateliers : Yves Lador (fr) 

Le droit à l’éducation dans l’EPU : Joshua Cooper

Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

Sensibilisation et formation : la diplomatie

Sensibilisation et formation La diplomatie par Mme Clarisse Merindol/Ouoba, conseillère juridique, ambassade du Burkina Faso en Suisse (http://www.ambaburkinafaso-ch.org/spip.php?article9), Mission permanente auprès des Nations Unies.

La Mission permanente est chargée de la coopération bilatérale auprès des ambassades et de la coopération multilatérale pour ce qui est des missions de représentation auprès des organismes des Nations Unies, à Genève. L’on peut regretter qu’à ce jour la société civile ne jouisse pas de la reconnaissance qu’elle mérite au sein des relations nationales, en particulier en matière de droits de l’homme où elle joue un rôle pourtant capital. Si, au sein de l’EPU, la société civile entretient des relations de confiance avec les États, il n’est est pas toujours de même avec les missions diplomatiques. Dans le cadre de la coopération bilatérale, les questions communes sont d’ordre humanitaire (assainissement de l’eau, santé de la mère,). En revanche, du côté de la coopération multilatérale, le Burkina Faso entretient des relations avec nombre d’organisations internationales, notamment avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et le Conseil des doits de l’homme dont le pays est membre depuis 2008. Ces relations ont permis de s’ouvrir sur la société civile dans une sorte de recherche d’intérêts communs sans états d’âme, sachant que les États protègent d’abord et surtout les leurs. Mais, pour le Burkina Faso, les échanges avec la société civile demeurent timides à ce jour même s’il est reconnu que la contribution de cette dernière est capitale au sein du processus de l’EPU. Par ailleurs, dans ce même cadre, le Burkina Faso a pour politique d’éviter d’afficher des positions tranchées à l’égard des autres États, ce qui se traduit par l’abstentionnisme lors des votes. Cette réserve s’expliquerait en bonne partie par le fait que ce pays en voie de développement ne disposerait pas des moyens d’information suffisants en temps réel pour éclairer au mieux sa prise de décision. En revanche, lorsqu’il est question de résolutions portant sur une thématique particulière (droits des personnes handicapées, mortalité maternelle,) qui recueillent assez facilement l’adhésion des États, les résolutions sont adoptées par consensus.

Sensibilisation et formation des milieux de la recherche

Sensibilisation et formation des différents publics - Les milieux de la recherche par Mme Stefanie Rinaldi, collaboratrice scientifique, Haute école pédagogique (http://www.phz.ch/), Centre pour l’éducation aux droits de l’homme (CEDH), Lucerne.

Le CEDH a pour but de promouvoir l’importance des droits de l’homme en formation initiale et continue. Le Centre propose aux enseignants différents sujets multidisciplinaires pour l’intégration des droits de l’homme dans leur enseignement de même qu’il développe et évalue divers matériels didactiques. Mais le CEDH s’intéresse également au grand public auprès de qui il fait connaître l’importance des droits humains. Le Centre propose également des ateliers sur les droits de l’homme aux entreprises et administrations publiques notamment, de même qu’il offre des services consultatifs auprès des OIG et des secteurs public et privé. Le Centre participe aux travaux du Centre suisse de compétence pour les droits humains (http://www.skmr.ch/frz/home.html) et contribue à la formation dans le domaine des droits de l’homme par le biais d’approches transversales cependant qu’il conduit actuellement une étude qui vise à produire une cartographie de l’éducation aux droits de l’homme (EDH) en Suisse. Le CEDH participe aussi à divers évènements dont le Forum international des droits humains (www.ihrf.ch) et le Symposium sur l’éducation aux droits humains (www.hres.phz.ch).

Sensibilisation et formation des médias

Sensibilisation et formation des différents publics - Les médias par Mme Carole Vann, InfoSud-Tribune des droits humains (http://www.infosud.org/spip.php?page=sommaire&lang=fr).

En matière de diffusion de l’information, il convient de reconnaître en règle générale la grande importance de la répercussion des connaissances de problèmes vécus sur le terrain sur les discussions au sein des forums internationaux. Il en va de même de ces dernières qui sont appelées à prendre une dimension concrète lorsqu’elles sont appelées à s’illustrer sur le terrain de l’action. Pour un journaliste qui traite l’information relative aux droits de l’homme, la posture à adopter peut-être celle-ci : faire en sorte qu’une information trouve un écho sur le terrain réel pour lequel elle est destinée. L’on s’intéressera dès lors aux effets d’une décision sur les individus, organisations, populations et pays concernés. S’agissant de l’EPU, il convient de se l’approprier dans ses effets concrets. À ce titre, citons le dernier rapport sur l’Argentine qui montre que ce pays a su bien lutter contre l’impunité qui régnait après la fin de la dictature, au début des années quatre-vingts du siècle dernier. Pour la Suisse, il convient également de savoir pour un journaliste en quoi l’EPU peut se révéler utile et instructive. Mais pour cela, il convient d’abord de convaincre les rédactions de se livrer à l’exercice. Sans doute qu’un des fils conducteurs pour traiter du sujet est de mettre en évidence le portrait contrasté d’une Suisse « internationale » au discours généreux sur les droits de l’homme à une Suisse « domestique » plutôt marquée par l’inertie dans ce même domaine notamment par rapport à la situation des migrants et des demandeurs d’asile.

Sensibilisation et formation du grand publics

Sensibilisation et formation : 4 Grands public et réseaux sociaux par M. Roland Chauville, co-fondateur et Directeur, UPR-info.org (http://www.upr-info.org/-fr-.html), Genève.

L’on rappelle que le rôle de cette organisation est d’aider le mieux possible les activistes à participer à l’EPU dont le 2e cycle oblige les ONG à bien circonscrire les sujets de leurs interventions auprès des États dans la perspective, entre autres, d’un suivi des recommandations de 2008 et de leur mise en œuvre. Cette dynamique peut conduire à responsabiliser davantage les États face à leurs engagements dont 40% des recommandations portées à leur attention auraient été appliquées, à la mi-parcours. Les ONG doivent demeurer vigilantes même dans le cas où une recommandation est rejetée par l’État concerné. En effet, un changement de contexte politique peut se révéler favorable à la prise en compte de recommandations antérieurement rejetées par les États et les gouvernements. Il est désormais possible par ailleurs de participer à distance aux travaux de l’EPU; c’est ainsi, par exemple, que les ONG peuvent faire parvenir leur intervention orale de deux minutes par le truchement d’une vidéo qui sera diffusée au sein du Conseil des droits de l’homme lors de ses travaux. Cette nouvelle pratique présente l’avantage notoire de réduire les coûts d’opération, particulièrement les frais de déplacement.

Interventions jour 3

Samedi 27 octobre 2012

L’EPU et l’éducation aux droits fondamentaux

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme Lire le résumé (fr)

Présentation de Majda Moutchou : Monique Prindezis (fr) 

Mme Majda Moutchou Conseillère, chargée des droits de l'homme, Mission Permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève  (fr)
M. Ramdane Babadji (fr)  

Discussions avec les conférenciers : Monique Prindezis (fr et en) 

Présentation de la Plateforme de suivi du CIFEDHOP : Gisella Célina (fr)  Lire le résumé (fr)

L’EPU comme instrument de l’EDH  

Yves Lador (fr) 

Joshua Cooper (en) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en)

Concusion des ateliers - Instruments juridiques pertinents - Evaluation des mécanismes nationaux de mise en œuvre (fr et en) 

Clôture (fr) 

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme par Mme Majda Moutchou, conseillère chargée des droits de l'homme, Mission permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève (http://www.mission-maroc.ch/) et M. Ramdane Babadji, professeur de droit à l’Université Paris 7.

Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par résolution la Déclaration sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme (http://www2.ohchr.org/french/issues/education/training/UNDHREducationTraining.htm). Ce document pose notamment que « Différents acteurs au sein de la société, notamment les établissements d’enseignement, les médias, les familles, les communautés locales, les institutions de la société civile, dont les organisations non gouvernementales, les défenseurs des droits de l’homme et le secteur privé ont un rôle important à jouer dans la promotion et la prestation de l’éducation et de la formation aux droits de l’homme ». Ce texte est né d’une initiative d’un groupe d'États (identifié en tant que « Pôle éducation et formation en matière de droits de l’homme ») comprenant le Costa Rica, l’Italie, le Maroc, les Philippines, la Slovénie et la Suisse qui ont incité le Conseil des droits de l’homme à engager un processus d’élaboration d’une déclaration sur l’éducation aux droits de l’homme. C’est dans cet esprit que le Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme fut chargé de présenter un projet de déclaration. Le séminaire de Marrakech, en 2009, permit d’approfondir la réflexion sur les éléments que pourrait contenir ce nouvel instrument juridique non contraignant, permettant de combler des lacunes existantes dans le domaine de l’éducation et la formation en matière de droits de l’homme. Le Conseil des droits de l’homme avait ensuite mis en place en mars 2010 un groupe de travail avec des représentants des gouvernements pour aboutir au projet de ladite Déclaration.

Pour sa part, M. Babadji a présenté la Déclaration des Nations Unies sur la formation et l’éducation aux droits de l’homme. Après avoir souligné qu’elle n’était pas un texte obligatoire, il en a signalé les mérites, à savoir : le caractère central de l’éducation aux droits de l’homme, une éducation aux droits de l’homme conçue de manière relativement complète et, enfin, que l’éducation aux droits de l’homme doit s’appuyer sur l’ensemble des traités relatifs aux droits de l’homme.

Il a ensuite relevé ce qui lui a semblé un certain nombre de lacunes : confusion entre éducation aux droits de l’homme et liberté d’expression, subordination de l’EDH aux ressources disponibles, rappel des obligations des États comme s’il s’agissait de simples recommandations, rappel du rôle des comités insuffisant parce que la déclaration ne met pas l’accent sur leurs obligations.

Il s’est interrogé enfin sur les perspectives qu’ouvre ce texte qui ne fait que rappeler que l’éducation aux droits de l’homme est déjà prévue, parfois de manière plus complète, dans de nombreux traités.

Présentation de la plateforme de suivi

Mise en place par le CIFEDHOP en 2010, la plateforme de suivi de l’EPU (http://cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/Article/presentation-de-la...) constitue un élément clé pour permettre à la société civile de comprendre l’EPU, sa portée et ses enjeux.

Cet espace interactif, dont le but général est de fournir aux acteurs de la société civile et du monde de l’éducation un lieu d’échanges et de télécollaboration, a pour objectifs spécifiques de :  

  • mettre à la disposition de tous les acteurs l’information pratique sur l’EPU;
  • réagir à l’actualité en matière d’éducation au droit de l’homme;
  • fournir des indications sur le suivi des recommandations des États;
  • proposer des initiatives prometteuses en matière de soutien à l’éducation aux droits de l’homme;
  • permettre aux participants aux sessions du CIFEDHOP de travailler en réseau et de partager leurs bonnes pratiques.

Les contenus de la base documentaire n’ont cessé de s’enrichir de manière à approfondir les connaissances en matière d’éducation aux droits de l’homme et de stratégies de participation à l’EPU.

Plusieurs États ont été ajoutés dans les catégories « L’EPU par pays » et « Suivi des sessions ». Les informations relatives au premier cycle sont maintenant regroupées pour tous les États ayant été examinés depuis le début du 2ème cycle.

Une nouvelle section consacrée à la 7e session sera créée. Celle-ci comprendra :

  • le « Déroulement de la 7e session » donnant accès à l’intégralité des enregistrements audio de la session, les présentations PowerPoint ainsi que le résumé des interventions et des « Ateliers session 2012 »;
  • le « Questionnaire d’avant session » destinés aux participants peu familiers avec le processus de l’EPU;
  • la « Documentation remise aux participants ».

Photo des participants à la 7e session

 

Cliquez ici pour agrandir la photo

8ème session de formation à l'EPU

Le CIFEDHOP organise à Genève, du 16 au 22 octobre 2013, la 8ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actifs dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Objectifs de la session

Programme de la session

Formulaire d'insciption

Déroulement de la 8e session

Cette rubrique permet d'accéder au contenu de la 8e session de formation à l'EPU du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile : enregistrements audio des interventions et des discussions, présentations Powerpoint et rapports d'ateliers.

Cliquer sur chacune des journées pour accéder à la documentation et aux enregistrements 

Programme 

Mercredi 16 octobre 2013

Pré-session pour les personnes ayant peu de connaissances sur l’EPU (en sections linguistiques)

11h00-13h00

 

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’Examen périodique universel (EPU)
- M.Yves Lador, Consultant et représentant de EarthJustice auprès des Nations Unies, Genève

14h00-16h30 - Les procédures de l’EPU : Yves Lador
Jeudi 17 octobre 2013

Séance d'ouverture

9h00-10h00

Allocutions de bienvenue des autorités
- M. Guy-Olivier Segond, Président du CIFEDHOP
- M. André Klopmann, Secrétaire adjoint chargé des affaires générales et internationales, Chancellerie d’Etat, Genève
- M. Gérard Perroulaz, Délégation Genève Ville solidaire
- M. Michael Meier, Section droits de l'homme, Mission permanente de la Suisse auprès de l'ONU à Genève
- Mme Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP

10h00-10h30

Présentation des participants
- M. Joshua Cooper Directeur, Institut hawaïn des droits de l’homme

11h00-12h30

Sensibiliser et former à l’EPU, le rôle de la société civile
Les spécificités du 2è cycle d’examens périodiques universels
- M. Roland Chauville, UPR-Info

14h00-15h00

Mobiliser la société civile
- M. Philippe Dam, Human Rights Watch

15h00-16h00 Expériences de coalitions nationales
- Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université, Mexico
- M. Joshua Cooper, États-Unis
16h30-18h00 Groupes de travail sur la mobilisation de la société civile

 

Vendredi 18 octobre 2013

L’EPU, un bilan national des doits de l’homme

9h00-10h15

Typologies des bilans en matière de droits fondamentaux
- M. Yves Lador

10h45-12h30 L’égalité de droits homme-femme
- Mme Paola Daher, Cairo-Institute
- Mme Pooja Patel, Forum-Asia
14h00-15h00 Le droit à l’eau et à l’assainissement
- M. Jean-Benoît Charrin, WaterLex
15h00-16h00 Les droits des populations vulnérables
- M. Mikeal Repelin, Franciscain International
16h30-18h00 Groupes de travail sur les priorités pour l’EPU

Samedi 19 octobre 2013

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme

9h00-10h30

Travailler avec la presse et les réseaux sociaux
- Mme Jane Larsen, International Media Support (IMS), Danemark

11h00-12h30 Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans l’EPU
- M. Joshua Cooper
14h00-15h00 L’EPU, un instrument d’éducation aux droits de l’homme
- M. Yves Lador
15h00-16h00 La Déclaration des Nations Unies sur la formation et l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme
- M. Ramdane Babadji, Maître de conférence, Université Paris VII
et
- Mme Monique Prindezis
16h30-17h00 Conclusions

Lundi 21 octobre 2013
9h00-17h00 Observation de la 17ème Session de l’EPU au Palais des Nations
17h30 Réception, Centre d’accueil, Genève internationale (CAGI), La Pastorale, 106, route de Ferney
Mardi 22 octobre 2013
9h00-17h00 Observation de la 17ème Session de l’EPU au Palais des Nations
19h00 Réception d’au-revoir, Hôtel Ibis

 

Interventions jour 1 (8e)

Jeudi 17 octobre 2013

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr), en espagnol (es) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Allocutions de bienvenue

M. Guy-Olivier Segond Président du CIFEDHOP (fr) 

M. André Klopmann, Secrétaire adjoint chargé des affaires générales et internationales, Chancellerie d’Etat, Genève(fr) 
- M. Gérard Perroulaz, Délégation Genève Ville solidaire (fr) 

- M. Michael Meier, Section droits de l'homme, Mission permanente de la Suisse auprès de l'ONU à Genève (fr) 

- Mme Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP (fr) 

Sensibiliser et former à l’EPU, le rôle de la société civile

Les spécificités du 2e cycle d’examens périodiques universels : M. Roland Chauville, UPR-Info (fr)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 Lire le résumé

Échanges avec les participants (fr)  Partie 4 (questions) - Partie 5 (réponses) - Partie 6 (questions réponses) - Partie 7 (questions) - Partie 8 (réponses)

Mobiliser la société civile : M. Philippe Dam, Human Rights Watch (en)  Partie 1 -  Lire le résumé

Échange avec les participants (fr, en) 

Partie 3 (échanges) - Partie 4 (questions réponses) - Partie 5 (questions) - Partie 6 (réponses) - Partie 7 (questions réponses) - Partie 8 (questions réponses)

Expériences de coalitions nationales

Mexique - Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université, Mexico (es)   Partie 1- Partie 2 - Partie 3 - Partie 4  Présentation Powerpoint (es) Lire le résumé

États Unis - M. Joshua Cooper (en)  Partie 1- Partie 2 - Partie 3 - Partie 4  Lire le résumé 

Échanges avec les participants (fr, en, es) 

Partie 1 (questions) - Partie 2 (réponses Gloria Ramirez) - Partie 3 (réponses Joshua Cooper) - Partie 4 (questions) - Partie 5 (réponses)

Groupes de travail sur la mobilisation de la société civile

Présentation Joshua Cooper (en)  Lire le résumé 

Interventions jour 2 (8e)

Vendredi 18 octobre 2013

L’EPU, un bilan national des doits de l’homme

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Typologies des bilans en matière de droits fondamentaux
- M. Yves Lador  (fr)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8 - Partie 9 - Partie 10 Lire le résumé

Échanges vec les participants (fr, en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 

L’égalité de droits homme-femme
Présentation de Mme Paola Daher Par Yves Lador (en)  
- Mme Paola Daher, Cairo-Institute (en)   Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 Lire le résumé 

Échanges avec les participants (fr, en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5
Présentation de Mme Pooja Patel, par Yves Lador (en)
- Mme Pooja Patel, Forum-Asia (en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 Lire le résumé

Échanges avec les participants (fr, en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 

Le droit à l’eau et à l’assainissement
Présentation de M. Jean-Benoît Charrin par Yves Lador (en) 
- M. Jean-Benoît Charrin, WaterLex (en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 Lire le résumé

Échanges avec les participants (fr, en)  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8 (questions) - Partie 9 (réponses) - Partie 10 (conclusion)

Les droits des populations vulnérables
Présentation de M. Mikeal Repelin par Yves Lador (fr) 
- M. Mikeal Repelin, Franciscain International (fr)  Partie 1Partie 2 - Partie 3 - Partie 4Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 Lire le résumé

Échanges avec les participants (fr, en)   Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 
Groupes de travails sur les priorités pour l’EPU (fr) Présentation Yves Lador Lire le résumé

Rapport des groupes de travail Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7

Interventions jour 3 (8e)

Samedi 19 octobre 2013

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Travailler avec la presse et les réseaux sociaux

Mme Jane Larsen,  International Media Support (IMS), Danemark,(en) Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5  - Partie 6 - Partie 7 Présentation Powerpoint (en)  Lire le résumé 

Échanges avec les participants (fr, en) - Partie 8 - Partie 9 - Partie 10 - Partie 11 - Partie 12 - Partie 13 - Partie 14 -

L’EPU, un instrument d’éducation aux droits de l’homme
- M. Yves Lador (en) Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4 - Partie 5 - Partie 6 - Partie 7 - Partie 8 - Partie 9 - Partie 10 - Partie 11    Lire le résumé

Échanges avec les participants (fr, en)  Partie 1 - Partie 2 (réponses) -   

Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans l’EPU

- M. Joshua Cooper  (en) Partie 1 -  Partie 2 Lire le résumé

La Déclaration des Nations Unies sur la formation et l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme

Présentation de Ramdane Babadji par Monique Prindezis  

- M. Ramdane Babadji, Maître de conférence, Université Paris VII (fr) Partie 1 - Partie 2 - Partie 3   Lire le résumé 

- Mme Monique Prindezis (fr) Partie 1  

Échanges avec les participants (fr, en) Partie 1 - Partie 2 (réponse) - Partie 3

Présentation de l'EIP et du CIFEDHOP Monique Prindezis

Conclusions Joshua Cooper (en) 

Résumé des interventions 8e session

Les spécificités du 2e cycle d’examens périodiques universels Mr Chauville

M. Roland Chauville, UPR-Info (http://www.upr-info.org/-fr-.html). UPR Info est une organisation non gouvernementale (ONG) basée à Genève, Suisse, qui a pour buts de médiatiser l’Examen Périodique Universel (EPU) et de favoriser la bonne participation des différents acteurs du mécanisme, à savoir les États membres des Nations Unies, les ONG, les institutions nationales des droits de l’homme et la société civile dans son ensemble. Le premier succès de l’EPU a consisté à placer les droits de l’homme au centre des discussions au sein des Nations Unies bien que la sécurité et le développement occupent une plus large place. S’agissant du 1er cycle de l’EPU (2008-2012), la première avancée fut d’obliger également les États à discuter entre eux de la situation des droits de l’homme (selon le conférencier, 70% des recommandations formulées au sein du Conseil des droits de l’homme auraient été acceptées par les États), d’inciter les gouvernements à prendre en compte les besoins de la société civile et d’associer les ambassades au processus de collecte de données. Le 2e cycle (depuis 2013) est l’occasion d’apprécier la suite donnée par les États aux recommandations qui furent portées à leur attention lors du cycle précédent. Par ailleurs, un faible pourcentage de celles-ci demeurent en lien avec les prestations des États durant le 2e cycle. C’est donc dire que le risque est bien présent de voir se transformer le discours des États en catalogue de bonnes intentions sans suites. Enfin, fait à noter : le retrait de l’État d’Israël du Conseil des droits de l’homme et, par conséquent, la non participation à ce jour de cet État à son propre examen prévu le 29 janvier 2013. Cette attitude de retrait laisse planer la crainte, par effet d’entraînement, de voir d’autres États emboîter le pas d’autant plus que le Conseil ne dispose toujours pas de mesures de contrainte appropriées devant un tel cas de figure.

Les spécificités du 2e cycle d’examens périodiques universels Mr Dam

M. Philippe Dam, Human Rights Watch (http://www.hrw.org/fr). Lorsqu’il est question de la participation de la société civile au processus de l’EPU, il convient de demeurer réaliste : évaluer ce qui de l’ordre du possible et ce qui ne l’est pas. L’EPU est un dispositif d’ordre diplomatique sous le contrôle des États, non pas un dispositif onusien contraignant. L’ensemble des revendications de la société civile ne trouve pas écho au sein de ce processus et les résultats de cette dynamique peuvent être assez décevants. L’intérêt de ce dispositif, en revanche, est qu’il permet de mettre en lumière les obligations d’un État face aux droits de l’homme. En fait, pour les ONG, l’EPU devrait être perçu comme un outil leur permettant une meilleure visibilité auprès des États, notamment en matière des suites à donner aux recommandations qu’elles ont formulées. Les ONG peuvent également miser sur la nature publique du processus de l’EPU, ce qui permet aux sociétés civiles nationales d’être tenues informées de son évolution et des ses enjeux et, si possible, d’interpeler les pouvoirs. Ainsi, au cours du 2e cycle, une des cibles privilégiées devrait être les gouvernements eux-mêmes de manière à les inciter à consulter les ONG en toute transparence, à faire en sorte que les délégations gouvernementales soient de nature pluridisciplinaire et qu’elles s’engagement à prendre en compte les observations de la société civile organisée ainsi que les résultats attendus en matière de mise en œuvre des recommandations. À cet égard, le monde des médias (nationaux et internationaux) peut se révéler très utile en tant que passeur de relais.

Le droit à l’eau et à l’assainissement : Jean-Benoît Charrin,

M .Jean-Benoît Charrin, représentant de Waterlex (http://www.waterlex.org/); fondée à Genève en 2010, cette organisation œuvre à définir le cadre de bonne gouvernance de l'eau du futur. L’économie générale de l’exposé fut consacrée à l’« application » du droit à l’eau et à l’assainissement dans la perspective de formation de praticiens du développement. Dès lors la question se pose quant à savoir comment avoir le plus « d’« impact » sur le terrain? Et une boîte a outils (http://www.waterlex.org/waterlex-toolkit/project-cycle-management/situation-analysis/) permet la saisie d’ensemble des interventions possibles par cycle, à commencer par l’analyse de la situation pour ensuite passer aux phases successives de planification, de budgétisation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation. Cette approche a le mérite de s’appliquer à la fois aux projets d’infrastructure et à la nouvelle gouvernance de l’eau, ce qui implique la maîtrise d’une dynamique complexe au sein de laquelle interviennent de nombreux acteurs. Une banque de données (en anglais) permet d’illustrer le propos (http://www.waterlex.org/waterlex-legal-database/).

L’EPU, un instrument d’éducation aux droits de l’homme (EDH) :Yves Lador

Yves Lador. Les liens entre l’EPU et l’EDH sont en quelque sorte le parent pauvre de cet examen. Pourtant, l’EPU offre une voie d’accès à l’EDH qui mériterait d’être empruntée. En raison de son caractère public – les séances du Conseil des droits de l’homme – rien n’empêche, en principe, un éducateur d’utiliser en toute légitimité l’information qui en découle lors d’un cours [du moins, on imagine, dans les pays où la liberté d’expression est respectée]. En outre, l’EPU est une source d’information (notamment la compilation des références onusiennes, qui contiennent tout ce qui a pu être dit sur tel ou tel État - par ex. : liste des ratifications -, les rapports de ONG et la documentation accessible depuis le site Internet du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies (http://www.ohchr.org/). Par ailleurs, les enseignants manquent de formation pour une telle éducation, notamment au plan juridique. L’EDH doit aussi se caractériser par sa fonction critique en liant, par exemple, un contexte donné à des questions relatives au droit dans son acception la plus large [La fonction critique de l’enseignement – et de la pédagogie – a été et continue d’être aujourd’hui largement débattue. Plusieurs expressions de cette pensée participent de ce paradigme. - NDLR]. Qui plus est, il apparaît difficile d’éduquer aux droits de l’homme en milieu scolaire si cette éducation est coupé de la réalité dans laquelle nous nous trouvons [postures enseignantes hors contexte, « école sanctuaire », inféodation idéologique – NDLR].

Expériences des coalitions nationales 8e session

Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université autonome de Mexico. (http://catedradh.unesco.unam.mx/). Mme Gloria Ramirez a présenté les activités de la société civile sur l’EPU depuis 2009. Le deuxième rapport du Mexique sera présenté en octobre 2013. 43 communications d’ONG, de coalitions et d’institutions académiques ont été envoyées au Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Mme Ramirez a rappelé le contexte extrêmement violent du Mexique qui touche plus particulièrement les femmes et les jeunes de 12-23 ans. Et de rappeler qu’environ 95% des homicides des femmes restent à ce jour impunis. Malgré l’aggravation des violations des droits de l’homme, la société civile mexicaine est très active au plan national (manifestations, dénonciations, activités d’éducation aux droits de l’homme) et participe pleinement aux organes des traités onusiens (notamment le Comité contre la discrimination à l’égard des femmes et le Comité contre la torture).

M. Joshua Cooper, Hawai’s Institute for Human Rights/Institut hawaïen des droits de l’homme (http://www.human-rights-hawaii.org/). L’intervenant parle, en tant qu’activiste et coordonnateur des ONG nationales et des consultations conduites aux États-Unis d’Amérique. À cet égard, ONG, universités et membres de la société civile ont travaillé de concert pendant un an et demi. Vu sous cet angle, le processus EPU aurait fait office de déclencheur. Les technologies de l’information et de la communication ont joué un rôle non négligeable au sein de cette dynamique interactive. Les enjeux sont multiples (Guerre en Afghanistan, peine de mort, non ratification d’instruments internationaux, …) et les ONG nombreuses d’où le défi d’unifier l’action et de cibler des enjeux jugés majeurs. Sur place, à Genève, aux Nations Unies, il importait d’avoir l’appui d’États acceptant d’interroger le représentant des États-Unis sur différents aspects des droits de l’homme dans ce pays. Par ailleurs, le recours aux médias sociaux paraît désormais comme une élément stratégique incontournable.

Groupes de travail sur la mobilisation de la société civile

M. Joshua Cooper, animateur. Retour sur les prestations de la journée. L’exercice poursuit un double but : apprendre à préparer un cadre d’intervention dans le but de mobiliser la société civile et faire en sorte que les enjeux à soulever dans le cadre de l’EPU soient perçus comme pertinents pas l’ensemble de la population. Dans ce contexte, il est proposé à l’attention des participants une série de questions : 1) y a-t-il dans votre pays une coalition nationale? 2) Dans l’affirmative, ce regroupement a t-il réussi à produire un rapport au sein duquel les recommandations ont trouvé écho au sein de l’EPU? 3) Quelles sont les difficultés qui ont pu surgir lors de la création d’une coalition nationale? 4) Quels peuvent être les sujets de l’EPU susceptibles d’intéresser la société civile? 5) Est-ce que le processus interne de l’EPU établit des priorités pour votre pays? 6) Quels sont les objectifs à court et à long terme qui peuvent être atteints? 7) Qu’est qui devrait paraître « attrayant » aux yeux du public en général dans votre pays? 8) Qui devrait « paraître » au premier plan (médiatique) pour que cet engagement suscite un intérêt marqué au sein du public?

Groupes de travail sur les priorités pour l’EPU : Yves Lador.

Deux questions opèrent en toile de fond des travaux de groupe des participants : i) « quels seraient les moyens les plus adéquats de réaliser un bilan participatif de l’état des droits fondamentaux dans votre pays? » et ii) « les arguments principaux militant en faveur du choix desdits moyens adéquats? ».

Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans l’EPU : Joshua Cooper

M. Joshua Cooper. À cet égard, trois questions se posent dans le cadre du 2e cycle de l’EPU : que pouvons-nous faire? Comment tirer profit de l’information disponible? Quelles peuvent être les meilleures recommandations à faire à son gouvernement? Rappelons, nous dit M. Cooper, qu’aucun pays ne possède à ce jour un programme d’intégration de l’EDH ni dans le cursus scolaire, ni au sein de la formation tout au long de la vie. Sur ce point, il est évoqué l’idée faire campagne auprès des États en faveur de cette éducation comme, par exemple, les coalitions LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) ont pu le faire pour défendre leurs intérêts particuliers. Une telle approche permet de repérer les bonnes pratiques dont on peut toujours s’inspirer en prenant en compte cinq conditions : sa spécificité, sa mesurabilité, son accessibilité, sa pertinence et son caractère opportun.

La formation et l’éducation dans le domaine des droits de l’homme : Ramdane Babadji

M. Babadji a abordé la question de l’éducation aux droits de l’homme (EDH) autour de trois questions qui sont, selon lui, indissociables.

Tout d’abord, l’EDH suppose la connaissance de textes de droit. Mais en même temps, ces textes sont nombreux et, parfois très techniques. Pour autant, selon le conférencier, sans négliger cette difficulté, en fonction de l’âge et du niveau des élèves, la vulgarisation et donc la transmission sont possibles. A titre d’exemple il est possible de prendre comme point de départ la DUDH qui contient en germe l’ensemble des droits de l’homme à travers notamment les notions de dignité, de liberté et d’égalité.

L’EDH c’est ensuite une question de contexte, c’est ce que le conférencier a appelé « Les droits de l’homme dans l’éducation ». Le milieu scolaire doit être immergé dans les droits de l’homme : organisation, fonctionnement, participation de l’ensemble des membres de la communauté scolaire, respect des droits des enseignants, des parents, etc.

L’EDH est enfin une question de méthodes. Il ne s’agit pas d’un savoir qui doit être transmis comme le seraient les mathématiques par exemple sans discussion mais d’une éducation aux règles et valeurs qui sous-tendent les droits de l’homme, ce qui suppose un débat critique. De plus, les méthodes utilisées doivent être appropriées c’est-à-dire fondées sur l’adhésion et non sur la contrainte et l’autoritarisme ce qui serait totalement contre-productif.

Les droits des populations vulnérables : Mikeal Repelin

M. Mikeal Repelin, Franciscain International (FI), ONG consacrée à la lutte aux injustices qui frappent les populations vulnérables et défavorisées – femmes, enfants, peuples autochtones, …) (http://franciscansinternational.org/). Cette ONG s’emploie, entre autres, par le biais d’un rapprochement entre Franciscains et membres de la société civile, à associer les populations aux mécanismes de l’ONU - dont l’EPU - pour faire valoir leurs droits face aux spoliations dont elles sont l’objet. Une des approches privilégiées est le plaidoyer. Il s’agit, selon FI, d’un processus qui permet aux personnes de participer aux décisions qui les concernent ou concernent la vie des autres, et de trouver les solutions à long terme à leurs problèmes. Le plaidoyer, ajoute-on, est l’outil utilisé par les ONG et la société civile pour influencer les principaux dirigeants afin de donner la priorité aux besoins des millions de sans voix, marginalisés et exclus dans le monde entier. À Genève, FI travaille avec le Conseil des droits de l’homme.

L’égalité de droits homme-femme : Pooja Patel,

Mme Pooja Patel, Forum-Asia (http://www.forum-asia.org/). Fondé en 1991 à Manille, aux Philippines, Forum-Asia est une organisation régionale de défense et de promotion des droits de l’homme incluant le droit au développement. Eu égard à l’Asie, Il convient de jeter un regard privilégié sur le rôle de la société civile au sein de la dynamique de l’EPU. Celle-ci est d’abord nationale avec un prolongement à Genève pour un court laps de temps. Au terme du 1er cycle de l’examen périodique universel, un sondage fut mené auprès de partenaires pour mettre à plat un certain nombre de questions. La première chose fut de connaître auprès des personnes interrogées quelle était la force de l’EPU. La réponse fut que l’EPU

  • 1) privilégie une approche d’ensemble (« holistic approach ») eu égard aux obligations des États;
  • 2) permet d’établir des liens avec le corpus des droits de l’homme et
  • 3) inclut toutes les parties intéressées au processus – ce qui élargit la représentation des personnes et des groupes pouvant bénéficier d’une accréditation.

Autre constat tiré de l’analyse du sondage : l’importance d’assurer un suivi des actions dans le temps et l’obligation de rendre obligatoire tout rapport intérimaire relatif à l’EPU. Fait sans précédent en Asie, semble-t-il, les discussions entourant 2e cycle de l’EPU ont permis à la société civile de discuter avec les autorités d’enjeux qui les concernent au plus haut point, notamment les obligations des États en matière de droits de l’homme. D’autre part, la question se pose quant à savoir comment évaluer le suivi des recommandations formulées dans le cadre de l’EPU? Ce qui soulève la question du choix d’indicateurs par le biais de questions appropriées, par exemple les mesures adoptées pour combattre l’impunité des fonctionnaires de l’État pour leur non-respect des droits de l’homme. À cet égard, des formations adéquates pour palier ces manquements et transgressions eurent lieu grâce à un financement étranger. Mais il reste que le suivi des recommandations demeure un défi constant et que, par conséquent, il convient d’assurer des mises à jour périodiques.

L’égalité de droits homme/femme : Paola Daher

Mme. Paola Daher, Cairo Institute for Human Rights Studies (http://www.cihrs.org/?lang=en).

Fondé en 1993, le Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) est une organisation non gouvernementale régionale indépendante qui vise à la promotion et au respect des principes des droits de l’homme dans le monde arabe. Les expériences égyptienne et libanaise en matière d’EPU peuvent se révéler fort utiles et créatrices, notamment en ce qui concerne la place des femmes dans la vie domestique et sociale et leurs droits. En Égypte, dans le cadre de l’EPU, le CHRS a coordonné le travail d’une coalition d’ONG composée entre autres d’organisations de défenses des droits de la femme. La question se posa quant à savoir s’il convenait d’inscrire les droits de la femme dans une catégorie particulière ou dans l’économie générale des droits humains. Il fut convenu que la seconde avenue serait préférable afin d’éviter de perpétuer l’idée selon laquelle les droits de la femme ne sont qu’une catégorie de droits parmi d’autres, ce qui n’empêcha pas pour autant de traiter spécifiquement, par exemple, de la condition des femmes au travail, de leur participation au développement du pays et des structures patriarcales de la société. La mise en œuvre des recommandations en faveur des droits de la femme s’inscrit par ailleurs dans un contexte socio politique en quête de stabilité. Au Liban, il a fallu composer au départ avec un faible niveau de compréhension de l’EPU. La cinquantaine de coalitions a donc choisi au départ d’opter en faveur d’une formation interne pour une mise à niveau de base. Au terme de cet exercice se constitua une coalition nationale riche de sa diversité. Il en a résulté une série de rapports ayant entre autres pour but de susciter un large débat public, ce qui permit semble-il d’inciter davantage les autorités à rendre des comptes. La présence à Genève de représentants de la coalition a permis une meilleure compréhension une plus grande visibilité auprès de diverses instances internationales. De retour au pays, les délégués de la coalition ont poursuivi leur travail de lobbying auprès des autorités et se sont dotés de moyens de communication interactifs (YouTube, Facebook, Twitter,…) de manière à agrandir le cercle des intéressés, notamment en matière de défense des droits de la femme.

Travailler avec la presse et les réseaux sociaux : Jane Larsen

Mme Jane Larsen, International Media Support (IMS) (http://www.i-m-s.dk/), Danemark. IMS fait partie d’un réseau de la presse indépendante présent au sein de 50 pays dans le monde. C’est un levier de la plus haute importance pour vous faire connaître car « si personne ne parle de vous, vous n’existez tout simplement pas ». Les médias figurent au nombre des outils indispensables dans la défense et la promotion des droits de l’homme dont la collecte et l’interprétation de données. Cette approche inclut les applications disponibles sur l’Internet car celles-ci renforcent les connaissances et les capacités d’intervention (Facebook, Twitter, …). Il faut apprendre à se servir des médias à toutes les étapes de l’EPU, y compris lors de la période de suivi. Mais prudence obligeant, il convient de prendre connaissance de ce que les médias ont l’intention d’écrire à votre sujet avant toute diffusion ou mise en ligne. En somme, il faut très bien savoir à qui l’on s’adresse pour sa propre réputation, mais aussi, dans certains cas, pour sa sécurité également.

Travailler avec la presse et les réseaux sociaux : Jane Larsen

Mme Jane Larsen, International Media Support (IMS) (http://www.i-m-s.dk/), Danemark. IMS fait partie d’un réseau de la presse indépendante présent au sein de 50 pays dans le monde. C’est un levier de la plus haute importance pour vous faire connaître car « si personne ne parle de vous, vous n’existez tout simplement pas ». Les médias figurent au nombre des outils indispensables dans la défense et la promotion des droits de l’homme dont la collecte et l’interprétation de données. Cette approche inclut les applications disponibles sur l’Internet car celles-ci renforcent les connaissances et les capacités d’intervention (Facebook, Twitter, …). Il faut apprendre à se servir des médias à toutes les étapes de l’EPU, y compris lors de la période de suivi. Mais prudence obligeant, il convient de prendre connaissance de ce que les médias ont l’intention d’écrire à votre sujet avant toute diffusion ou mise en ligne. En somme, il faut très bien savoir à qui l’on s’adresse pour sa propre réputation, mais aussi, dans certains cas, pour sa sécurité également.

Typologie des bilans en matière de droits fondamentaux

M. Yves Lador, membre du Conseil de direction du CIFEDHOP, consultant et représentant de EarthJustice (http://earthjustice.org/) auprès des Nations Unies, Genève.

La particularité du 2e cycle consiste à faire un bilan global de l’EPU - en tant que « fondement de l’universalité des droits » -, c’est-à-dire un « bilan de santé » des droits fondamentaux en tentant de dégager les tendances dominantes ainsi que les points forts dans chacun des contextes nationaux, ce qui implique la tenue d’un débat national préalable à l’EPU proprement dit. Ce débat a intérêt à 1) s’appuyer sur des faits vérifiables (cadre institutionnel et pratiques - mesures, programmes d’action, indicateurs) et des données objectives ; 2) prendre en compte les perceptions/représentations (sondages, enquêtes de victimation, …). Mais cette approche n’empêche aucunement des approches empiriques (par ex. : par essais et erreurs - qui, compte tenu des contextes, peuvent s’avérer tout aussi efficaces), voire représentatives (par ex. : études de cas par le biais d’ateliers de scénarii sur un sujet portant sur les droits fondamentaux et leurs triples fonctions – protection/prestation/participation). Une fois remplies, cette documentation contribue à placer les échanges entre les différents secteurs du monde associatif dans le cadre d’un regroupement d’une information de base partagée d’un commun accord.
Cela étant, il convient d’opter pour la meilleure stratégie possible en choisissant des thématiques porteuses (droits de la femme, de l’enfant, etc.) et des procédures juridiques appropriées. Pour la meilleure efficience possible de cette entreprise, il importe que celle-ci soit l’expression d’une « cohérence interne » par laquelle les diverses composantes de la société civile se seront exprimées d’une même voix à partir d’une bonne connaissance du terrain (diverses coalitions thématiques s’unissant autour de cibles communes, pour un discours unifié). La recherche d’appuis revêt également un caractère important (universités, médias, entreprises privées – par exemple, là où existent des politiques internes de non discrimination hommes/femmes, minorités ethniques/majorité, …). Dans un second temps, il conviendra de porter à l’attention de la tribune internationale les résultats de l’exercice et par là, possiblement, atteindre la grand public. Une fois l’EPU passé, la mobilisation doit se poursuivre, car les suites à donner revêtent une toute aussi grande importance (en aval) que la stratégie d’origine (en amont). Comme le processus de l’EPU est récent, il faudra sans doute attendre les 3e, 4e ou 5e cycles, le cas échéant, pour disposer d’une masse critique des données et d’expériences permettant de prendre la mesure de l’impact de la société civile sur les politiques étatiques en faveur des droits et libertés de la personne (respect, protection et mise en œuvre). Tout s’inscrit donc dans la durée.

9ème session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU)

Le CIFEDHOP organisera à Genève, du 22 au 28 octobre 2014, la 9ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actives dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Voir le programme

Objectifs de la session

Déroulement de la 9e sesssion

Cette rubrique permet d'accéder au contenu de la 9e session de formation à l'EPU du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile : enregistrements vidéo des interventions et des discussions, présentations Powerpoint, résumés et rapports d'ateliers.

Cliquer sur chacune des journées pour accéder à la documentation et aux enregistrements audio et vidéo

Programme 

Mercredi 22 octobre

Pré-session d’introduction aux procédures de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les personnes désirant approfondir leurs connaissances du mécanisme de l’EPU (en groupes linguistiques)

11h00-13h00

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’Examen périodique universel (EPU) : M.Yves Lador, Directeur du CIFEDHOP

14h00-16h00

- Les cycles et procédures de l’EPU

Jeudi 23 octobre

EPU : succès et défis

9h00-9h10

Ouverture, accueil et présentation de la session
M. Yves Lador, CIFEDHOP
Mme Monique Prindezis, Conseil de fondation du CIFEDHOP

9h10-9h45

Présentation des participantes et participants
Mr. Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

9h45-11h00

Les réussites et les défis de l’EPU
M. Roland Chauville, Directeur, UPR-info

11h30-12h30 Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme
Ms. Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)
14h00-15h00 Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales
M. Paulo de Tarso Lugon Arantes, Conectas
M. R Iniyan Il Ango, Forum Asia
15h00-15h45 Partage d’expériences des coalitions nationales
15h45-16h00 Présentation des ateliers
16h30-18h00 Ateliers sur les examens des pays
Vendredi 24 octobre

L’EPU, un bilan national des doits de l’homme

9h00-10h30

Promouvoir une approche inclusive

Egalité homme - femme
Mme Pooja Patel, Service international pour les droits de l’homme

Les droits des populations vulnérables
M. Francesco Corradini, Franciscan International

11h0012h30

Faire un état des lieux et évaluer les progrès

Le droit à l’eau et l’assainissement
Mme Elodie Tranchez, WaterLex

La justice transitionnelle
M. José Parra, consultant, CIFEDHOP

14h00-15h30 Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux au plan national et définir des priorités
M. Yves Lador
M. José Parra
15h30-16h00 Présentation des ateliers
16h30-18h00 Ateliers : Méthodologie pour l’état des lieux et des priorités pour l’EPU
 

Samedi 25 octobre

L’EPU : un processus éducatif menant à une culture des droits de l’homme

9h00-10h30

Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Suisse et de la Cour Européenne des droits de l’homme
M. David Cornut, Amnesty International – Suisse

11h00-12h30 Travailler avec les réseaux sociaux
M. Sébastien Duyck, Université de Laponie, Finlande
14h00-14h45 Exemples d’actions de communication
14h45-15h45

Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans le processus de l’EPU

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme
Mme Monique Prindezis, Secrétaire générale, Ecole Instrument de Paix – EIP

L’expérience de la Chaire Unesco « Droits de l’homme » au Mexique
Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université de Mexico.

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis
M. Joshua Cooper

15h45-16h00 Présentation des ateliers
16h30-17h30 Ateliers : Etapes utilisant l’EPU pour promouvoir une culture des droits de l’homme


Lundi 27 octobre

Participation à la 20e session de l’EPU, Palais des Nations, Salle XX

9h00-12h30 EPU de l'Italie
14h30-16h30 EPU d’El Salvador
16h30-17h15 Séance de questions et d’analyse
17h30-18h00 Cérémonie de clôture de la session Centre d’accueil de la Genève internationale (Cagi), La Pastorale, 106, route de Ferney
Sous la présidence de M. Carlo Sommaruga Président du Conseil de Fondation, CIFEDHOP
18h00-19h00 Réception

Mardi 28 octobre

Participation à la 20e session de l’EPU Palais des Nations, Salle XX

 

Interventions jour 1 (9e)

Mercredi 22 octobre

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements audio ou vidéo des interventions en français (fr), en espagnol (es) ou en anglais (en)

Ouverture, accueil et présentation de la session
M. Yves Lador, CIFEDHOPVisionner l'intervention (fr)
Mme Monique Prindezis, Conseil de fondation du CIFEDHOP Visionner l'intervention (fr)

Présentation des participantes et participants
Mr. Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

Les réussites et les défis de l’EPU
M. Roland Chauville, Directeur, UPR-info  Lire le résumé (fr) Présentations Powerpoint au format PDF : UPR, Achievements and ChallengesVisionner l'intervention (en) 

Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme

Ms. Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)  Lire le résumé (fr)

Présentations Powerpoint au format PDF : Supports and allies in UPR activities : the National Human Rights InstitutionsVisionner l'intervention (en)

Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales 

Présentation : Yves Lador  Lire le résumé (fr)  Visionner l'intervention (fr)

M. Paulo de Tarso Lugon Arantes, Conectas  Lire le résumé (fr) Présentations Powerpoint au format PDF : UPR Advocacy strategies in South America Visionner l'intervention (en)

 M. R Iniyan Il Ango, Forum Asia  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (en)

Partage d’expériences des coalitions nationales

  Lire le résumé (fr)

Expérience Tunisie  partie 1 - Parie 2 

Expérience Sierra Leon  partie 1 - partie 2 

Experience Kirghizistan partie 1

Expérience Guinée  partie 1

Expérience Niger  partie 1 - partie 2

Présentation des ateliers

  Lire le résumé (fr)  Présentation Powerpoint au format PDF par Yves Lador 

Vidéos jour 1 - 9e session

Présentation de la session : Yves Lador

Ouverture, accueil et présentation de la session M. Yves Lador, Directeur du CIFEDHOP  

Ouverture de la session Mme Monique Prindezis

 Mme Monique Prindezis, Conseil de fondation du CIFEDHOP

Les réussites et les défis de l’EPU M. Roland Chauville, Directeur, UPR-info

Les réussites et les défis de l’EPU M. Roland Chauville, Directeur, UPR-info

Présentation de M. Paulo de Tarso Lugon Arantes Par Yves Lador

Présentation de M. Paulo de Tarso Lugon Arantes Par Yves Lador

Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme : Katharina Rose

Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme.

Ms. Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)

 

 

 

Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales : M. Paulo de Tarso Lugon Arantes

M. Paulo de Tarso Lugon Arantes, Conectas  Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales 

Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales : Iniyan Il Ango,

M. R Iniyan Il Ango, Forum Asia

 

Monique Prindezis - 1

Ouverture, accueil et présentation de la session
Mme Monique Prindezis, Conseil de fondation du CIFEDHOP

Interventions jour 2 (9e)

Vendredi 24 octobre

L’EPU, un bilan national des doits de l’homme 

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements audio ou vidéo des interventions en français (fr), en espagnol (es) ou en anglais (en)

Promouvoir une approche inclusive

Égalité homme - femme
Mme Pooja Patel, Service international pour les droits de l’homme Lire le résuméVisionner l'intervention (en)

Les droits des populations vulnérables
M. Francesco Corradini, Franciscan International  Lire le résumé Visionner l'intervention (en)

Faire un état des lieux et évaluer les progrès

Le droit à l’eau et l’assainissement

Mise en contexte par Yves Lador 

Visionner l'intervention (en)
Mme Elodie Tranchez, WaterLex  Lire le résumé  Présentations Powerpoint au format PDF : EPU un bilan international des droits de l'hommeVisionner l'intervention (fr)

Synthèse de la présentation de Élodie Tranchez et présentation de José Parra par Yves LadorVisionner l'intervention (en)

La justice transitionnelle
M. José Parra, consultant, CIFEDHOP Lire le résumé  Présentation Powerpoint au format PDF : Transitional Justice  Visionner l'intervention (en)

Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux au plan national et définir des priorités
M. Yves Lador  Lire le résumé  Présentations Powerpoint au format PDF : EPU un bilan général - L'examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme 

Présentation des ateliers 

Ateliers : Méthodologie pour l’état des lieux et des priorités pour l’EPULire le résuméPrésentation Powerpoint au format PDF par Yves Lador

Vidéos jour 2 - 9e session

La justice transitionnelle : José Parra

Faire un état des lieux et évaluer les progrès
La justice transitionnelle
M. José Parra, consultant, CIFEDHOP 

 

 

Le droit à l’eau et l’assainissement Mme Elodie Tranchez, WaterLex

Faire un état des lieux et évaluer les progrès - Le droit à l’eau et l’assainissement
Mme Elodie Tranchez, WaterLex 

 

 

Les droits des populations vulnérables : Francesco Corradini

Promouvoir une approche inclusive - Les droits des populations vulnérables
M. Francesco Corradini, Franciscan International

Les vidéos ont été retirées à la demande de Francesco Corradini.

Présentation de Elodie Tranchez par Yves Lador

Faire un état des lieux et évaluer les progrès - Le droit à l’eau et l’assainissement

Mise en contexte par Yves Lador

Présentation de M. Paulo de Tarso Lugon Arantes par Yves Lador

Présentation de M. Paulo de Tarso Lugon Arantes Par Yves Lador

Synthèse de la présentation de Élodie Tranchez et présentation de José Parra par Yves Lador

Faire un état des lieux et évaluer les progrès
Le droit à l’eau et l’assainissement (Élodie Tranchez)
La justice transitionnelle (José Parra)

Égalité homme - femme Mme Pooja Patel

Promouvoir une approche inclusive Égalité homme - femme
Mme Pooja Patel, Service international pour les droits de l’homme

 

Interventions jour 3 (9e)

Samedi 25 octobre 2014

L’EPU : un processus éducatif menant à une culture des droits de l’homme

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements audio ou vidéo des interventions en français (fr), en espagnol (es) ou en anglais (en)

Travailler avec la presse et les réseaux sociaux

Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Suisse et de la Cour Européenne des droits de l’homme
M. David Cornut, Amnesty International – Suisse  Lire le résumé

Travailler avec les réseaux sociaux
M. Sébastien Duyck, Université de Laponie, Finlande  Lire le résumé Présentation Powerpoint au format PDF : Working with Social MediasVisionner l'intervention (en)

Exemples d’actions de communication
Visionnement du court métrage Selma (plusieurs fois primé), produit dans la série Droits et Libertés tout courts, 6 courts métrages pour les droits humains (une production Base-court et de l'Association mondiale pour l'École instrument de paix (EIP)

Voir le Court-métrage

Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans le processus de l’EPU

 Lire le résumé

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme
Mme Monique Prindezis, Secrétaire générale, Ecole Instrument de Paix – EIP  Lire le résumé  Partie 1 - Présentation de l'Association mondiale pour l'École instrument de paix (EIP) Partie 2 - La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme

L’expérience de la Chaire Unesco « Droits de l’homme » au Mexique  

Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université de Mexico. Lire le résumé  Présentations Powerpoint au format PDF : La educacion en derechos humanos - La experiencia mexicanaVisionner l'intervention (es)

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis
M. Joshua Cooper  Lire le résumé Visionner l'intervention (en)

Présentation des ateliers 

Ateliers : Étapes utilisant l’EPU pour promouvoir une culture des droits de l’homme Lire le résumé  Présentation Powerpoint au format PDF par Yves Lador 

Vidéos jour 3 - 9e session

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis M. Joshua Cooper

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis
M. Joshua Cooper

L’expérience de la Chaire Unesco « Droits de l’homme » au Mexique Mme Gloria Ramirez

L’expérience de la Chaire Unesco « Droits de l’homme » au Mexique

Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’homme, Université de Mexico. 

Travailler avec les réseaux sociaux : Sébastien Duyck

Travailler avec les réseaux sociaux
M. Sébastien Duyck, Université de Laponie, Finlande

Résumé des interventions 9e session

Présentation des ateliers par Yves Lador

Les ateliers ont pour objets de bien saisir l’économie générale des étapes d’un cycle (de l’EPU) : état des lieux et recommandations par a société civile; bilan de santé national des droits de l’Homme ; échanges et regards extérieurs depuis Genève; retour au pays vers un programme d’action; participation à la mise en œuvres des recommandations et évaluations. Lors de ces ateliers il est également pris en compte la situation dans laquelle se trouve chacun des participants (par ex. coalition nationale ou pas dans son pays, connaissance des effets du 1er cycle, bilan participatif le plus susceptible d’avoir un effet sur le respect des droits de l’Homme, les difficultés à surmonter, les stratégies à développer, les moyens de communication à développer et à faire valoir. Cette dynamique est appelée à se développer en atelier par des témoignages et des échanges d’expérience.

1 - Les réussites et les défis de l’EPU

Les réussites et les défis de l’EPU
M. Roland Chauville, Directeur, UPR-info

M. Roland Chauville, UPR-Info (http://www.upr-info.org/-fr-.html). UPR Info est une organisation non gouvernementale (ONG) située à Genève, Suisse, qui a pour buts de médiatiser l’Examen Périodique Universel (EPU) et de favoriser la bonne participation des différents acteurs du mécanisme, à savoir les États membres des Nations Unies, les ONG, les institutions nationales des droits de l’Homme et la société civile dans son ensemble. Il convient d’abord de souligner que les États sont l’objet d’un nombre important de recommandations formulées à leur intention. Le 2e cycle (depuis 2013) est l’occasion d’apprécier la suite donnée par les États à ces recommandations qui furent portées à leur attention lors du cycle précédent. À ce jour, près de la moitié des recommandations sont entièrement (18 p. cent) ou partiellement (30 p. cent) mises en œuvre. Par ailleurs, comme il fut dit lors de la session précédente, le risque est bien présent de voir se transformer le discours des États en catalogue de bonnes intentions sans suites. Mais l’EPU se veut un processus qui met en exergue l’importance de droits de l’Homme, l’un des trois piliers de l’ONU avec ceux consacrés à « paix et à la sécurité » et au « développement ». Pour assurer éventuellement le succès de ce dispositif, les pressions exercées par la société civile s’avèrent très importantes. Un certain nombre de difficultés persistantes appellent à des actions correctrices, notamment en matière de : i) renforcement du caractère spécifique des recommandations (35 p. cent d’entre elles le seraient – à titre d’exemple, que l’on songe, par exemple, à des campagnes ciblées de sensibilisation contre les mutilations génitales dont sont victimes les filles et les femmes) de manière à ce qu’elles soient suivis d’actions concrètes de la part des États; ii) cohérence des États en ce qui a trait au suivi à accorder aux recommandations qu’ils formulent d’un cycle à l’autre, ce qui plaide en faveur de la mise en œuvre d’un mécanisme de suivi; et iii) réduire les effets pervers de la non coopération persistante des États. Aux plans nationaux cette fois, il convient d’insister sur l’importance de veiller à ce que les actions des différentes instances gouvernementales de même que des différents acteurs de la société civile soient bien coordonnées et que l’intérêt pour les dossiers soulevés dans le cadre de l’EPU soit entretenu en permanence. Comme dans de nombreux autres dossiers, le suivi de recommandations de l’EPU commande souvent des ressources humaines et financières conséquentes, d’où l’importance d’associer tous les acteurs à l’ensemble de la démarche.

2 - Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme

Soutiens et alliances pour l’EPU : les institutions nationales des droits de l’homme
Ms. Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (CIC-INDH)

Le CCI a pour fonctions de i) coordonner à l’échelle internationale les activités des INDH mises sur pied en conformité avec les Principes de Paris ; ii) promouvoir la mise sur pied et le renforcement des INDH ; iii) exercer d’autres fonctions, conformément aux recommandations de ses membres votants (http://nhri.ohchr.org/EN/AboutUs/Governance/Documents/et : http://nhri.ohchr.org/EN/Pages/default.aspx) (en anglais). La fonction particulière des ces institutions nationales des droits de l’Homme est d’établir des liens entre les normes internationales relatives aux droits de l’Homme et leur mise en œuvre sur le terrain. Ce travail nécessite la collecte de sources d’informations indépendantes cependant qu’il conduit à conseiller les autorités gouvernementales, à mobiliser les parlementaires tout en assurant un suivi de l’application des recommandations résultant de l’EPU. À cet égard, l’efficience des réseaux entre pairs ainsi que la pression pouvant être exercées auprès des autorités déterminent du moins en bonne partie la mise en application des recommandations faites aux États dans le cadre de l’EPU. Ces institutions sont également appelées à promouvoir auprès des autorités scolaires et des établissements d’enseignement supérieur le développement de programmes d’éducation aux droits de l’Homme. Comme c’est souvent le cas ailleurs, au sein d’ONG poursuivant des buts similaires, les défis à relever pour garantir la pérennité et l’efficience des interventions reposent principalement sur une bonne gestion des dossiers, la capacité d’anticipation, la connaissance fine des enjeux nationaux, l’indépendance face au pouvoir et une capacité de se prémunir contre d’éventuelles représailles.

3 - Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales

Soutiens et alliances pour l’EPU : les collaborations régionales

 

M. Paulo de Tarso Lugon Arantes, Conectas

M. Arantas tient d’abord à rappeler le contexte historico-politique qui caractérise à ses yeux l’Amérique du Sud. Celle-ci, souligne-t-on, est constitué d’États indépendants depuis deux siècle et n’a donc pas de passé colonial récent. Après avoir subi des dictatures pendant de longues années l’Amérique du Sud en en voie de « re-démocratisation » depuis maintenant deux décennies. Mais cette région demeure contrastée par un développement économique d’une part, mais par de fortes inégalités sociales de l’autre. Citant le Chili, M. Arantas souligne que le suivi des recommandations 2009 par la société civile a porté principalement les infrastructures nationales en matière de droits de l’Homme, l'égalité et la non discrimination, la participation des femmes au plan socio-économico-politique, les populations amérindiennes, le terrorisme les personnes non hétérosexuelles (LGBT). Les actions de la société civile de ce pays ont porté, entre autres, sur i) l’assistance aux victimes de la dictature, ii) le suivi auprès d’ambassades pour faire avancer des dossiers auprès des autorités du pays. Par ailleurs, même si le Chili a accepté la presque totalité des recommandations formulé dans le cadre de l’EPU, il a été constaté le peu de volonté du pays à la appliquer. Pour ce qui est du Brésil, l’on peut observer notamment l’absence de partenaires de la société civile sur le terrain et de plus ou moins bonnes pratiques du pays en matière de suites à donner aux recommandations issues de l’EPU.

M. R Iniyan Il Ango, Forum Asia

Pour sa part, M. Iniyan Il Ango décrit l’un des rôles principaux de Forum Asia - fondé en 1991 à Manille, aux Philippines -, qui consiste à fournir des services professionnels et d’encadrement aux organisations de la société civile en vue de promouvoir et de défendre les droits de l’Homme en Asie en ayant recours notamment à des dispositifs des Nations Unies comme, par exemple, l’EPU (voir : http://www.forum-asia.org/?s=UPR). Cette approche permet de construire des liens entre les ONG de terrain, en Asie, et la présence de Forum Asia, à Genève. C’est ainsi que, à titre d’exemple, M. Iniyan Il Ango a pu faire savoir au Conseil des droits de l’Homme (CDH), à l’occasion d’une séance pléniaire consacrée à l’EPU, la menace qui pèse sur les droits de l’Homme au Cambodge (voir : http://www.forum-asia.org/?p=17420). D’autres interventions de Forum Asia auprès du CDH sont en ligne à l’adresse http://www.forum-asia.org/?s=UPR. Mais il ne faut cependant pas perdre de vue que le but d’ensemble à atteindre est d’élargir les bases nationales des débats (politiques) suscités par la situation des droits de l’Homme dans chaque pays. Et cela de manière à ce que la société civile puisse faire entendre sa voix afin d’inciter les gouvernements à mettre en application les recommandations portés à leur attention dans le cadre de l’EPU. Les succès anticipés d’une telle démarche repose en bonne partie sur la capacité des acteurs de la société civile à constituer des coalitions nationales exerçant leurs compétences à partir du choix d’un certain nombre thématiques porteuses. Au plan régional, cette fois, il paraît important que les membres d’associations puissent se rencontrer périodiquement et discuter des enjeux qui les préoccupent de manière à maintenir leur motivation sur le moyen terme. S’agissant de formation des acteurs de la société civile, il a été signalé qu’elle a atteint un bon niveau de maîtrise des techniques et des enjeux et que désormais il fallait surtout insister sur la mise œuvre des recommandations issues de l’EPU. Au plan genevois, il a été mentionné l’intérêt pour Forum Asia de partager de l’information avec d’autres organisations non gouvernementales de manière à bien connaître les niveaux de volonté des gouvernements à appliquer les recommandations qui leur sont faites par le biais de l’EPU.
 

3- Présentation de « Soutiens et alliances pour l’EPU » par M. Yves Lador

Présentation de M. Yves Lador, directeur du Centre international de formation à l’enseignement des droits de l’Homme et de la paix (CEFIDHOP), Genève. Avant de céder la parole aux deux intervenants, M. Lador rappelle que la coopération entre pairs et diverses organisations de la société civile engagées dans le processus de l’EPU est essentielle pour éviter la fragmentation des actions et par conséquent l’inefficacité des actions à entreprendre. Cela vaut, notamment, pour les réseaux régionaux dont la présente partie du compte rendu est l’objet avec, pour invités, MM. Paulo de Tarso Lugon Arantes, de Connectas (http://connectas.org/en/about-us) (Amérique du Sud) et R. Iniyan Il Ango, de Forum Asia (http://www.forum-asia.org/).

4 - Promouvoir une approche inclusive

Égalité entre les femmes et les Hommes. Mme Pooja Patel, Service international pour les droits de l’Homme (SIDH) http://www.achpr.org/fr/network/ngo/70/)" target="_blank">(http://www.achpr.org/fr/network/ngo/70/)

Cette organisation internationale non gouvernementale a pour objets de i) soutenir les défenseurs des droits de l’Homme aux plans international et régionaux; ii) renforcer le système des droits de l’Homme aux échelles internationales et régionales; iii) mettre en œuvre, initier et soutenir réseaux et coalitions intéressés en la matière. Le processus de l’EPU doit être vu comme continu d’un cycle à l’autre. S’agissant des groupes associs à a société civile, une double stratégie est souvent déployée : se joindre à une coalition nationale (ce qui favorise une prise en compte élargie de dossiers défendus par des regroupements de femmes, entre autres) tout en faisant valoir ses préoccupations à l’échelle individuelle d’un groupe donné et ce, en mettant l’accent sur des cas précis de violations de droits (l’exemple de regroupements de femmes égyptiennes pour la défense de leurs droits est brièvement évoqué). Les aspects combinés de ces deux approches rendraient les l démarchage plus efficace. Par ailleurs, le travail préparatoire sur le terrain est en quelque sorte décisif puisqu’une fois à Genève, à la toute veille d’une session sur l’EPU, il y a peu de marge de manœuvre pour influer sur le cours des choses. Au terme d’une dite session, il faut se demander ce qu’il reste faire de retour dans son pays puisqu’il s’agit d’une dynamique continue : poursuite des dossiers, suivi des recommandations, sensibilisation des médias.

Les droits des populations vulnérables
M. Francesco Corradini, représentant de l’ordre des Franciscains International (FI) 
(voir : http://www.franciscansinternational.org/ ainsi que https://www.facebook.com).

En 1989, FI est officiellement reconnue comme ONG et acquiert en 1995 le statut d’organisme consultatif auprès des Nations Unies. Il s’agit d’une ONG qui se consacre à la lutte aux injustices qui frappent les populations vulnérables et défavorisées – femmes, enfants, peuples autochtones,…). FI vient en aide à ces catégories de populations en vue de les aider à formuler leurs revendications et à défendre leurs droits en particulier dans le cadre de l’EPU. Selon FI, l’EPU est un outil stratégique utilisé en privilégiant une approche juridique basé sur le plaidoyer. L’ONU est le théâtre des interventions de FI qui a ses bureaux à New York et Genève ainsi qu’à Bangkok. Mais les antennes relais de FI sont les franciscains eux-mêmes qui opèrent sur le terrain à travers le monde et qui se font l’écho de l’atteinte aux droits des populations vulnérables. FI intervient auprès des gouvernements pour qu’ils interviennent à leur tour auprès des États avant leur passage à l’EPU. L’ONG agit aussi sur le terrain afin de participer au suivi des recommandations faites à un gouvernement à la suite de ce processus cependant qu’elle offre des formations préparatoires et consécutives à l’EPU et initie des consultations nationales sur le même sujet.

5 - Faire un état des lieux et évaluer les progrès

Le droit à l’eau et l’assainissement
Mme Elodie Tranchez, représentante de WaterLex  
(http://www.waterlex.org/)

Fondée à Genève en 2010, cette organisation internationale non gouvernementale œuvre à définir le cadre de bonne gouvernance de l'eau du futur. WaterLex défend l’idée selon laquelle la gestion de l’eau ainsi que sa gouvernance doivent être inclusives, c’est-à-dire, associer durablement et équitablement à la base les communautés locales à la recherche de l’eau potable. Pour atteindre cet objectif, il faut développer des approches fondées sur les droits de l’Homme où la participation et la redevabilité sont à l’origine de toute action. Une boîte a outils (http://www.waterlex.org/waterlex-toolkit/project-cycle-management/situation-analysis/) permet la saisie d’ensemble des interventions possibles par cycle, à commencer par l’analyse de la situation pour ensuite passer aux phases successives de planification, de budgétisation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation. S’agissant du « droit à l’eau » de son assainissement et de son accès, il convient d’abord, comme dans toute démarche sérieuse de procéder à un état des lieux. Il est soulignée que la situation est honteuse : en 2014 « Environ 2,6 milliards de personnes – soit la moitié du monde en développement – n’ont même pas accès à une latrine simple « améliorée » et 1,1milliard de personnes n’ont aucun accès quel qu’il soit à une source d’eau salubre améliorée. » Cette situation est connue pour les pays dits « lointains », mais elle existe aussi dans une certaine mesure dans des pays développés où nombre de personnes sans domicile fixe, par exemple, ont difficilement accès aux latrines et à de l’eau salubre. Dans les établissements de détention de certains pays d’Europe de l’Est, par exemple, la situation à ce sujet est qualifiée « d’aberrante ». En outre, les sommes consacrées à l’accessibilité et à l’assainissement de l’eau demeurent dérisoires si nous les comparons à celles dépensées pour l’armement et les dépenses militaires. Méthodologiquement cette fois, il convient en tout premier lieu de définir ce qui est entendu comme « droit à l’eau » et à son assainissement. Selon le Comité des droits sociaux, économiques et culturels (ONU), le droit à l’eau consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques ». Les critères d’évaluation de l’accès à l’eau peuvent se lire ainsi : disponibilité, qualité, acceptabilité (par ex. : « sexo-différenciation » des toilettes), accessibilité et son caractère abordable (en terme de coûts). Dans le cadre de l’EPU l’eau devrait être perçue comme un bien public et distribuée justement, en donnant la priorité aux personnes, puisque le facteur humain devrait être à la base de la prise de décision.

La justice transitionnelle. M. José Parra, consultant auprès du CIFEDHOP

Monsieur Parra a dirigé le numéro spécial de la collection Thématique sur « The Human Rights Based Approach : A Field of action for Human Rights Education », 2012. (http://www.ciel.org/Publications/HR_Approach_Climate_2012.pdf).

La justice transitionnelle est l’objet d’une couverture de presse de même qu’elle est très présente au sein des relations internationales. Elle s’applique dans les cas de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Pour une présentation de cas bien documentés, nous renvoyons le lecteur au site du Centre international de la justice transitionnelle (en anglais) : http://www.ictj.org/. Selon les Nations Unies, la justice transitionnelle « englobe l’éventail complet des divers processus et mécanismes mis en œuvre par une société pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation. Peuvent figurer au nombre de ces processus des mécanismes tant judiciaires que non judiciaires, avec (le cas échéant) une intervention plus ou moins importante de la communauté internationale, et des poursuites engagées contre des individus, des indemnisations, des enquêtes visant à établir la vérité, une réforme des institutions, des contrôles et des révocations, ou une combinaison de ces mesures. » (http://www.hcdh-togo.org/fr/pagejt-1-lajusticetransitionnelle.html Voir également : « La justice transitionnelle : une voie vers la réconciliation et la construction d’une paix durable » http://www.ohchr.org/Documents/Countries/Africa/ActesConf2JusticeTransit.pdf

Les fondements de cette justice reposent sur quatre concepts : i) le droit de savoir; ii) le droit à la justice; iii) le droit à la réparation; iv) le droit aux garanties de non répétition. Dans la mesure ou les droits de l’Homme et la culture de ceux-ci se trouvent au centre du processus de l’EPU, ils servent de complément important à la mise en place de la justice transitionnelle parce que c’est une occasion de i) hausser le niveau de conscience face aux crimes perpétrés et de prise en compte des mécanismes pour les dénoncer et obtenir réparation; ii) d’évaluer périodiquement les efforts des États en matière de prévention et de réparation; iii) forger des alliances opportunes.
 

6 - Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux au plan national et définir des priorités

Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux au plan national et définir des priorités

Ce chapitre, présenté par M. Lador se veut une perspective d’ensemble sur l’EPU en tant que tel ainsi qu’une esquisse d’évaluation du processus. À ces égards, le lecteur pourrait consulter avec profit les sources suivantes : IFEX. Guide principal : EPU (https://www.ifex.org/campaigns/tools_resources_upr/fr/); UPR-info : (http://www.upr-info.org/fr); OIF : (http://www.francophonie.org/IMG/pdf/oif-guide-pratique-web.pdf). Au-delà de l’aspect technique du processus, c’est de stratégies qu’il importe de parler, par exemple au plan du choix des procédures (judiciaires, parajudiciaires, politique). Mais aussi au plan des coalitions à mettre en place, d’avoir une base pour pouvoir travailler dans la durée, de pouvoir faire passer le ou les message(s) efficacement, de renforcer la compréhension des droits de l’Homme, de bénéficier de la compréhension du grand public et de pouvoir en tant soit peu évaluer le poids que peut exercer la société civile engagée dans le processus de l’EPU auprès de différentes instances, d’apprécier à sa plus juste mesure possible les perceptions et représentations de telle ou telle catégorie sociale et culturelle face à un même enjeu, de bien situer les débats d’experts dans l’ensemble du processus et de savoir prendre en compte la portée de la dimension politique de l’exercice. Ce sont là des éléments essentiels dans la préparation d’un bilan de la participation, de la contribution et de la force politique de la société civile face à l’EPU. Dans l’esprit d’un bilan évolutif, la présence à Genève de représentants de la société civile n’est qu’un point – important, certes – d’un parcours d’ensemble dont les lignes de départ et d’arrivée se trouvent dans le pays même faisant l’objet de l’EPU. Un parcours qui se veut hautement éducatif, guidé par la volonté de pouvoir assurer l’égalité de droits pour toute personne humaine.

7 - L’EPU : un processus éducatif menant à une culture des droits de l’homme

Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Suisse et de la Cour Européenne des droits de l’homme
M. David Cornut, responsable de campagnes, Amnesty International – Suisse
(http://www.amnesty.ch/fr et https://www.facebook.com/Amnesty.Suisse).

L’invité présente la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), créée en 1949. Cet organe juridictionnel supranational serait en danger. Cette entité s’inscrit au sein d’un forum, le Conseil de l’Europe, créé la même année. Un an plus tard, est signée la Convention européenne des droits de l’Homme, qui entrera en vigueur trois ans plus tard. La Suisse adhérera à cette Convention en 1974. Il s’agit d’un instrument qui a renforcé et défendu les droits de l’Individu en Europe. Mais la montée des populismes, notamment en Suisse et en Hongrie, vient en quelque sorte fragiliser l’État de droit. En Suisse, l’initiative populaire de mise en œuvre émanant d’un parti populiste est acceptée par les autorités politiques du pays, contrevenant ainsi au droit international, souligne-t-on. Ce même parti politique lance aujourd’hui même une autre initiative nécessitant 100 000 signatures en vue de « couper les ponts avec Strasbourg ». Si cette initiative était couronnée de succès, la Suisse, de facto, « sortirait du droit international ». Ce pays s’exposerait alors à des sanctions, et pourrait devoir se retirer du Conseil de l’Europe, au risque de figurer sur le banc des mauvais élèves aux côtés de la Biélorussie. (http://www.humanrights.ch/upload/pdf/140516_La_Suisse_risque-t-elle_de_figurer_a_cote_de_la_Bielorussie_.pdf). C’est dans ce contexte qu’AI-Suisse a lancé une vaste campagne pour rappeler l’importance de la CEDH pour le pays. (http://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/suisse/docs/2014/cedh-amnesty-salue-la-visite-du-president-de-la-cour-de-strasbourg-au-conseil-national). L’opposition aux « standards internationaux » de la Cour européenne se retrouve aussi en Angleterre et en France. Il convient d’analyser ce que veulent ces opposants et comment leur message est perçu par la population. Le vieillissement de la population en Suisse comme en Europe favoriserait cette posture conservatrice. Pour contrer celle-ci, il faut s’adresser directement à la population et discuter avec elle de contre arguments que l’on met de l’avant, par exemple un retour sur la création d’un État de droit et le rôle qu’y joue la démocratie (vue comme la protection de tous, sans exclusives). Il faut aussi parler publiquement (universités, écoles, églises,…) de décisions de la CEDH prises en faveur de la protection des droits en Suisse sans oublier de sensibiliser les médias à ces enjeux.

Travailler avec les réseaux sociaux
M. Sébastien Duyck, spécialiste du droit de l'environnement, co-responsable du groupe de travail « changement climatique et droits de l'Homme » de la Convention cadre de l'ONU sur le changement climatique (UNFCCC), Université de Laponie, Finlande

Uniquement à titre indicatif, nous invitons le lecteur à consulter le site : International Media Support (http://www.mediasupport.org/), un article sur la place des médias sociaux dans l’information journalistique (http://www.ina-expert.com/e-dossier-de-l-audiovisuel-journalisme-internet-libertes/la-place-des-reseaux-sociaux-dans-l-information journalistique.html) ainsi que « Réseaux sociaux : un nouveau média pour l'exercice et la promotion des libertés fondamentales? » (http://www.spidh.org/uploads/media/Reseaux_sociaux_et_libertes_fondamentales.pdf). Le recours aux réseaux sociaux permet, dans un aller-retour permanent, de faire entendre la voix de la société civile autant au plan domestique qu’à l’échelle des Nations Unies lorsque, par exemple, les gouvernements sont réunis au sein du Conseil des droits de l’Homme en vue de l’EPU d’une part et lorsqu’ensuite ils ont à mettre en œuvre dans leur pays les recommandations dont ils ont été l’objet lors dudit examen. Le rôle d’information et de sensibilisation de l’opinion publique par le truchement de ces réseaux doit attirer l’attention autant des journalistes que des gouvernements. La crédibilité des sources d’information de même que la relation de confiance entre ces réseaux et les destinataires de ces savoirs diffusés importe grandement. Notons également certaines façons d’intervenir, sachant par ailleurs que ceux et celles à qui est destinée l’information sauront sans doute apprécier que celle-ci soit présentée sous une forme attrayante (« strory telling », par ex.) qui puisse inviter à l’action tout en précisant la portée et la limite du champ d’intervention. Sachant par ailleurs que les publics sont différents et variés (syndicats, corporations, groupes d’intérêt, simples individus, etc. - tout en tenant compte de leurs espaces socio-géographique respectifs de vie -), il convient d’adapter l’information en conséquence tout en cultivant le sens de l’événement et en préservant l’économie générale de l’intention d’origine. À ce titre, l’on pourra recourir à différents moyens de diffusion (Twitter, Facebook, plateformes d’échanges, etc.) dont la palette va grandissante avec l’évolution continue des technologies de l’information et de la communication. Un travail conséquent sur le long terme commande également une politique et une stratégie d’évaluation et de suivi de l’ensemble des actions menées.

8 - Intégrer l’éducation aux droits de l’homme dans le processus de l’EPU

Cette séance fut consacrée à la projection du court métrage de fiction « Selma », de Bernie Foster, qui raconte l’histoire d’une jeune femme à la recherche d’une place d’apprentissage et ses difficultés à y parvenir. Son nom – Krtic – révèle qu’elle est d’origine étrangère, des Balkans plus précisément. Les difficultés qu’elle rencontre et les refus qu’elle essuie l’amènent à penser que ce sont peut-être ses origines étrangères qui en sont la cause. De guerre lasse, elle décide d’aller à Strasbourg- pourquoi Strasbourg ? - pour revendiquer le droit au travail qu’elle estime être le sien. (L’intégrale in : http://portail-eip.org/Fr/Publications/DVD/Resumes/Bernie.htm.

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’Homme (DEFDH), Mme Monique Prindezis, Secrétaire générale, Association mondiale pour l’École instrument de Paix (EIP) (http://portail-eip.org/ et http://www.veille-eip.org/).

L’EIP est une organisation internationale non gouvernementale fondée à Genève, en 1967. Elle est dotée d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), de l'UNESCO, de l’Organisation Internationale du travail (OIT), de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), du Conseil de l'Europe et de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples. Elle conduit des activités dans le domaine de l'éducation aux droits de l'Homme, à la paix et à la citoyenneté. L’EIP a participé activement aux travaux entourant la préparation de la DFEDH (http://veille-eip.org/fr/content/declaration-des-nations-unies-sur-leducation-et-la-formation-aux-droits-de-lHomme). Le 25 mars 2011 le Conseil des droits de l'Homme a clos les travaux de sa seizième session. Au cours de cette session, ledit Conseil a adopté à l'unanimité la Déclaration des Nations Unies sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme (http://portail-eip.org/Fr/Divers/2011/Declaration_EDH.pdf), en recommandant à l'Assemblée générale de l'adopter à son tour (ce qui sera fait la même année). Le Comité consultatif du Conseil des droits de l'Homme, puis le groupe de travail à composition non limitée sur le projet de déclaration des Nations Unies sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme ont mené les travaux sur ce projet. Cette Déclaration est le produit d’un compromis imposé par des États qui ont notamment refusé une des propositions phares du groupe préparatoire qui voulait que l’éducation et la formation aux droits de l’Homme soit reconnue comme un droit fondamental.

L’expérience de la Chaire Unesco « Droits de l’homme » au Mexique. Mme Gloria Ramirez, Chaire Unesco des droits de l’Homme, établie en 1997 à Université autonome de Mexico et membre de l’Académie mexicaine des droits de l’homme.

L’objectif principal de ce lieu est de promouvoir un échange d'expériences, d'approches et de réflexion interdisciplinaires sur les contenus et la méthodologie de l'éducation aux droits de l'Homme et son articulation au programme universitaire. Cette chaire a établi des partenariats à l’Étranger, notamment avec l’Université de la Plata, en Argentine, et l’Institut interaméricain des droits de l’homme, au Costa Rica. http://www.unesco.org/fr/university-twinning-and-networking/access-by-region/latin-america-and-the-caribbean/mexico/unesco-chair-in-human-rights-140/ Une interview (en anglais) de Mme. Ramirez : http://www.ifuw.org/members-login/tools-resources/membership-development/interview-with-dr-gloria-ramirez/

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis
M. Joshua Cooper (http://www.ushrnetwork.org/)

Exposé M. Joshua Cooper, coordinateur au nom de cette organisation depuis Genève du 1er cycle de l’EPU et co-président, lors du 2e cycle, de l’équipe responsable de l’EPU dont le but consista à fédérer les forces de la société civile états-unienne. Ce fut dès lors l’occasion de visiter des établissements d’enseignement du pays de manière à pouvoir associer ses membres à l’EPU. Une rencontre avec Mme Tibbits, du Teachers College de l’Université Columbia, à New York, évoqua l’importance d’inclure l’éducation et la formation aux droits le l’Homme (EFDH) au nombre des sujets à prendre en compte lors de la formulation de recommandations relatives à l’EPU. Des rencontres ultérieures (San Francisco, New York et Boston) ont permis d’approfondir les discussions autour des conceptions de l’EFDH et mis en lumière différentes expériences qui avaient déjà cours dans le domaine de cette éducation. D’autre part, il a été constaté qu’il n’existe pas d’orientations nationales en matière d’EFDH et que cette lacune à combler pourrait faire l‘objet d’une recommandation. La prise en compte de l’EFDH dans les programmes consacrés aux études sociales est inégale, voire inexistante, selon les États. Diverses consultations à l’échelle du pays ont par ailleurs permis une meilleure prise de conscience de l’importance de l’EPU tout en faisant connaître des initiatives porteuses qui ont cours actuellement en matière d’EFDH. D’autre part, à Genève, des rencontres avec divers représentants d’autres pays laissent supposer qu’ils pourraient interroger les États-Unis en matière d’EFDH lors de l’examen de ce pays au Conseil des droits de l’Homme, ce qui aussi, peut faire évoluer le dossier…et les mentalités.

9 - Présentation de l’atelier de clôture, par M. Yves Lador

Présentation de l’atelier de clôture, par M. Yves Lador

Ce dispositif a pour objet, en guise de synthèse, la revue par les participants de l’ensemble de la démarche relative à l’EPU. Bref retour sur les cinq temps forts présentés antérieurement au cours de la session : i) état des lieux par la société civile de la situation des droits de l’Homme dans le pays; ii) établissement d’un « bilan santé » de ces droits; iii) échanges à l’échelle internationale à Genève lors de la session du Conseil des droits de l’Homme consacrée à l’EPU; iv) retour au pays et élaboration d’un programme d’action; v) participation à mise en œuvre dudit programme et évaluation. Les participants sont invités à présenter quelques éléments de réponse aux questions suivantes : quelles sont les perceptions négatives par rapport aux droits de l’Homme auxquelles nous pouvons être confrontés et celles, positives, sur lesquelles nous pouvons compter? Quels sont les moyens d’information et de sensibilisation les plus efficaces?

Atelier - Méthodologie pour l’état des lieux et des priorités pour l’EPU

Ateliers. Méthodologie pour l’état des lieux et des priorités pour l’EPU. Démarche proposée par M. Yves Lador.

Réunis en petits groupes, les participants sont invités à se pencher sur les éléments de discussion suivants. i) Quel serait le bilan participatif le plus adéquat pour dresser un tableau de l’état des droits fondamentaux dans votre pays? ii)
Quel serait (aient), selon vous, le ou les bilan(s) participatif(s) le(s) plus pertinent(s) en vue du prochain EPU? iii) Pourquoi? Qui devrait être partie au processus? Quelle pourrait être la méthode utilisée?

Résumé des expériences des coalitions nationales

Tunisie

En 2008 - et compte tenu du contexte politique de l’époque -, seules des associations « fantoches » proches de l’ancien régime ont participé au processus. Après la révolution, en 2011, des acteurs de la société civile, bénéficiant de l’aide technique du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies, ont commencé « à travailleur sur le sujet ». Ensuite, l’aide du CODAP (http://codap.ifaway.net/) depuis Genève a permis à un délégué tunisien de la société civile de faire quelques rencontres avec, entre autres, des membres de la diplomatie. Grâce à ces rencontres, une recommandation fut faite au CDH sur l’amélioration de la condition des personnes handicapées en Tunisie. Par ailleurs, trois recommandation demeurent en suspens jusqu’à nouvel ordre soient : l’égalité d’héritage, la dépénalisation de l’homosexualité et l’abolition de la peine de mort. En 2012, un regroupement d’organisations de la société civile a participé à l’élaboration du rapport EPU. Par ailleurs, l’exercice fut de courte durée et ne permit donc pas la maîtrise de l’ensemble du processus cependant que la formation audit processus ne put s’étendre à l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme à l’échelle du pays. Le suivi du processus semble en voie de réalisation, mais un manque de formation à ce jour constitue un impedimenta non négligeable. Le renforcement des capacités des associations est à l’ordre du jour. La création d’un observatoire tunisien de l’EPU pourrait contribuer grandement à la maîtrise de l’ensemble du processus et de ses conséquences.

Sierra Leone

Le Conseil des droits de l’Homme a apporté un soutien technique au gouvernement en vue de sa participation à l’EPU en 2011. La société civile a également bénéficié de l’aide du même Conseil en vue de la rédaction d’un rapport de nature consultative. Deux recommandations ne furent pas acceptées par le gouvernement, soient la décriminalisation de l’homosexualité et l’interdiction des mutilations génitales chez la femme. Après la session de l’EPU, une réunion des partenaires eut lieu dans le pays pour dessiner une stratégie visant l’application des recommandations et induire la progression des dossiers à partir du choix de thématiques. Il fut par ailleurs convenu de regrouper les recommandations provenant à la fois de la commission sierra-léonienne « Vérité et Réconciliation » (http://codap.ifaway.net/) depuis Genève a permis à un délégué tunisien de la société civile de faire quelques rencontres avec, entre autres, des membres de la diplomatie. Grâce à ces rencontres, une recommandation fut faite au CDH sur l’amélioration de la condition des personnes handicapées en Tunisie. Par ailleurs, trois recommandation demeurent en suspens jusqu’à nouvel ordre soient : l’égalité d’héritage, la dépénalisation de l’homosexualité et l’abolition de la peine de mort. En 2012, un regroupement d’organisations de la société civile a participé à l’élaboration du rapport EPU. Par ailleurs, l’exercice fut de courte durée et ne permit donc pas la maîtrise de l’ensemble du processus cependant que la formation audit processus ne put s’étendre à l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme à l’échelle du pays. Le suivi du processus semble en voie de réalisation, mais un manque de formation à ce jour constitue un impedimenta non négligeable. Le renforcement des capacités des associations est à l’ordre du jour. La création d’un observatoire tunisien de l’EPU pourrait contribuer grandement à la maîtrise de l’ensemble du processus et de ses conséquences. 4.1.4.2 Sierra Leone. Le Conseil des droits de l’Homme a apporté un soutien technique au gouvernement en vue de sa participation à l’EPU en 2011. La société civile a également bénéficié de l’aide du même Conseil en vue de la rédaction d’un rapport de nature consultative. Deux recommandations ne furent pas acceptées par le gouvernement, soient la décriminalisation de l’homosexualité et l’interdiction des mutilations génitales chez la femme. Après la session de l’EPU, une réunion des partenaires eut lieu dans le pays pour dessiner une stratégie visant l’application des recommandations et induire la progression des dossiers à partir du choix de thématiques. Il fut par ailleurs convenu de regrouper les recommandations provenant à la fois de la commission sierra-léonienne « Vérité et Réconciliation » (http://www.trial-ch.org/fr/ressources/commissions-verite/afrique/sierra-...) et celles émanant du processus de l’EPU. Un comité de coordination nationale a été crée en vue d’assurer un suivi de l’ensemble des recommandations. Mais il reste que l’EPU est peu ou prou connu à un haut niveau de prise de décision politique. Le temps presse, car il faudra atteindre un bon niveau de préparation en vue de la participation du pays à l’EPU à la mi-2015. 4.1.4.3 Guinée-Conakry. Le pays - alors dirigé par un système militaire de transition - a passé l’EPU pour la première fois en 2010. Dans ce contexte, le Centre guinéen de promotion et de protection des droits de l’Homme (CPDH) (http://cpdh.ifaway.net/qui-sommes-nous/) a organisé un atelier préparatoire à l’attention de a société civile et des consultations furent conduites par la coordination des organisations de défense des droits de l’Homme (CODH). Étonnamment, le pays a consenti à la majorité des recommandations formulées à son égard. Par la suite, la CODH a tenu des ateliers de « restitution » dans la capitale et ailleurs. Après la tenue dés élections, le pays a continué de connaître des tensions pendant au moins une année durant, ce qui aurait empêché les organisations d’assurer le suivi des recommandations sans compter par ailleurs la méconnaissance du processus même de l ‘EPU par nombre d’acteurs parties au processus. En prévision du passage du pays au 2e cycle de l’EPU en janvier 2015, le ministère des Droits de l’Homme tient des consultations auprès de la société civile et ce en vue de l’adoption du « rapport national ». C’est dans ce contexte évolutif que les organisations guinéennes se disent mieux préparées qu’auparavant à jouer un rôle actif avant, pendant et après la tenue de ce 2e cycle. Pour faciliter la compréhension du processus, il est prévu la i) traduction en langues nationales des principaux éléments de contenus en cause ainsi qu’un ii) « renforcement des capacités » des enseignants et des parlementaires. 4.1.4.4 Niger. Le participant est membre de la Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites (http://www.bibliomines.org/fileadmin/tx_bibliodocs/Niger_Session1.pdf) En prévision de l’EPU 2011 (le pays est alors en période de transition militaire), des séances d’information ont eut lieu et les autorités ont mis en place un comité vue de la rédaction du rapport. En 2012, un plan d’action de mise en œuvre est soumis à la réflexion par les autorités du pays. La coordination fut confiée à la Direction générale des droits de l’Homme. Il découle de cette structure une dynamique de consultations où s’expriment attentes et recommandations (notamment sur la traite des personnes) entres autres en prévision du passage du pays au 2e cycle de EPU en 2016. 4.1.4.5 Kirghizstan. Les participants de ce pays sont membres de « Spravedlivost » (http://www.osce.org/hcnm/121040) et de « Human Rights Group » (http://www.yhrg.kg/en/programmy-2/promotion-of-civic-initiatives-program). Au terme du 1er cycle, le gouvernement a accepté la plupart de recommandations en partie du moins, sans doute pour embellir son image. Par ailleurs, personne ne semble connaître, au sein des autorités, la structure chargée de la mise en œuvre des recommandations. Des groupes de travail composés d’organisations non gouvernementales ont par ailleurs été constitués en vue d’assurer un suivi des recommandations faisant valoir au passage que le pays a avalisé la plupart des recommandation. La société civile demeure dans l’attente des décisions des autorités." target="_blank">http://www.trial-ch.org/fr/ressources/commissions-verite/afrique/sierra-leone.html) et celles émanant du processus de l’EPU. Un comité de coordination nationale a été crée en vue d’assurer un suivi de l’ensemble des recommandations. Mais il reste que l’EPU est peu ou prou connu à un haut niveau de prise de décision politique. Le temps presse, car il faudra atteindre un bon niveau de préparation en vue de la participation du pays à l’EPU à la mi-2015.

Guinée-Conakry

Le pays - alors dirigé par un système militaire de transition - a passé l’EPU pour la première fois en 2010. Dans ce contexte, le Centre guinéen de promotion et de protection des droits de l’Homme (CPDH) (http://cpdh.ifaway.net/qui-sommes-nous/) a organisé un atelier préparatoire à l’attention de a société civile et des consultations furent conduites par la coordination des organisations de défense des droits de l’Homme (CODH). Étonnamment, le pays a consenti à la majorité des recommandations formulées à son égard. Par la suite, la CODH a tenu des ateliers de « restitution » dans la capitale et ailleurs. Après la tenue dés élections, le pays a continué de connaître des tensions pendant au moins une année durant, ce qui aurait empêché les organisations d’assurer le suivi des recommandations sans compter par ailleurs la méconnaissance du processus même de l ‘EPU par nombre d’acteurs parties au processus. En prévision du passage du pays au 2e cycle de l’EPU en janvier 2015, le ministère des Droits de l’Homme tient des consultations auprès de la société civile et ce en vue de l’adoption du « rapport national ». C’est dans ce contexte évolutif que les organisations guinéennes se disent mieux préparées qu’auparavant à jouer un rôle actif avant, pendant et après la tenue de ce 2e cycle. Pour faciliter la compréhension du processus, il est prévu la i) traduction en langues nationales des principaux éléments de contenus en cause ainsi qu’un ii) « renforcement des capacités » des enseignants et des parlementaires.

Niger

Le participant est membre de la Commission nationale de collecte et de contrôle des armes illicites (http://www.bibliomines.org/fileadmin/tx_bibliodocs/Niger_Session1.pdf) En prévision de l’EPU 2011 (le pays est alors en période de transition militaire), des séances d’information ont eut lieu et les autorités ont mis en place un comité vue de la rédaction du rapport. En 2012, un plan d’action de mise en œuvre est soumis à la réflexion par les autorités du pays. La coordination fut confiée à la Direction générale des droits de l’Homme. Il découle de cette structure une dynamique de consultations où s’expriment attentes et recommandations (notamment sur la traite des personnes) entres autres en prévision du passage du pays au 2e cycle de EPU en 2016.

Kirghizstan

Les participants de ce pays sont membres de « Spravedlivost » (http://www.osce.org/hcnm/121040) et de « Human Rights Group » (http://www.yhrg.kg/en/programmy-2/promotion-of-civic-initiatives-program). Au terme du 1er cycle, le gouvernement a accepté la plupart de recommandations en partie du moins, sans doute pour embellir son image. Par ailleurs, personne ne semble connaître, au sein des autorités, la structure chargée de la mise en œuvre des recommandations. Des groupes de travail composés d’organisations non gouvernementales ont par ailleurs été constitués en vue d’assurer un suivi des recommandations faisant valoir au passage que le pays a avalisé la plupart des recommandation. La société civile demeure dans l’attente des décisions des autorités.

Former une coaltion pour analyser un plus grands nombre de thématiques liées aux droits de l'Homme lors de l'EPU.

A l’issus de l’Examen périodique universel d’Haïti en octobre 2011, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a fait 136 recommandations à l’Etat haïtien en avait seulement accepté122.

2. En mars 2014 le gouvernement haïtien à travers le comité interministériel des droits de la personne (CIDP) avait présenté un rapport de mi-parcours sur les progrès réalisés dans le cadre de l’implémentation des recommandations de l’EPU. Une subdivision de dix-huit thématiques ont été faites, à savoir : renforcement de la Police Nationale d’Haïti, réforme de la justice, institution nationale des droits de l’homme, conditions de détention, application de la loi sanctionnant la corruption, ratification des instruments internationaux, politique publique, droit à l’alimentation, droit à l’éducation, traites des êtres humains, lutte contre l’impunité, logement convenable et service sociaux de base, violence contre les femmes, discrimination contre les femmes, droits de l’enfant, droits des personnes handicapées, personnes déplacées, l’état civil et l’identification nationale.

3. Ce rapport de la COHADH-EPU est élaboré sous la direction du CARDH et de CPD, se veut être une contribution au processus qui reflète entre autres certains aspects pertinents qui n’ont pas été soulevés en 2011.

4. Le présent rapport se porte sur six thématiques :

KOURAJ : une organisation de droits humains qui se donne comme objectif de lutter contre toutes les formes de discriminations basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en Haïti. VHDH : La Vision haïtienne des droits humains se focalise sur le monitoring, les enquêtes dans les centres de détention, protection et accompagnement des victimes des violations des droits de l’homme.

ACROPDDH : Action concertée pour la promotion et la défense des droits humains est une association qui lutte pour un Etat de droit en Haïti., Elle contribue dans le monitoring des droits civils et politiques, assiste et défend les victimes de violation des droits de l’homme.

Voici la liste des organisation membre de la coalition: C.P.D : Combite pour la paix et le développement est une organisation non gouvernementale spécialisant dans les droits de l’homme, particulièrement le monitoring et l’accompagnement des enfants, des femmes et des filles victimes de violence, et le monitoring des exactions policières.

FRADES : Fonds réseaux d’aide pour le Développement et social est une organisation non-gouvernementale de droits humains travaillant avec les femmes et les filles victimes de violence sexuelle. Elle s’engage à promouvoir les droits économiques et sociaux dans la commune de Croix des Bouquets.

CARDH : Centre d’analyse de recherche en droits humains est une organisation haïtienne s’engageant dans la cause des droits humains et des libertés fondamentales. Ses actions s’articulent autour de trois axes : promotion des normes de droits humains comme moyen pour construire une société haïtienne démocratique et respectueuse des principes de l’état de droit ; recherche et la production dans le domaine des droits humains; renforcement des capacités de l’Etat et de la société civile en matière de droits humains.

10ème session de formation à l'EPU

10e Session internationale de formation à  l'Examen Périodique Universel (EPU)  du Conseil des droits de l'homme de l’ONU, pour la société civile et le monde l’éducation

Genève, du 27 octobre au 2 novembre 2015

« Vers une culture des droits de l’homme : le rôle de l’EPU »

Cette formation s’adresse aux membres de la société civile et du monde de l’éducation. Elle offre une connaissance de l’examen périodique universel (EPU) afin de l’utiliser comme levier de débat public, de sensibilisation et d’éducation aux droits de l’homme.

Pourquoi l’EPU ?

L'Examen Périodique Universel (EPU) est largement reconnu comme une des grandes innovations issues de la création du Conseil des droits de l'homme. Cet examen régulier des droits de l’homme dans chaque Etat par les autres Etat est toutefois davantage qu’une simple procédure intergouvernementale. Ce mécanisme est celui qui mobilise le plus l’attention des médias et du public d’un pays, lors de son examen.

Ainsi, au-delà de la procédure formelle, l'EPU offre une opportunité de débat public, de mobilisation sociale, de sensibilisation et d’éducation en matière de droits fondamentaux qui peuvent contribuer à renforcer une culture des droits fondamentaux.

C’est pourquoi la société civile, y compris les milieux éducatifs, est amenée à développer une gamme d'activités complémentaires à la procédure elle-même, visant à faire connaître, à promouvoir et, in fine, à protéger les droits fondamentaux de l’être humain.

A cet égard, les premiers et seconds cycles présentent de nombreux exemples de formes variées d’information, de sensibilisation et de mobilisation publique, notamment par les coalitions de la société civile, souvent créées pour contribuer aux EPU.

Cette formation a pour objectif :

La session de formation se déroule en 5 modules

  1. Pré-session d’approfondissement de connaissances du mécanisme de l’EPU ;
  2. Promotion et protection des droits : succès et défis de l’EPU ;
  3. Faire de l’EPU un état des lieux et un bilan collectif en matière de droits de l’homme ;
  4. L’EPU, un levier de sensibilisation et de débat public pour une culture des droits de l’homme ;
  5. L’EPU une opportunité éducative pour les droits de l’homme ;
  6. Participation à une session EPU à l’ONU ;
  7. Elaboration de stratégie d’action autour de l’EPU.

La session se déroule en 2 langues et accueille environ 25 personnes en provenance de tous les continents.

Programme

Documentation remise aux participants 10e session

Liste des documents remis aux participants à la 10ème session internationale de formation à l'EPU pour les acteurs de l'éducation et de la société civile

1 - Résolution 60 251 établissant le Conseil des droits de l'homme
2 - Résolution 16 1 Déclaration sur l'éducation et la formation aux droits de l'homme
3 - OHCHR Travailler avec les programme des NU. Manuel pour la société civile
4 - L'EPU en bref (en anglais)
5 - Nouvelles modalités pour l'EPU second cycle
6 - Calendrier complet du 2e cycle de EPU
7 - Troika de la 23eme session
8 - Programme de la 23eme session EPU
9 - UPR Training Manual English - Carter Center UPR Info
10 - Contribution écrite des ONG à l'EPU
11 - Do civil society organizatiion suggested recommendations matter (En anglais)
12 - EPU Guide pratique pour la société civile (HCNUDH)
13 - EPU Guide pratique. Plan de mise en oeuvre des recommandations et des engagements des Etats (OIF, Paris)
14 - UPR - Civil society follow-up kit (En anglais) 
15 - Guidelines for human rights education for hunman rights activists
16. EDH dans les sytèmes scolaires. recueil de bonnes pratiques
17 - Guidelines on HR education for secondary school system
18 - Guide_ faire progresser les droits de l'enfant
19 - Childen rights governance. Guide de plaidoyer EPU
20 - Guide pour les ONG qui accompagnent les enfants dans la préparation de rapports
21 - 100 et 1 mots pour l'éducation aux droits de l'homme
22 - Education aux droits de l'homme_ questions et reponses
Liste sites et liens utiles pour les mises a jour et le suivi

Déroulement de la 10e sesssion

Cette rubrique permet d'accéder au contenu de la 10e session de formation à l'EPU du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile : enregistrements vidéo des interventions et des discussions, présentations Powerpoint, résumés et rapports d'ateliers.

Cliquer sur chacune des journées pour accéder à la documentation et aux enregistrements audio et vidéo

Programme 

Mardi 27 octobre

10h00-10h15

Ouverture, accueil et présentation de la session 
M. Yves Lador, Directeur du CIFEDHOP 
Mr. Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

10h15-12h30

Introduction au Conseil des droits de l'homme et à l'Examen périodique universel (EPU
Mr Yves Lador
Mr. Joshua Cooper (en groupes linguistiques)

14h30-16h00 L’EPU, une procédure évolutive 
Aoife Hegarty, UPR Info
16h30-17h30

L’EPU, les défis du terrain 
Adrien-Claude Zoller, GE-DR 
Nicolas Agostini, FIDH Fédération internationale des Ligues de droits de l’homme

17h30-18h00 “Tour de table”des participantes et participants

Mercredi 28 octobre

EPU : IDENTIFIER LES PRIORITES ET MOBILISER LA SOCIETE CIVILE

9h00-10h30

Les droits des populations vulnérables 
- Budi Tjahjono, Franciscan International 
Le droit à l’éducation dans l’EPU : HRE2020 
- Joshua Cooper

11h00-12h30

Protéger l’espace de la société civile 
- Renate Bloem, CIVICUS

14h00-15h30

Les droits des peuples autochtones 
- José Parra, Consultant et chercheur indépendant; spécialiste des droits des peuples autochtones. 

L'égalité des genres
Anne Guyaz, Directrice de la Coordination post Beijing des ONG Suisses

16h00-17h30 Ateliers : Partage d’expériences des coalitions nationales
Jeudi 29 octobre

L’EPU, UN BILAN COLLECTIF DES DOITS DE L’HOMME

9h00-10h30

Soutiens et alliances pour l’EPU 
Les collaborations régionales 
- Jeremy Smith, Institut Cairo

11h0012h30

Les institutions nationales des droits de l’homme 
- Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)
- Francess Piagie Alghali, Commission des droits de l’homme de la Sierra Leone

14h00-15h30 Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux 
Le droit à l’eau et à l’assainissement 
- Elodie Tranchez WaterLex 
Faire un état des lieux collectif et établir des priorités 
- Yves Lador
 

Vendredi 30 octobre

L’EPU : UN LEVIER DE COMMUNICATION

9h00-10h30

Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Suisse et de la Cour Européenne des droits de l’homme 
- David Cornut, Amnesty International – Suisse

11h00-12h30 Travailler avec les réseaux sociaux 
- Sébastien Duyck, Université de Laponie, Finlande
14h00-15h30 Exemples d’actions de communication 
True Heros Films
16h00-17h30

Ateliers : faire de l’EPU un débat public

Samedi 31 octobre

L’EPU : UN INSTRUMENT D’EDUCATION AUX DROITS DE L’HOMME

9h00-10h30 La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme 
- Monique Prindezis, Secrétaire générale, Ecole Instrument de Paix – EIP 
Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme 
- Nataliia Stupnytska, Organisation pour la Sécurité et la Coopération in Europe (OSCE)
L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis 
- M. Joshua Cooper
11h00-12h30 Ateliers : utiliser l’EPU en éducation aux droits de l’homme
20h00 Soirée repas

 

Lundi 2 novembre

PARTICIPATION A LA 23E SESSION DE L’EPU, Palais des nations, Salle XX 

9h00-12h30 EPU de la Micronésie
14h30-16h30 EPU du Liban
17h30-19h00 Séance de clôture et Réception Centre d’accueil de la Genève internationale (Cagi), La Pastorale

 

 

Interventions jour 1 (10e)

Mardi 27 octobre

EPU: SUCCES ET DEFIS

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements vidéo des interventions en français (fr) ou en anglais (en)

Ouverture, accueil et présentation de la session 

M. Yves Lador, directeur du CIFEDHOP
Mr. Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOPMme Monique Prindezis, Conseil de fondation du CIFEDHOP

Introduction au Conseil des droits de l'homme et à l'Examen périodique universel (EPU)
Mr Yves Lador  Lire le résumé (fr)  Présentation Powerpoint au format PDF : Le Conseil des droits de l'homme Yves Lador 

Mr. Joshua Cooper (en groupes linguistiques)

L’EPU, une procédure évolutive
Aoife Hegarty, UPR Infos 

 Lire le résumé (fr)   Présentation Powerpoint au format PDF : The Universal Periodic Review: Achievements and Challenges

 Présentation Powerpoint au format PDF : Starting all over again? An analysis of the links between 1st and 2nd cycle UPR recommendations

 Présentation Powerpoint au format PDF : La procédure EPU Yves Lador

L’EPU, les défis du terrain
Adrien-Claude Zoller, GE-DR
Nicolas Agostini, FIDH Fédération internationale des Ligues de droits de l’homme  Lire le résumé (fr)  Visionner l'intervention (fr) 

“Tour de table”des participantes et participants

L’EPU, les défis du terrain : Nicolas Agostini H et Adrien-Claude Zoller

Veuillez nous excuser de la mauvaise qualité de la bande son.

 

Résumé des interventions jour 1, 10e session

1 - Introduction au Conseil des droits de l'homme et à l'Examen périodique universel (EPU). MM. Yves Lador et Joshua Cooper
Présentation factuelle d’après M. Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Il s’agit d’une présentation d’ensemble du Conseil, qui comprend a) un bref historique, de la place dudit Conseil au sein de la structure onusienne et en particulier de l’Assemblé générale, b) des sessions régulières et spéciales que tient le Conseil, c) des organismes subsidiaires et des d) ordres du jour. Pour plus de détails : http://epu-upr.org/epu-upr.org/sites/default/files/Conseil-Lador.pdf

2 - L’EPU, une procédure évolutive. Mme. Aoife Hegarty, UPR info (http://www.upr-info.org/fr) et M. Yves Lador. Présentations en Power Point de l’EPU :

3- L’EPU, les défis du terrain. MM. Nicolas Agostini, FIDH (https://www.fidh.org/fr) et Adrien-Claude Zoller, Genève pour les droits de l’homme (GDH) (http://www.gdh-ghr.org/).

Regard critique de M. Agostini sur la portée réelle des recommandations formulées dans le cadre de l’EPU (ex. : recommandations sans effets parce que dénuées d’obligations ou recommandations formulées avec précision sur un objet précis et conduisant à une obligation de la part de l’État concerné.). Mise en contexte de l’EPU dans le cadre de l’ensemble des dispositifs onusiens des droits de l’homme. Rester vigilants face à des tentatives de « délégétimation » du processus l’EPU et de qu’il peut entraîner, de la part de certains États. M. Zoller, pour sa part, invite la société civile à réclamer auprès des États davantage de transparence, citant l’opacité de certains d’entre eux et dénonçant, à la limite, les tentatives de secondariser le processus de l’EPU. Voir l’intégrale des exposés in : http://epu-upr.org/epu-upr.org/?q=fr/content/l-epu-les-defis-du-terrain-nicolas-agostini-h-et-adrien-claude-zoller

 

Interventions jour 2 (10e)

Mercredi 28 octobre

EPU : SUCCÈS ET DÉFIS

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements vidéo des interventions en français (fr) ou en anglais (en)

Les droits des populations vulnérables
Budi Tjahjono, Franciscan International  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (en) Présentation au format PDF : Bringing the voice of those who are marginalized

Le droit à l’éducation dans l’EPU : HRE2020
- Joshua Cooper  Lire le résumé (fr)Visionner l'intervention (en)  Présentation au format PDF : Human rights education - Submission to the un universal periodic review 22nd session

Protéger l’espace de la société civile
Renate Bloem, CIVICUS  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (en)  Présentation au format PDF :  Current trends on closing Civic Space and Impacts on UPR

Les droits des peuples autochtones
José Parra, Consultant et chercheur indépendant; spécialiste des droits des peuples autochtones.  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (fr)  Présentation Powerpoint au format PDF : Indigenous peoples’ human rights

Synthèse de l'intervention de José Parra par Yves Lador Visionner l'intervention (fr-en)

Réponses de José Parra aux questions des participants Visionner l'intervention (en) 

L'égalité des genres
Anne Guyaz, Directrice de la Coordination post Beijing des ONG Suisses. Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention  Présentations Powerpoint au format PDF : The United Nationsand the women’s human rights

Réponses de Anne Guyaz aux questions de participantsVisionner l'intervention 

Ateliers : Partage d’expériences des coalitions nationales

Égalité des genres / Gender equality : Anne Guyaz

Égalité des genres / Gender equality
Anne Guyaz est Directrice de la Coordination post Beijing des ONG Suisses

Réponses de Anne Guyaz aux questions de participants

Synthèse de l'intervention de Anne Guyaz par Yves Lador

Les droits des peuples autochtones : José Parra

Synthèse de l'intervention de José Parra par Yves Lador

Réponses de José Parra aux questions des participants

Protéger l’espace de la société civile : Renate Bloem

Suite ci-dessous 

Les droits des populations vulnérables : Budi Tjahjono

Les droits des populations vulnérables
Budi Tjahjono, Franciscan International 

Résumé des interventions jour 2, 10e session

Identifier les priorités et mobiliser la société civile

1 - Les droits des populations vulnérables par M. Budi Tjahjono, Franciscan International (http://www.franciscansinternational.org/).

Il convient d’associer étroitement la société civile au processus de l’EPU. Il faut que ses représentants soient associés à toutes les étapes de ce processus, de réunir le « vrai monde » à Genève pour discuter des stratégies à employer. Dans une étape ultérieure, il convient de s’assurer d’un suivi attentif en ciblant les enjeux à propos desquels une attention particulière sera requise, ce qui pourrait conduire à d’autres consultations avec les partenaires associés, des représentants gouvernementaux et, possiblement, des Nations Unies. Par la suite, il sera établi une sélection et un suivi des actions à entreprendre afin de contrer, dans certains cas, les violations des droits de l’homme et d’assurer la mise en œuvre effective des recommandations.

2 -  L’égalité des genres par Mme Anne Guyaz, Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) (http://www.unwomen.org/fr/csw).

La CSW est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes. La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) créée par la résolution 11(II) du Conseil du 21 juin 1946. Outre l’ECOSOC, Mme Guyaz présente d’autres organes onusiens intéressées par les droits des femmes dons le Conseil de sécurité et la Cour internationale de justice. Les inégalités entre les hommes et les femmes furent mises de l’avant à l’époque de la Société des nations (voir : Marbeau, Michel : « Les femmes et la Société des Nations (1919-1945) – Genève, la clé de l’égalité? » in : http://bit.ly/1o2aMFZ), mais ce n’est que lors de la Conférence de Vienne, en 1993, que l’ONU a reconnu l’égalité entre les hommes et les femmes (http://www.ohchr.org/Documents/Events/OHCHR20/VDPA_booklet_fr.pdf). Deux ans plus tard, à Pékin, lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes, le programme d’action qui fut adopté confirma la volonté d’une politique mondiale en matière d’égalité des sexes. Les enjeux actuels relatifs aux droits de la femme sont, entre autres, la division sexuelle et patriarcale du travail, le droit à la propriété foncière, la condition des femmes autochtones, la ghettoïsation des femmes dans la micro entreprise, la santé sexuelle et reproductive. Autant d’enjeux problématiques pouvant faire l’objet de l’EPU. Un autre point d’ancrage est l’« agreed language » - ou langage convenu – qui renvoie à des textes adoptés sans opposition par l’ensemble des États membres et membres observateurs de l’ONU et dont certains peuvent servir la cause des femmes (http://bit.ly/1V6dc1b). D’autre part, une application accessible depuis l’Internet permet de retracer par mots-clés différents sujets liés spécifiquement au genre féminin (http://www.womenshumanrights.ch).

3 - Le droit à l’éducation dans l’EPU par Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute (http://www.human-rights-hawaii.org/) et coordonnateur de la section anglophone de la formation EPU-CIFEDHOP.

Plusieurs problématiques sociales sont évoquées par le biais de courts films, mais des problèmes techniques lors de l’exposé n’ont pas permis leur incorporation dans ce présent compte rendu. Pour le reste, I’intervenant plaide pour les médias sociaux et l’apparent avantage du récit vivant sur l’écrit dont le présentateur paraît douter de l’efficacité. En annexe à son exposé, M. Cooper joint un document (non daté) sur l’éducation aux droits de l’homme (http://epu-upr.org/epu-upr.org/sites/default/files/HRE-USA%20-USHRN_Stakeholder%20Submission_US-UPR_Sept2014.pdf) préparé par les Éducateurs pour les droits de l’homme et le Réseau des droits de l’homme - tous deux établies aux États-Unis d’Amérique. L’incorporation dans le texte d’exemples de bonnes pratiques permet d’apprécier l’influence des ONG dans le processus décisionnel gouvernemental.

4 - Protéger l’espace de la société civile par Mme. Renate Bloem, représentante de CIVICUS (http://civicus.org/index.php/en/) à Genève.

D’après le rapport 2014 de CIVICUS, 96 pays faisaient face à des problèmes relatifs à des atteintes à la démocratie et à des menaces proférées à la fois par des acteurs étatiques et non étatiques. Un premier constat est celui d’un déficit démocratique dans le monde qui se traduit par des régimes autoritaires l’obsession sécuritaire. À cela, il faut ajouter la croissance des inégalités, la prédominance du marché sur l’humain, la non protection des droits des populations autochtones et des femmes. Pour faire face à ces dangers, il est entre autres proposé d’occuper l’espace public, d’éviter les discours défaitistes, de développer des solidarités horizontales entre les soutiens légaux en ligne, les médias et les blogueurs. CIVICUS s’intéresse de près à l’EPU et, dans ce sens, est intervenu au cours des travaux du Conseil des droits de l’homme en formulant des recommandations « pour créer un environnement d'exploitation sûr et favorable aux défenseurs des droits de l'homme et d'assurer la reddition de comptes efficace pour violations persistantes des droits de l'homme.» (http://www.civicus.org/index.php/en/what-we-do-126/2014-04-25-05-01-37/geneva)

5 - Les droits des peuples autochtones par José Parra, consultant et chercheur indépendant et spécialiste des droits des peuples autochtones.

En toile de fond, on observe une montée des revendications des peuples autochtones et un refus (ou des hésitations) plus ou moins explicites de nombreux États à en reconnaître les droits sinon à les ignorer ou à les réprimer (NDLR). Le contexte dans lequel peut s’inscrire la question autochtone peut se résumer ainsi : la volonté d’assurer la pérennité des trais culturels distinctifs, l’état de dépendance et de marginalisations des populations autochtones et la rapport (sacré) à la terre contre une dépossession historique du territoire. Un long processus onusien de reconnaissance des revendications des peuples autochtones remonte à l’époque de la Société des nations pour aboutir, plus tard, à l’adoption, en 2007, de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. En dépit de cette avancée, de nombreux obstacles restent à lever, notamment la question de l’auto-détermination de ces populations, leur participation aux politiques de développement sur leurs territoires ancestraux et des compensations à accorder en cas d’exploitation de ces mêmes territoires sans compter l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Ces enjeux majeurs méritent, au même titre que d’autres, d’êtres traités dans le cadre de l’EPU. http://epu-upr.org/epu-upr.org/?q=fr/content/les-droits-des-peuples-autochtones-intervention-de-jose-parra

Interventions jour 3 (10e)

Jeudi 29 octobre

L’EPU, UN BILAN COLLECTIF DES DOITS DE L’HOMME

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements vidéo des interventions en français (fr) ou en anglais (en)

Soutiens et alliances pour l’EPU
Les collaborations régionales
- Jeremy Smith, Institut CairoVisionner l'intervention (en) 

Les institutions nationales des droits de l’homme
- Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)  Lire le résumé (fr)Visionner l'intervention (en)

- Francess Piagie Alghali, Commission des droits de l’homme de la Sierra Leone  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (en)  Présentation Powerpoint : Universal periodic review - Experiences from sierra leone

Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux
Le droit à l’eau et à l’assainissement
- Elodie Tranchez WaterLex  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (fr)  Présentation Powerpoint au format PDF : Le droit a l’eau et a l’assainissement - Contenu, mise en œuvre et évaluation

Faire un état des lieux collectif et établir des priorités
- Yves Lador

Ateliers : Etapes utilisant l’EPU pour promouvoir une culture des droits de l’homme

Le droit à l’eau et à l’assainissement : Élodie Tranchez, WaterLex

Le droit à l’eau et à l’assainissement : Élodie Tranchez, WaterLex

Les institutions nationales des droits de l’homme : Francess Piagie Alghali, Commission des droits de l’homme de la Sierra Leone

Les institutions nationales des droits de l’homme : Katharina Rose

Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI)

Réponses aux questions des participants

Soutiens et alliances pour l’EPU - Les collaborations régionales : Jeremy Smith, Institut Cairo

Soutiens et alliances pour l’EPU Les collaborations régionales - Jeremy Smith, Institut Cairo

Résumé des interventions jour 3, 10e session

L’EPU, un bilan collectif des droits de l’homme

1 - Soutiens et alliances pour l’EPU par M. Jeremy Smith, Institut Cairo (http://www.cihrs.org/?lang=fr).

Organisation régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Voir aussi, depuis le site : « Commentaires de la Coalition des défenseurs indépendants des droits de l’homme égyptiens (ONG) sur le rapport du gouvernement aux Nations Unies (EPU) ». Les aspects techniques de processus de l’EPU sont parfois susceptibles d’en faire oublier l’essentiel, c’est-à-dire la créativité dont est porteuse la société civile au sein même dudit processus. En fait, il se trouve que l’EPU est étroitement associé aux efforts consentis afin de faire progresser les droits de l’homme dans un pays ou l’autre. Il peut être vu comme un outil permettant de faire avancer une cause pour laquelle un groupe de citoyens milite au plan national, notamment en regroupant en une coalition nationale les forces de la société civile autour d’un but commun. Par ailleurs, dans le cas d’États réfractaires aux droits de l’homme, la stratégie se trouve surtout dans la capacité à exercer des pressions internationales de l’extérieur compte tenu du fait que les défenseurs nationaux des droits de l’homme ont été emprisonnés, ou se trouvent en exil. Dans tous les cas, l’EPU ne doit pas être perçu comme un long processus tranquille, mais comme un véritable rapport de forces entre les forces progressistes et celles de la résistance à l’ouverture et au progrès.

2 - Les institutions nationales des droits de l’homme par Mme Katharina Rose, Comité international de coordination des Institutions nationales des droits de l’homme (ICC-NHRI) (http://nhri.ohchr.org/EN/Pages/default.aspx).

Il s’agit d’une association internationale fondée en 1993, qui fédère des institutions nationales de droits de l’homme à travers le monde et qui reposent sur les principes de Paris ( https://www.hrw.org/legacy/french/reports/hrc/normes.html). Sur l’EPU, voir aussi : http://nhri.ohchr.org/EN/_layouts/OSSSearchResults.aspx?k=UPR&cs=This%20Site&u=http%3A%2F%2Fnhri.ohchr.org%2FEN. Ces institutions (v.g. commissions nationales des droits de l’homme) ont pour but la mise en œuvres des recommandations des Nations Unies en matière de droits de l’homme. Les principaux dossiers qui y sont associés sont, entre autres, le monde des affaires, les peuples autochtones, la prévention de la torture et la discrimination raciale. À ce titre, ils conseillent les autorités tout en pouvant les inciter à appliquer les recommandations issues de l’EPU. Ce qui ne les rend pas pour autant à l’abri de toute action à leur encontre (intimidation, menaces,...). Dans ce contexte, le soutien de l’ICC-NHRI s’avère précieux.

3 - L’EPU, l’expérience de la Sierra Leone. Mme. Francess Piagie Alghali, ex-secrétaire exécutive de la Commission des droits de l’homme de la Sierra Leone, créée en 2004 (http://www.hrcsl.org/).

Sur l’EPU, voir (en anglais) : http://www.hrcsl.org/search/node/UPR. L’EPU de la Sierra Leone, en 2011, a conduit à l’adoption des 126 des 129 recommandations qui lui furent adressées. Celles relatives à l’identité et à l’orientation sexuelle n’ont pas été mises en application. Une conférence nationale a été créée dans le but de promouvoir la mise en application de toutes les recommandations issues de l’EPU sans exceptions. Les défis de la Commission est de renforcer les compétences des partenaires, de soutenir la société civile et fournir au gouvernement toutes les données nécessaires à la prise de décision.

Utiliser l’EPU pour dresser un état des lieux

1 - Le droit à l’eau et à l’assainissement : contenu, mise en œuvre et évaluation par Mme Elodie Tranchez, WaterLex  (http://www.waterlex.org/).

Fondée à Genève en 2010, cette organisation internationale non gouvernementale œuvre à définir le cadre de bonne gouvernance de l'eau du futur. WaterLex défend l’idée selon laquelle la gestion de l’eau ainsi que sa gouvernance doivent être inclusives, c’est-à-dire associer durablement et équitablement à la base les communautés locales à la recherche de l’eau potable. Une boîte à outils (http://www.waterlex.org/waterlex-toolkit/project-cycle-management/situation-analysis/) permet la saisie d’ensemble des interventions possibles par cycle, à commencer par l’analyse de la situation pour ensuite passer aux phases successives de planification, de budgétisation, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation. Reconnue en 2010 comme un droit de l’homme, l’eau est loin d’être accessible pour tout. « Environ 2,6 milliards de personnes - soit la moitié du monde en développement - n’ont même pas accès à une latrine simple « améliorée » et 1,1milliard de personnes n’ont aucun accès quel qu’il soit à une source d’eau salubre améliorée. » Cette situation est connue pour les pays dits « lointains », mais elle existe aussi dans une certaine mesure dans des pays développés où nombre de personnes sans domicile fixe, par exemple, ont difficilement accès aux latrines et à de l’eau salubre. Dans les établissements de détention de certains pays d’Europe de l’Est, par exemple, la situation à ce sujet est qualifiée « d’aberrante ». En outre, les sommes consacrées à l’accessibilité et à l’assainissement de l’eau demeurent dérisoires si nous les comparons à celles dépensées pour l’armement et les dépenses militaires. Au nombre des bonnes pratiques à souligner, qu’il soit mentionné

  • a) Afrique du Sud, la Loi sur les services de l’eau stipule que « Chacun a le droit d’accéder à un approvisionnement en eau et à un assainissement de base »;
  • b) En Indonésie, il est prévu 10 mètres cube d’eau par membre d’une famille et par mois – ou 60 litres par personne et par jour. (Pour l’ensemble des exemples fournis par l’intervenante, voir : http://epu-upr.org/epu-upr.org/sites/default/files/Elodie-Tranchez.pdf).

Les grands défis sont de rendre accessibles les sources d’eau aux personnes handicapées, aux groupes marginalisées, aux infrastructures dans les lieux de travail et de s’assurer que la privatisation de l’eau ne porte pas atteinte à l’accès à l’eau d’une manière ou d’une autre. Sans oublier non plus que le droit à l’eau ne devrait pas avoir pour effet d’autres atteintes à l’environnement. Au nombre des éléments à vérifier au moment du bilan EPU, mentionnons :

  • a) la constitution garantit-elle le droit à l’eau?
  • b) est-ce qu’il y a des mécanismes quasi judiciaires ou judiciaires effectifs pour garantir le droit à l’eau à la population?
  • c) existe-t-il une politique nationale de l’eau?

Interventions jour 4 (10e)

Vendredi 30 octobre 

L’EPU : UN LEVIER DE COMMUNICATION

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements vidéo des interventions en français (fr) ou en anglais (en)

Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Suisse et de la Cour Européenne des droits de l’homme
- David Cornut, Amnesty International – Suisse  Lire le résumé (fr)

Travailler avec les réseaux sociaux
- Diana Rizzolio, Geneva Environmental Network  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (fr) 

Exemples d’actions de communication
True Heros Films 

Yves Lador  Présentation au format PDF :Méthodologie pour développer une stratégie de communication 

Ateliers : Faire de l’EPU un débat public   Lire le résumé (fr)

Travailler avec les réseaux sociaux : Diana Rizzolio

Travailler avec les réseaux sociaux : Diana Rizzolio, Geneva Environmental Network, et Yves Lador

Résumé des interventions jour 4, 10e session

L’EPU : un levier de communication

1 - Changer la perception des droits de l’homme : le cas de la Cour Européenne des droits de l’homme par M. David Cornut, Amnesty International – Suisse (https://www.amnesty.ch/fr).

L’invité présente la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), créée en 1949. Cet organe juridictionnel supranational serait en danger. Cette entité s’inscrit au sein d’un forum, le Conseil de l’Europe, créé la même année. Un an plus tard, est signée la Convention européenne des droits de l’Homme, qui entrera en vigueur trois ans plus tard. La Suisse adhérera à cette Convention en 1974. Il s’agit d’un instrument qui a renforcé et défendu les droits de l’Individu en Europe. Mais la montée des populismes en Europe vient en quelque sorte fragiliser l’État de droit. L’opposition aux « standards internationaux » de la Cour européenne est d’actualité. Il convient d’analyser ce que veulent ses opposants et comment leur message est perçu. Le vieillissement de la population en Suisse comme en Europe favoriserait une posture conservatrice. Pour contrer celle-ci, il faut s’adresser directement à la population et discuter avec elle de contre arguments que l’on met de l’avant, par exemple un retour sur la création d’un État de droit et le rôle qu’y joue la démocratie (vue comme la protection de tous, sans exclusives). Il faut aussi parler publiquement (universités, écoles, églises,…) de décisions de la CEDH prises en faveur de la protection des droits en Suisse sans oublier de sensibiliser les médias à ces enjeux.

2 - Travailler avec les réseaux sociaux par Mme Diana Rizzolio, Geneva Environmental Network (EN) (http://www.genevaenvironmentnetwork.org/).

Fondé en 1999, ce réseau s’emploie à accroître la coopération et la mise en réseau de ses membres. Son siège se trouve à Nairobi, au Kenya. L’établissement de liens entre des organisations vouées à la protection de l’environnement et le développement socioéconomique est à la base de ses actions. Il bénéficie du soutien de l’Office fédéral suisse pour l’environnement. Il convient aussi de noter que plusieurs acteurs de premier plan réunis autour d’instituts spécialisés de l’ONU, d’ONG (Fonds mondial pour la nature – WWF), de forums internationaux (par ex. le Forum économique mondial de Davos) et de facultés universitaires s’intéressent à la question environnementale en lien avec notamment le développement économique, la préservation des ressources naturelles et le droit. Depuis Genève, sont coordonnés entre autres les dossiers relatifs à l’économie verte et l’emploi, les déchets dangereux, les changements climatiques ainsi que la gestion et la prévention des catastrophes. La stratégie de diffusion de l’information de même que le renforcement des liens de correspondance passent par le recours aux TIC, surtout par le biais de Twitter – un outil de microblogage jugé aussi interactif qu’efficace.

3 - Méthodologie pour développer une stratégie de communication par Yves Lador.

La communication, selon M. Lador, peut être vue comme un « élément de stratégie ». Dans un contexte de rapports de forces, il ne faut surtout pas se laisser imposer un thème ou un discours, ajoute-t-il. Le recours aux mythes serait largement exploité par les pouvoirs économiques et politiques d’où l’importance d’en décrypter le sens et trouver les raisons de s’en servir. Enfin, il convient de faires des médias des alliés en leur proposant des points d’attrait qui peuvent convaincre. La présentation intégrale peut-être consulté à l’adresse suivante : http://epu-upr.org/epu-upr.org/sites/default/files/Strategie-Lador.pdf

4 - Ateliers : faire de l’EPU un débat publics.

Pour des raisons de sécurité, les échanges et les débats en atelier se sont déroulés à l’abri des caméras. En effet, nombre de participants proviennent de régions politiquement et militairement instables et ils pourraient être objet de pression à leur retour dans leur pays au vu des opinions qu’ils expriment. Les propos qu’ils ont tenus ne seront pas non plus reproduits.

Interventions jour 5 (10e)

Samedi 31 octobre 

L’EPU : UN INSTRUMENT D’EDUCATION AUX DROITS DE L’HOMME

Cliquer sur les liens pour accéder à la documentation (présentations Powerpoint, résumés) et aux enregistrements vidéo des interventions en français (fr) ou en anglais (en)

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme
- Monique Prindezis, Secrétaire générale, Ecole Instrument de Paix – EIP  Lire le résumé (fr)Visionner l'intervention (fr)

Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme
- Nataliia Stupnytska, Organisation pour la Sécurité et la Coopération in Europe (OSCE)  Lire le résumé (fr)Visionner l'intervention (en)  Présentation Powerpoint au format PDF

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis
- M. Joshua Cooper  Lire le résumé (fr) Visionner l'intervention (en)  Présentation au format PDF :  Human Rights Education and Training in the Formal Education Sector

Ateliers : utiliser l’EPU en éducation aux droits de l’homme

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme : Monique Prindezis

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme - Monique Prindezis, Secrétaire générale, Ecole Instrument de Paix – EIP

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis : Joshua Cooper

L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux Etats-Unis, Joshua Cooper, Hawaï Human Rights Institute & Coordinateur de la section anglophone, CIFEDHOP

Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme Nataliia Stupnytska

Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme
Nataliia Stupnytska, Organisation pour la Sécurité et la Coopération in Europe (OSCE)

Résumé des interventions jour 5, 10e session

Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme d’éducation aux droits de l’homme

1 - La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme (DEFDH) par Mme Monique Prindezis, Secrétaire générale de l’Association mondiale pour l’école instrument de paix (EIP).

L’invitée rappelle les origines de l’EIP et les raisons qui ont présidé à sa fondation par Jacques Mühléthaler, en 1967. Le leitmotiv de cette OING sera dès ses débuts « Plus de crayons, moins de fusils ». Depuis lors, les enjeux ont évolué au fil de la conjoncture, mais l’idée de base est restée la même : éduquer à la paix dans les écoles, mais en tenant compte désormais des TIC comme moyens de sensibilisation des jeunes et des enseignants. Depuis la création du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le CIFEDHOP a changé sa vocation. À l’origine consacré à la formation continue des enseignants en matière d’éducation aux droits de l’homme et à la paix, il s’intéressera désormais à la prise en comte par les États de la toute récente DEFDH. Malgré le caractère non contraignant de cette dernière, il n’en demeure pas moins qu’elle constitue une avancée sans conteste dans le domaine et que les États signataires devraient en faire la promotion. L’intégrale de l’intervention de Mme. Prindezis se trouve à l’adresse suivante : http://epu-upr.org/epu-upr.org/?q=fr/content/la-declaration-des-nations-unies-sur-l-education-et-la-formation-aux-droits-de-l-homme-moniq

2 - Promouvoir dans les écoles une éducation basée sur les droits de l’homme par Mme. Nataliia Stupnytska, Organisation pour la Sécurité et la Coopération in Europe (OSCE) http://www.osce.org/.

L’OSCE, qui compte 57 États participants en Amérique du Nord, en Asie et en Europe, est la plus grande organisation de sécurité régionale du monde. Elle œuvre en faveur de la paix, de la démocratie et de la stabilité pour plus d’un milliard de personnes. Notons en particulier une décision du Conseil des ministres de 2005 sur la promotion de l’éducation aux droits de l’homme au sein des 57 pays membres. La promotion des droits de l’homme en Ukraine passe par une réforme de l’enseignement obligatoire, une volonté politique qui doit s’accompagner d’un nouveau cadre législatif, de la production de guides pédagogiques (certains ont déjà été réalisés Voir : http://www.osce.org/ukraine/105241), de manuels scolaires, d’une formation continue des enseignants, mais aussi d’un enseignement formel des droits de l’homme ainsi qu’une lutte aux stéréotypes sexistes. Au plan pédagogique, l’intérêt de l’enfant et l’Interaction positive servent de fils conducteurs à la démarche. L’ombudsman des enfants a aussi un rôle complémentaire de protection à jouer. Pour voir l’intégrale de la présentation : http://epu-upr.org/epu-upr.org/?q=fr/content/promouvoir-dans-les-ecoles-...

3 - L’action de « Human Rights Education USA (HRE-USA) » aux États-Unis par M. Joshua Cooper Hawaï Human Rights Institute (http://www.human-rights-hawaii.org/) et coordonnateur de la section anglophone de la formation EPU-CIFEDHOP.

De grands progrès ont été réalisés en matière de connaissance des droits l’homme et de l’EPU, prérequis essentiel pour pouvoir les enseigner, laisse entendre M. Cooper. Une rencontre avec Mme Tibbits, du Teachers College de l’Université Columbia, à New York, en 2014, évoqua l’importance d’inclure l’éducation et la formation aux droits de l’homme (EFDH) au nombre des sujets à prendre en compte lors de la formulation de recommandations relatives à l’EPU. L’Objectif phare de HRE-USA vise la mise en œuvre par le gouvernement états-unien de l’éducation aux droits de l’homme dans l’enseignement formel, avec des programmes d’études conséquents, une formation des enseignants et un environnement scolaire favorables à une telle éducation. Mais un certain nombre d’obstacles restent à lever, notamment le manque de volonté du gouvernement fédéral, les contenus à géométrie variable des programmes d’études au plan des États, l’enseignement « abstrait » des droits de l’homme sans égards pour le développement d’attitudes et d’habilités de tous les jours. M. Cooper plaide pour une éducation aux droits de l’homme (incluant le respect de l’environnement) qui associe la jeunesse à part entière. Présentation intégrale : http://epu-upr.org/epu-upr.org/?q=fr/content/l-action-de-human-rights-education-usa-hre-usa-aux-etats-unis-joshua-cooper

Suivi des sessions

Cette rubrique est consacrée au suivi des sessions internationales de formation sur l’Examen périodique universel (EPU). Elle regroupe les réponses au questionnaire de suivi ainsi que les activités organisées par les anciens participants de retour dans leur pays.

Questionnaire de suivi de session

Ce questionnaire a pour but d’aider le Centre international de formation à l’enseignement des droits de l’homme et de la paix (CIFEDHOP) à ajuster le mieux possible les formations qu’il propose aux besoins des participants et aux contextes dans lesquels ils interviennent dans le cadre du processus de l’Examen périodique universel (EPU). Ce faisant, l’information recueillie nous permettra de tracer le portrait le plus fidèle possible de votre travail en matière d’éducation aux droits de l’homme et d’alimenter la plateforme interactive de suivi de l’EPU. Cet exercice ne constitue en aucun cas un moyen de surveillance de vos activités. Merci de compléter ce questionnaire.

Pour le formulaire en anglais cliquez sur ce lien 

Analyse des questionnaires de suivi

Six mois après leur formation, les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi. 

L'analyse des données recueillies n'est donc disponible que plusieurs mois après la session.

Analyse des questionnaires de suivi pour 2010

Portrait des réponses aux questionnaires des participants à la 5e Session

1. Présentation

À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 25 participants de la session de l’automne 2010. De ce nombre 20 ont répondu, soit un taux de réponse de 80 %. Les répondants provenaient d’Afrique de l’Ouest et du Nord, d’Europe de l’Est, d’Amérique latine, d’Asie centrale et du Sud.

Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme ainsi que sur l'éducation aux droits de l'homme.

Le questionnaire comprend quatre parties : i) contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iiii) participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.

Au plan méthodologique, le questionnaire a été conçu de manière à permettre au répondant soit de répondre à certaines questions par un oui ou par un non, soit de répondre à des question à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il a été possible d’y ajouter un commentaire.

2. Principales observations

2.1 En schématisant, on peut résumer le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs de la manière générale suivante ;

  • en Afrique, la société civile peine à s’organiser et à passer de la parole aux actes;
  •  

    en Europe de l’Est, les structures consultatives en place semblent efficaces et paraissent favoriser la participation de la société civile;

  •  en Amérique latine, la question des discriminations retient l’attention et s’inscrit dans un débat politique;
  • en Asie, un activisme semble bien présent et permet dans l’ensemble la diffusion de l’information sur les questions relatives aux droits de l’homme.

3. Répartition des taux de réponses

3.1 Vue d’ensemble



 


OUI


NON


nd


Partie A


56


18


9


Partie B


95


46


11


Partie C


22


20


12


Partie D


56


26


20


Total


229


108


52


%


59 %


28 %


13 %

 

Partie A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU



OUI


NON


nd


69 %


19 %


11 %

 

Partie B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays



OUI


NON


nd


63 %


30 %


7 &

 

Partie C. Soutiens externes et internes



OUI


NON


nd


41 %


37 %


22 %

 

Partie D. Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU



OUI


NON


nd


55 %


25 %


20 %

 

3.2 Commentaires

Trois éléments attirent particulièrement l’attention.

Premièrement, tout pays confondu, les répondants, presqu’unanimement, affirment que l’expertise et la qualité du suivi du CIFEDHOP est d’une grande utilité.

Deuxièmement, les difficultés de communication et le manque d’organisation en Afrique paraissent être de véritables impedimenta au renforcement des capacités des acteurs de la société civil[i]Enfin, le pourcentage élevé de non réponses à la partie 4 et l’usage relativement modeste de la plateforme de suivi témoignent du fait que les technologies de l’information et de la communication sont loin d’être toujours utilisées à la hauteur de leur riche potentie[ii]



[i]Voici quelques exemples de commentaires émis par des répondants africains : « Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport ».  « Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. » « Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. »

[ii]D’aucuns n’ont pas daigné répondre à la partie 4 du questionnaire. Plusieurs répondants n’ont recours qu’épisodiquement à la plateforme, se limitant à prendre connaissance de son contenu sans pour autant contribuer à son enrichissement.

 

Analyse des questionnaires de suivi pour 2011

Portrait d’ensemble des réponses au questionnaire adressé à chacun des participants à la suite de la 6e Session internationale de formation sur l’Examen périodique universel (EPU) tenue à Genève, en Suisse, du 24 au 31 octobre 2011

1. Présentation

À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 26 participants de la session de l’automne 2011. De ce nombre, 18 ont répondu, soit un taux de réponse acceptable de 69,2 %. Les répondants provenaient d’Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togo) et du Nord (Maroc et Tunisie), d’Asie (Inde, Kirghizistan et Pakistan), d’Europe (Allemagne, Croatie, Irlande et Moldavie) ainsi que du Proche-Orient (Liban).

Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme interactive de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme onusien et un de ses principaux centres d’intérêt qu’est l'éducation et la formation aux droits de l'homme.

Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y annexer un commentaire. À une exception près, tous les autres répondants ont rempli en ligne le questionnaire depuis la plateforme interactive.

2. Principales observations

2.1 En résumé, le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs se présente de la manière générale suivante :

- près de 87 % de l’ensemble des répondants ont apporté leur contribution au processus de l’EPU;

- le suivi de l’EPU dans les pays d’origine des répondants paraît assuré dans 86 % des cas;

- les soutiens internes et externes dont ont bénéficié les répondants s’élève à 54 %;

- la participation des répondants à la plateforme interactive est d’une journée par semaine pour la majorité d’entre eux.

2.2 Les relations qu’ont entretenu les répondants avec les autorités de leurs pays respectifs peuvent être qualifiées de fonctionnelles, de « politiques » ou d’antagoniques. Dans le premier cas, la collaboration est formelle et permet aux répondants d’exercer un certain lobbying[1] auprès de ministères et membres élus des gouvernements; le deuxième cas de figure se traduit par des rapports de force qui aboutissent le plus souvent à des compromis de part et d’autre[2]; la dernière situation en est une de confrontation comme suite au refus des autorités de s’engager dans une dynamique de collaboration avec les ONG intéressées[3]. Mais dans l’ensemble, on observe une volonté générale de « jouer le jeu » institutionnel, d’afficher une certain optimisme face aux possibilités de dialogue qu’offre l’EPU.

2.3 Les ressources documentaires et de collaborations interactives du CIFEDHOP sont hautement appréciées par une grande majorité de répondants. Cependant, l’utilisation de la plateforme interactive et collaborative n’est pas utilisée à son plein potentiel.

------------- 

[1] Un répondant écrit : « A la suite de cette étape un lobbying est en cours au niveau du parlement afin que la loi soit effectivement votée avant la prochain passage du (nom du pays) devant le Conseil des Droits de l'Homme ».

[2] Un répondant s’exprime ainsi : « Oui, nous avons un programme national avec le ministère de l'Éducation nationale (un partenariat est signé avec le ministère et les 16 académies régionales de l'éducation). Ce programme vise les enseignants, le corps administratives, les associations des mères et parents des élèves et aussi les élèves.

[3] « Authorities in (nom du pays) see NGOs as a threat to their work because they often criticize government for lack of progress, unwillingness to improve the situation with human rights or even violating human rights of citizens. »

Analyse des questionnaires de suivi pour 2012

Portrait d’ensemble des réponses au questionnaire adressé à chacun des participants à la suite de la 7e Session internationale de formation sur l’Examen périodique universel (EPU) tenue à Genève, en Suisse, du 24 au 30 octobre 2012

1. Présentation

À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire aux participants par le biais de sa plateforme interactive.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire rempli en ligne soumis aux 28 participants de la session de l’automne 2012 . De ce nombre, 24 ont répondu à l’appel, ce qui représente un taux de réponse de 86% - soit le plus haut taux de participation à ce jour. Ce taux s’élevait à 80% en 2010 et à 70% en 2011, pour une moyenne d’ensemble de 79% sur trois ans.
Les répondants provenaient d’Afrique sub-saharienne (Burkina Faso, Érythrée, Libéria, Mali, Sénégal, Togo, Zambie), du monde arabe (Algérie, Maroc, Mauritanie, Yémen), de l’Asie (Chine, Mongolie, Ouzbékistan, Pakistan), de l’Europe (Danemark, Macédoine et Ukraine).

Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.

L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y joindre un commentaire.

2. Principales observations

2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Les situations varient sensiblement selon les localisations géographiques. Maisau vu des réponses, l’on pourrait s’autoriser à penser que la dynamique de consultation en Afrique semble se renforcer par rapport aux années précédentes. Les rapports entre les ONG et les États paraissent bien enclenchés, à l’exception d’un pays ou deux où la situation politique n’est pas favorable au dialogue.

Pour leur part, les répondants provenant du monde arabe affichant un score nettement moins élevé, le cumul des réponses négatives et non déterminées est supérieur aux réponses positives.

Pour ce qui est de l’Asie, la situation paraît contrastée. En Chine, les ONG paraissent sous surveillance constante, ce qui semble être moins le cas ailleurs, du moins si l’on en juge d’après les réponses des participants.
Les participants européens présentent un portrait à géométrie variable selon leurs origines géographiques respectives (ouest, centre, est) et le taux de « ne sait pas » est passablement élevé, ce qui peut étonner à première vue. Mais le nombre de participants issus de ce continent n’est pas suffisamment élevé pour en tirer une conclusion.

2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Au vu des réponses et des commentaires à cette partie du questionnaire, un rapprochement des ONG et des autorités paraît être en train de s’opérer, quoique timidement. La stratégie des ONG consiste principalement à insister auprès des États pour que les instituions publiques répondent de leurs intentions et de leurs actes auprès de la société civile et lors de l’Examen périodique universel (EPU).

Dans l’ensemble, trois répondants sur cinq (quatre sur cinq en Afrique) disent avoir assuré un suivi de retour dans leur pays, ce qui paraît acceptable compte tenu des difficultés à affronter, dans un contexte parfois adverse.

Par ailleurs, on note que les ONG nationales, malgré des ressources limitées, visent à une meilleure mise en réseau de leurs actions et l’initiation aux instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux occupe une place privilégiée. L’EPU, pour sa part, est intégré aux activités relatives aux droits de l’homme – du moins dans une assez large partie des pays.

2.3 Soutiens internes et externes

Cette partie est particulièrement liée au contexte sociopolitique, qui offre un portrait assez contrasté entre les pays et qui se traduit mieux en tendances observées qu’en profils statistiques compte tenu du nombre peu élevé de répondants.

Ce que l’on note d’abord et avant tout c’est que, nonobstant les différents contextes dans lesquels s’inscrivent les répondants, l’utilité de l’offre de services du CIFEDHOP est soulignée quasi unanimement.

L’on note un appui soutenu des étudiants à l’action des répondants, ce qui est à l’opposé du peu du soutien des gouvernements et des ministères de l’Éducation. Il n’est donc pas étonnant que le milieu étudiant offre le moins sinon jamais de résistance aux démarches relatives à l’éducation aux droits de l’homme et à l’Examen périodique universel, à l’opposé des autorités gouvernementales, particulièrement là où la censure est institutionnalisée.

Enfin, très peu de répondants disent avoir bénéficié de l’aide financière étrangère.

2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU

À la différence des années précédentes où les participants manifestaient un intérêt moindre à l’égard de la plateforme interactive, ceux de la session 2012 ont montré non seulement un intérêt accru pour ce dispositif, mais ont témoigné également d’une participation active à son développement. En moyenne, les répondants disent avoir utilisé la plateforme plus d’une fois par semaine à quelques fois par mois.

C’est par ailleurs une plateforme perçue comme efficace, instructive et conviviale : « On était en pleine session de formation quand la plateforme a diffusé en direct les séances de l'EPU. Ce fut des moments intenses pour nos différents participants », dixit un participant qui a dit utiliser la plateforme plusieurs fois par semaine. « It is a very effective Platform », ajoute un autre participant et « elle répond déjà amplement à mes besoins, dit-on également et, aussi, « Its a great platform already ».

Les centres d’intérêt sont nombreux et seules des ressources limitées ne permettent pas à la plateforme de répondre à tous les besoins, entre autres : i) « tout ce qui est en relation avec les droits de la femme et de l'enfant + tout ce qui est en rapport avec l'amélioration de la qualité de l'enseignement dans mon pays » ; ii) « experience sharing - what other participants have done; training materials for trainers or facilitators »; iii) « envoyer plus de mails dans nos boîtes pour nous informer des actualités et de ce qu'il y a de nouveau sur la plateforme pour qu'on songe à la visiter le plus souvent » ; iv) « elle [la plateforme] consolide le réseautage et l’accès à l’information ».

Nul doute qu’au fil du temps la plateforme interactive du CIFEDHOP est devenu un outil d’information et de formation à distance très utile et complémentaire des formations in situ données à Genève.

Conclusion

Les réponses au questionnaire relatif à la session de formation 2012 du CIFEDHOP témoignent d’un engagement manifeste des participants à l’égard de l’éducation aux droits de l’homme et d’une participation soutenue au processus de l’Examen périodique universel. En toile de fond ces mêmes réponses indiquent l’importance d’un encadrement compétent dont ont besoin les acteurs de terrain; dans cette optique, les ressources proposées par le CIFEDHOP se présentent comme un soutien hautement apprécié.

Analyse des questionnaires de suivi pour 2013

1. PRÉSENTATION

À la suite de chacune des sessions de formation du CIFEDHOP consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi en ligne . Débutée en 2009, l’administration de ce questionnaire en est à sa cinquième année. L’analyse des réponses permet de dégager un portrait d’ensemble dont l’utilité peut se refléter autant au plan des ajustements de parcours pour les session de formation ultérieures que des formes d’encadrement à distance que le Centre peut être éventuellement appelé à proposer, notamment par le truchement de sa plateforme interactive.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire soumis aux participants de la session de l’automne 2013 . Deux participants sur trois se sont acquittés de cette tâche, ce qui représente une proportion acceptable pour dessiner un portrait d’ensemble.

Les répondants de la session 2013 provenaient d’Afrique sub-saharienne (Bénin, Burkina Faso, Guinée-Conakry, Mali et Sénégal), d’Amérique du Nord (États-Unis d’Amérique), du monde arabe (Algérie, Mauritanie, Tunisie et Yémen), d’Asie (Afghanistan, Kirghizstan, Turquie et Viet Nam) et d’Europe (Macédoine et Ukraine).

Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y joindre un commentaire. Un certain nombre de questions renvoient au travail de terrain des participants une fois ceux-ci de retour dans leur pays. Par exemple, ces derniers s’étaient engagés, lors de la session, à restituer les connaissances acquises auprès des ONG, des milieux éducatifs et des médias et, dans la mesure du possible, à renforcer les liens de concertation avec l’ensemble des composantes de la société civile. C’est la raison pour laquelle l’analyse d’ensemble des réponses au questionnaire est décalée dans le temps.

Enfin, il convient de préciser que les réponses fournies par les répondants peuvent, certes, servir d’éléments de compréhension à la situation d’un pays donné ou à des tendances qui paraissent se dessiner, mais ne sauraient en aucun cas être interprétées comme étant une projection qui en reflète entièrement la réalité.

2. PRINCIPALES OBSERVATIONS

2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU (partie « A » du questionnaire)

Comme il a été souligné depuis les débuts de l’analyse des questionnaires en 2009, les réponses des répondants varient sensiblement selon leurs provenances géographiques respectives. Néanmoins, l’on peut s’autoriser à penser que la dynamique de consultation de la part de la société civile en Afrique semble en voie de consolidation bien que la situation ne soit pas uniforme d’un pays à l’autre compte tenu des situations politiques parfois très différentes (que l’on pense à la fragilisation de l’État au Mali et à la violence armée dans le nord du pays). Mais l’économie d’ensemble tend à laisser penser que l’expérience acquise au fil des ans sur le terrain et une meilleure réceptivité (bien que fort relative dans certains cas) des autorités face aux demandes de la société civile en matière d’éducation et de formation aux droits de l’homme agissent en tant que facteurs de progrès. Ainsi, 88% des répondants d’Afrique disent avoir contribué au processus de l’Examen périodique universel.

À un degré moindre, les répondants de l’Asie présentent, pour 70% d’entre eux, un portrait d’ensemble relativement favorable à la société civile même si, là aussi, des disparités parfois non négligeables apparaissent selon les pays, en particulier au plan du peu d’ouverture de certains gouvernements face aux demandes des ONG.

Les répondants issus du Monde arabe présentent dans l’ensemble un profil plutôt incertain, car 33% seulement d’entre eux disent avoir participé au processus de l’EPU. Il paraît clair, à cet égard que, dans certains pays, une situation politique peu favorable aux droits de l’homme ou la faiblesse des infrastructures peuvent sans doute expliquer en partie du moins le peu d’avancée, à l’exception de la Tunisie où le climat politique semble s’être amélioré.

Aux États-Unis d’Amérique, la société civile paraît tirer son épingle du jeu grâce aux efforts consentis par une ONG qui œuvre à l’échelle du pays, c’est du moins ce que laissent entendre les deux participants issus de ce pays. Pour leur part, les réponses des deux répondants de pays européens (Ukraine et Macédoine) n’apporte pas d’éclairage sinon un portrait contrasté qui ne peut être nuancé en raison de l’absence de commentaires de leur part. Dans les illustrations qui vont suivre, les répondants des États-Unis et de l’Europe ont été inscrits dans la catégorie « autres ».

Si on tient compte du cumul des réponses de l’ensemble des répondants, il ressort que le bloc Afrique présente un pourcentage de réponses positives supérieur à chacun des autres blocs géographiques.

Dans la perspective de formations ultérieures à l’EPU, retenons que plusieurs répondants ont souligné la difficulté de se faire entendre auprès des autorités de leur pays, qu’il subsiste des difficulté de suivi des recommandations par les coalitions de la société civile, que les risques d’instrumentalisation par les États des acteurs de cette société paraissent bien réels, que la mise en œuvre par les gouvernements des recommandations formulées à leur endroit reste aléatoire et, qu’enfin, la mobilisation citoyenne demeure à l’ordre du jour.

2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays (partie « B » du questionnaire)

Dans l’ensemble, près de trois répondants sur quatre disent avoir assuré un suivi de la session de formation et la presque majorité d’entre eux disent avoir initié leurs publics respectifs à la connaissance d’instruments juridiques internationaux.

À l’instar de la partie précédente décrite plus haut, le groupe de répondants africains se démarquent du lot en présentant un taux global de suivi dans leurs pays respectifs de l’ordre de 80%, soit bien davantage que leurs homologues venus d’Asie (65%) ou du Monde arabe (59%). Le petit nombre de répondants des États-Unis et d’Europe rend les comparaisons hasardeuses. Disons toutefois que les deux répondants étatsuniens affichent un taux de suivi de plus de 90% et ceux d’Europe de l’Est de 69%.

Si on tient compte à nouveau du cumul des réponses de l’ensemble des répondants, il ressort que le bloc Afrique présente un pourcentage de réponses positives supérieur aux autres.

La plupart des commentaires émis par les répondants tend à laisser penser que ces derniers mènent des actions concrètes sur le terrain (échanges avec les ONG, lobbying auprès des administrations et des autorités politiques, conférences de presse, recours aux médias sociaux, consultations de la société civile) même si dans certaines pays, l’action gouvernementale laisse à désirer. Par ailleurs, c’est à la quasi-unanimité que les répondants disent avoir demandé aux autorités compétentes de leurs pays respectifs que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives de l’enseignement obligatoire. La même unanimité se constate également au plan de la participation active à des activités de sensibilisation dans les lieux de travail.

2.3 Soutiens internes et externes (partie « C » du questionnaire)

De manière générale, les répondants disent ne pas se sentir soutenus dans leurs efforts pour promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme. Ils sont également nombreux à dire que le contexte sociopolitique dans leur pays rend souvent ou assez souvent difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme . Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux disent que les ressources du CIFEDHOP leur sont très souvent utiles.

En matière d’appuis reçus, la plupart des répondants disent qu’ils sont faibles sauf, dans certains cas, où ils bénéficient à l’occasion du soutien de l’opinion publique, des parents, des syndicats et de quelques ONG. Quant aux sources de résistance auxquelles ils doivent faire face, elles viennent surtout des gouvernements, des fonctionnaires de l’Éducation et des autorités scolaires.

2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU (partie « D » du questionnaire)

Pour la grande majorité des répondants, la plateforme interactive du CIFEDHOP devrait en priorité diffuser de l’information relative à l’éducation et à la formation aux droits de l’homme. Secondairement, il est souhaité de l’information sur la mise en œuvre de l’EPU dans les pays. La fréquence de fréquentation de la plateforme interactive est, en majorité, de « quelques fois par mois » à « très souvent ». Les contributions personnelles des répondants sont modestes, à l’exception de quelques initiatives où la plateforme sert de moyens de communication autour d’une même intention (coalition africaine) ou pour faire connaître des initiatives en matière d’éducation aux droits de l’homme. Tout en se montrant en général satisfaits des contenus diffusés depuis la plateforme, quelques répondants souhaiteraient encore davantage d’information relative à l’éducation aux droits de l’homme et des recommandations à ce sujet issues du processus de l’EPU.

3. CONCLUSION

L’analyse du questionnaire indique qu’en général, les répondants sont bien informés sur les tenants et aboutissants du l’EPU tout en déplorant en quelque sorte le peu de soutien dont ils bénéficient de la part des autorités de leurs pays respectifs. Mais les connaissances qu’ils ont acquises en cette matière tendent à laisser penser que, en aval, leur sélection en tant que participants à une session du CIFEDHOP fut judicieuse et porteuse. Quelques zones d’ombres cependant semblent indiquer que quelques répondants donnent le sentiment d’être particulièrement isolés dans leurs milieux respectifs; en témoignent leurs réponses à certaines questions de la troisième partie du questionnaire. Dans ce contexte, peut-être y aurait lieu de songer à des modes d’encadrement et de soutien à distance. Peut-être y aurait-il également lieu d’envisager lors d’une prochaine session de formation, à Genève, de réserver une partie de celle-ci à des présentations de problématiques propres à des blocs régionaux distincts. À cet égard, il paraît clair, à titre d’exemple, que la situation politique dans le Monde arabe commande une formation sur l’EPU qui tienne compte, du moins en partie, de ce que cette région a de spécifique. Enfin, vu l’importance accordée au soutien apporté par le CIFEDHOP, il serait utile d’étendre le recours à la plateforme interactive à la tenue proprement dite des prochaines session de formation de manière à ce que les contenus de formation soient directement accessibles en ligne au moment même où les participants sont sur place. Cela permettrait sans aucun doute une meilleure intégration de la plateforme à l’économie générale des sessions. Une planification à l’avance d’un dispositif technologique léger devrait suffire pour l’occasion.

 

Analyse des questionnaires de suivi pour 2014

1. PRÉSENTATION

À la suite de chacune des sessions de formation du CIFEDHOP consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi en ligne . Débutée en 2009, l’administration de ce questionnaire en est à sa sixième année. L’analyse des réponses permet de dégager un portrait d’ensemble dont l’utilité peut se refléter autant au plan des ajustements de parcours pour les session de formation ultérieures que des formes d’encadrement à distance que le Centre peut être éventuellement appelé à proposer, en particulier par le truchement de sa plateforme interactive.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire soumis aux 29 participants de la session de l’automne 2014 . Le taux de réponse a été de 83 pour cent.

Les répondants (11 femmes et 14 hommes) de la session 2014 provenaient d’Afrique subsaharienne et australe (Burkina Faso, Côte d’ivoire, Guinée-Conakry, Malawi, Niger, Sénégal et Sierra Leone), d’Amérique du Nord (États-Unis d’Amérique), d’Amérique du Sud (Pérou), du monde arabe (Algérie, Irak, Jordanie, Maroc, Mauritanie et Tunisie). D’Asie (Kirghizstan et Laos) ainsi que d’Europe (France, Moldavie et Ukraine).

Le questionnaire se compose de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il est possible d’y joindre un commentaire. Un certain nombre de questions renvoient au travail de terrain des participants une fois ceux-ci de retour dans leur pays. Par exemple, ces derniers s’étaient engagés, lors de la session, à restituer les connaissances acquises auprès des ONG, des milieux éducatifs et des médias et, dans la mesure du possible, à renforcer les liens de concertation avec l’ensemble des composantes de la société civile. Cet exercice prend du temps et c’est la raison pour laquelle l’analyse d’ensemble des réponses au questionnaire est décalée dans le temps.

Enfin, il convient de préciser que les réponses des participants peuvent, certes, servir d’éléments de compréhension à la situation d’un pays donné ou à des tendances qui paraissent se dessiner, mais ne sauraient en aucun cas être interprétées comme étant une projection qui en reflète entièrement la réalité.

2. PRINCIPALES OBSERVATIONS

2.1 Contribution de la société civile au processus de l’EPU (partie « A » du questionnaire).

Le petit nombre de répondants n’autorise aucune conclusion. Néanmoins, comme il fut d’ailleurs observé lors de sessions de formation précédentes, les répondants originaires d’Afrique sub-saharienne montrent assez clairement que la société civile dans laquelle ils s’inscrivent affiche un bon dynamisme.
Dans l’ensemble, les trois quarts des répondants disent être bien informés sur l’EPU et contribuent en tant que membres actifs à son processus. Une frange d’environ 10% paraît manquer de connaissances à ce sujet, cela s’appliquant surtout à quelques participants du monde arabe et d’un pays européen : les répondants algérien et français ne semblent pas au fait de la contribution de la société civile au processus de l’EPU.

Outre le petit nombre de répondants, nous savons que les contextes géopolitiques parfois très différents dans lesquels ceux-ci interviennent ne permettent pas non plus de conclusions. Par ailleurs, les commentaires ajoutés en marge des questions posée donnent à penser qu’un engagement militant et professionnel de plusieurs participants à la défense et à la promotion des droits de l’homme au sein de la société civile est en voie d’affirmation. Cette dynamique permet aux représentants d’ONG de faire entendre leurs voix et de faire valoir leurs analyses dans le cadre de l’EPU. L’expérience et les connaissances acquises par les répondants pourraient être mises en valeur d’une manière ou d’une autre par l’équipe dirigeante du CIFEDHOP, notamment par le truchement de la plateforme interactive.

2.2 Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Environ les trois quarts des répondants disent mener des actions sur le terrain bien qu’elles puissent être à géométrie variable pour des raisons qui tiennent principalement de la conjoncture plus ou moins favorable aux droits de l’homme.

La plupart des commentaires émis par les répondants tend à laisser penser que ces derniers mènent assez souvent des actions concrètes sur le terrain en matière de droits de l’homme (échanges avec les ONG, lobbying auprès des administrations et des autorités politiques, conférences de presse, recours aux médias sociaux, consultations de la société civile) même si dans certaines pays, l’action gouvernementale laisse à désirer. Certains répondants exercent des fonctions professionnelles importantes auprès d’institutions nationales ou internationales (OSCE, par ex). D’autres sont agents de liaison entre la société civile et des paliers décisionnels. La plupart d’entre eux jouent un rôle actif.
Par ailleurs, nombreux sont les répondants qui disent avoir demandé aux autorités compétentes de leurs pays respectifs que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives de l’enseignement obligatoire, voire de l’enseignement supérieur. Même constat au plan de la participation active à des activités de sensibilisation dans les lieux de travail. Le suivi sur le terrain paraît ainsi conséquent en dépit de contextes adverses auxquels sont confrontés certains répondants, notamment en Irak et en Tunisie.

2.3 Soutiens internes et externes (partie « C » du questionnaire)

Par rapport aux années précédentes, les réponses des répondants à ce chapitre sont demeurées sensiblement les mêmes : de manière générale, les répondants disent ne pas se sentir soutenus dans leurs efforts pour promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme. Ils sont également nombreux à dire que le contexte sociopolitique dans leurs pays rend souvent ou assez souvent difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme. Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux disent que les ressources du CIFEDHOP leur sont très souvent utiles, notamment en matières d’échanges de bonnes pratiques par le biais de la plateforme interactive et d’un réseau d’experts.

En matière d’appuis reçus, la plupart des répondants disent qu’ils sont faibles sauf, dans certains cas, où ils bénéficient à l’occasion du soutien de l’opinion publique, des parents, des syndicats (opinions mitigées à cet égard) et de quelques ONG. Quant aux sources de résistance (voire de blocage) auxquelles ils doivent faire face, elles viennent surtout des gouvernements, des fonctionnaires de l’Éducation et des autorités scolaires. Aussi, « La résistance vient très souvent des forces féodalo-esclavagistes qui veulent le maintien des pratiques esclavagistes » ; ou bien : « Parfois les gens se focalisent sur un thème des droits humains sur lequel vous travaillez pour justifier le fait qu'il ne peuvent pas vous soutenir. Par exemple on vous dira "vous organisme de DH vous soutenez l'abolition de la peine de mort ou les LGBT alors que c'est contraire à nos croyances alors je ne signe pas vos pétitions ....) ».

2.4 Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU (partie « D » du questionnaire)

L’intérêt des répondants pour la plateforme interactive du CIFEDHOP a sensiblement évolué au fil des ans. D’abord centré sur le besoin d’information sur l’EPU et l’éducation et la formation aux droits de l’homme (EFDH), l’intérêt des répondants s’est diversifié de manière à englober désormais le droit au travail, l’égalité des genres, les droits de l’enfant et de la femme, les changements climatiques, la gouvernance de proximité ainsi que le droit au logement.

La fréquence de fréquentation de la plateforme interactive est, en majorité, de « quelques fois par mois » à « très souvent ». Ce lieu d’information à distance est perçu comme très utile. Les contributions personnelles des répondants demeurent cependant modestes. À ce sujet, il convient de prendre en compte les difficultés d’accès en continu aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plusieurs pays en voie de développement et/ou politiquement instables,

Par ailleurs, les répondants ont suggéré un certain nombre de pistes à explorer de manière à enrichir le contenu de la plateforme : rendre compte de cas de réussites de la mise en œuvre de l’EDFH, inclure des contenus sous la forme de récits (storytelling), développement d’une banque donnée sur une mise en application comparée l’EPU, proposer des cours en ligne, favoriser les échanges d’expériences et ajouter la langue espagnole au français et à l’anglais.

3. Conclusion

Les réponses au questionnaire relatif à la session de formation 2014 du CIFEDHOP témoignent d’un engagement marqué des répondants (à l’exception de deux d’entre eux) à l’égard de l’éducation aux droits de l’homme et d’un élargissement de leurs champs d’intérêts à des domaines connexes.

En toile de fond ces mêmes répondants indiquent l’importance d’un encadrement compétent dont ont besoin les acteurs de terrain; dans cette optique, les ressources proposées par le CIFEDHOP se présentent comme un soutien d’autant plus apprécié que l’aide sur le terrain paraît déficiente sinon absente, en particulier de la part des autorités.

Enfin, notons une plus grande place attendue de la plateforme interactive dont plusieurs pensent qu’elle pourrait étendre son champ d’action à des sujets qui prolongent l’EFDH dans des domaines variés.

 

 

Suivi Afghanistan

Suivi Algérie

Suivi Bénin

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R.Oui, très souvent.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.

b) auprès des décideurs

R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue  

 autorités scolaires  

fonctionnaires du ministère de l’Éducation.  autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement

opinion publique  syndicats

 

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R.  Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.

Questionnaire de suivi Bénin 2010

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R.Oui, très souvent.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.

b) auprès des décideurs

R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue  

 autorités scolaires  

fonctionnaires du ministère de l’Éducation.  autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement

opinion publique  syndicats

 

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R.  Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.

Une coalition pour l'EPU du Bénin 2011

La Coalition pour l‟Examen Périodique Universel (CEPU- Bénin) présente un rapport sur les faits marquants en matière de droits de l'homme. Il s'en dégage un portrait de l'Etat béninois, dans ses forces et faiblesses. Cette image n'est pas, à l'évidence, la même que celle contenue dans les discours officiels [...]

Dans la collecte des données, la Coalition s'est essentiellement basée sur les médias et sur des entretiens avec quelques personnes ressources, des institutions étatiques et des médias. Elle a aussi cherché à recueillir des faits objectifs, vérifiables, tout en relevant les perceptions qu'en ont les différents acteurs.

Dans un premier temps ce rapport aborde brièvement

- la gouvernance politique en 2011 à travers le respect des libertés fondamentales, et l'évolution de la démocratie qui passe par la complémentarité entre les Institutions de la République.

- la gouvernance économique, socioculturelle

- Les recommandations

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Bilan de la participation du Bénin à la 14ème Session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève en Suisse

Aux termes du dialogue, 129 recommandations ont été formulées à l’endroit du Bénin.

Après une analyse approfondie de ces recommandations par la délégation béninoise sous la facilitation de la troïka (groupe de trois pays pour encadrer l’Etat examiné : la Roumanie, le Botswana et le Koweït), le Bénin a accepté 123 dont 08 déjà mises en œuvre, 05 recommandations relatives à l’homosexualité ont été refusées, une 01 recommandation relative à l’amendement au Statut de Rome, est en cours d’examen.

Il ressort donc que le Bénin a passé avec un succès relatif son examen sur les droits de l'homme mais qu'il refuse l'éventualité de la tolérance de l'homosexualité.

 

Rapport sur la participation de la Coalition 2012

Rapport sur la participation de la Coalition pour l’Examen Périodique Universel du Bénin à la 14e Session des droits de l’homme à Genève (SUISSE).

La Coalition pour l’Examen Périodique Universel CEPU-Bénin est notamment composée de :

- Association Mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP-Bénin),

- Social Watch- Bénin,

- Centre d’Information et de Formation pour les Droits Humains en Afrique (CIFDHA-Bénin),

- Droits de l’Homme Paix et Développement (DHPD-ONG),

- West Africa Network for Peace (WANEP-Bénin),

- Groupe de Recherches d’Actions Nationales pour un Développement Intégré (GRANDI-ONG),

- Wanjop-Bénin

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Suivi Bénin 2013

 Bonjour à tous,

Je tiens à partager avec vous le compte rendu de la rencontre que EIP-Bénin a eu avec Rekya MADOUGOU Ministre de la Justice de la Législation et des Droits de l'Homme du Bénin sur la stratégie à mettre en place pour le suivi des recommandations issues de l'EPU 2012.

Bonne réception à vous

Vincent ADANVOESSI

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Suivi Bénin 2014 (2)

Il y a eu un rapport alternatif de la coalition EPU Bénin en 2012. Le prochain passage du Bénin est prévu pour 2016. La coalition programme se mettre à l'oeuvre à partir de 2015 pour produire un rapport alternatif sur le suivi des recommandations faites au Bénin en 2012.

Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ? :

- A travers la restitution au sein de mon organisation et à d'autres réseaux

- A travers des séances d'explication organisées par la coalition (séance d'information sur le terrain et émissions radio).

Et à tout moment où j'ai l'occasion de parler des recommandations de l'EPU sur le Bénin, je le fais.

Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités ? 

Oui. L'EPU est une référence dans nos activités de promotion des DH. Par exemple actuellement je participe à la mise en oeuvre du projet intitulé Renforcement de la Participation des femmes à la Gestion des Affaires Publiques (RPF-GAP), financé par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) et exécuté par Dimension Sociale Bénin. Ce projet a prévu des séances de formation et de sensibilisation sur les droits économiques sociaux et de citoyenneté. Ces thématiques concernent beaucoup les femmes et les enfants, cibles des recommandations de l'EPU.

Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU?

Il y des séances d'échange avec d'autres ONG pour attirer leur attention sur l'importance du suivi. Ceci amène beaucoup à s'intéresser aux actions de la coalition afin de participer directement au lobbying à l'endroit des décideurs.
Aujourd'hui, la coalition a beaucoup influencé des décideurs (surtout le cellule de protection de l'enfant au Ministère de la famille) et les députés à l'Assemblée Nationale en ce qui concerne le code de l'enfant.

Suivi Bénin 2014

Chers toutes et tous,

J’espère que chacun de vous se porte bien et que votre engagement militant pour les droits de l’homme va grandissant. Je viens par ce mail partager avec vous une bonne expérience que j’ai faite dans la logique de démultiplier les acquis de la session de formation d’Octobre 2013 sur l’EPU. Lors de la réunion mensuelle de mon groupe de militant à Amnesty Bénin le Dimanche 23 Février 2014 j’ai présenté à mes paires une communication intitulée « 10 points pour comprendre l’EPU ». Cet exposé qui a connu la participation de 14 personnes a beaucoup intéressé les activistes qui ont une idée plus claire du processus de l’Examen Périodique Universel. Par ailleurs, j’ai mis à profit la tenue de l’AG ordinaire du Réseau Education aux Droits Humains-Bénin (REDH-Bénin) le Mercredi 26 Février 2014 pour reconduit le même exposé qui a retenu l’attention de plus de 25 participants, représentants d’ONG et membres individuel du REDH.

Ces séances de communication, certes, ne permettent pas une restitution intégrale des acquis de la session du CIFEDHOP mais ont permis la restitution du cours sur l’EPU et rendent possible un des objectifs du CIFEDHOP qui est l’appropriation du mécanisme de l’EPU par un plus grand nombre d’ONG. J’invite donc chacun de vous à trouver un temps pour démultiplier ce cours au sein de son association. Cela me paraît un canal sûr pour familiariser la communauté des activistes des DH à l’EPU et susciter leur adhésion totale. A toute fin utile, je mets en pièce jointe ma communication que je vous prie de corriger / amender au besoin afin de la parfaire.

Bonne continuation à tous pour une culture mondiale des droits de l'homme.

Damien SEGLONOU

Suivi Bolivie

 À venir

Suivi Bulgarie

Suivi Bulgarie 2010 (1)

A. Contribution of the civil society to the UPR process 

Q. 1. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes, Several NGOs submitted NGO reports for the 1st UPR of Bulgaria in 2010.

Q. 2.  Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A.  Yes

Q. 3. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs?

A. Yes, fully. As a result of the lobbying at place in Geneva (October – November 2010), the Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence, in total 15 recommendations in the field of gender equality, protection against violence and trafficking an elimination of gender stereotypes were made by different States (those are also our recommendations). We are very satisfied. After that the Bulgarian Government accepted all these recommendations.

Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR?

A.Yes. Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence

B. Participation to the UPR session in Geneva and follow-up in your country

Q. 1. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?

A. Yes. It was unique experience and very useful one. We congratulated the delegates who used our recommendations and we spoke informally with the Bulgarian representative – the Minister of Foreign affairs.

Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR?

A.Yes. We made meetings with representatives of the Swiss, UK and Spanish embassy in Sofia. Those embassies helped a lot prior to the UPR of Bulgaria, because they forwarded our recommendations to their capitals. We will write also an article about the results of the UPR. The representatives of the embassies can lobby for gender

Q. 3. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization?

A. Yes. We use now the UPR and its results for lobbying Bulgarian politicians for the adoption of Legislation on gender equality in Bulgaria. We will make a short training module on UPR for the IV session of our Women’s Human Rights Training Institute in May 2011. This training is for young lawyers from Central and Eastern Europe and CIS.

Q. 4. During yours activities,  Do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country?

A. Very often, because it is good justification and argument to hold governments accountable.

Q. 5. In my country and relating to the implementation and follow-up of UPR, I exert some influence on :

a)  your circles  

A.  Yes

b) decision makers

A. Yes. We lobby directly with arguments from the UPR for our lobbying on domestic violence issues and gender equality.

Q. 6. Did you asked your country’s competent authorities that human rights be included in school programs?

A. Yes. We, and other NGOs would like to see that in the reality, and ask and lobby for that from years. But the education system is very stable and conservative and it is hard to make changes. We have human rights education projects, we sensitize the media and the society about that need, but without result until now.

Q. 7. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education?

A. Yes. We develop and implement projects for young people for human rights education, promotion and awareness on social rights, we develop methodologies for non-formal education on those issues

C. Internal and external support 

Q. 1. Do you get support by the authorities for your efforts in promoting human rights education and awareness about UPR ?

A. Never

Q. 2. Do you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights?

A.  Rarely The political and social context are not a problem, but the funding for those activities in Bulgaria is very low.

Q. 3. You get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly from :

A. UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it

Q. 4. You encounter resistance to it mainly from: 

A. Not manifestations of resistance yet, because UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it

Q. 5.  Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities?

A. Very often

D. Interactive and remote participation to human rights education and UPR

Q. 1.  Are you registered for the UPR monitoring platform ?

A. 

Q. 2. How the UPR monitoring platform would best address your needs?

 A. 

Suivi Bulgarie 2010 (2)

Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes.  In Bulgaria 3 citizen coalitions presented reports addressed to UPR.

Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A. Yes. There was no campaign focused on UPR opportunity in my country and a lot of citizen activist, NGOs and even representatives of public institutions are not familiar with. The authorized institutions was Ministry of Foreign Affairs which is open toward work with non-governmental organizations.

Q. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs?

A. Yes. 95% of recommendations that we together (Bulgarian Gender Research Foundation and Alliance for Protection against Domestic Violence) resented and advocated in Geneva. This is due to the opportunity to attend to the training, access to Human Rights Council and to lobby. Me and my colleagues are thankful to all partners from Geneva for their professional advices, training and all technical and financial support.

Q. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR? If yes, please state the name of the NGO or NGO coalition.

A. Bulgarian Gender Research Foundation in cooperation with Alliance for Protection against Domestic Violence and Minnesota Human Rights Advocators presented a shadow report focused on Bulgarian situation of women’s rights (equal gender opportunity), domestic violence, media stereotypes toward women and access to health care.

Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country? If yes, how? If no, why?

A. Yes. Bulgarian UPR session was on 4th November 2010 and due to the EIP support we had the opportunity to observe the Working Group session.

Q. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. Yes. I presented the mechanism UPR and the result of the campaign in the International Women’s Rights Institute last week in Varna (19-23 May, 2011) and I am in the process of preparation of an article about that would be published in Bulgarian and in English.

Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. In regular publication of the BGRF and provided detailed information to foreign diplomats in Sofia – especially to those of them who supported our causes.

Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. a) On my circles. Yes. Among my closed friends who are jurists and colleagues from NGOs.

b) On decision makers Yes. In serial of working meetings with a member of the Parliament in Bulgaria, who is from the ruling party in Bulgaria. Now we are working on interdisciplinary research focused on equal gender opportunities in Bulgaria and in mid of September we are going to organize a round table focused on implementation of accepted UPR recommendations toward gender equality and also accepted EU strategy for Gender Equality (2010-2015) and members of parliament, diplomats and experts will be invited.

Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.

A. No

Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. No. I wouldn’t do that but I am opened to start such initiative because I am supporter of the idea that human rights education has to be part of civil education in every one school.

Q. CIFEDHOP’s resources and its network of experts are useful for my human rights education and UPR follow-up activities.

A. Very often. I am very thankful for that opportunity to be among all trainees and appreciate the opportunity to discuss with expert and to share the experience.

Suivi Burkina Faso

Une session de formation réunissant 18 participants a été organisée du 21 au 23 novembre 2009

Télécharger la synthèse des évaluations en format Word

Restitution du passage du Burkina à l'EPU dans les différentes régions

Le ministère des droits humains et de la promotion civique a entrepris des ateliers de restitution du deuxième passage du Burkina à l'EPU dans plusieurs régions du pays. Cette initiative vise à informer les participants sur les différentes recommandations faites au Burkina lors de ce passage. Ces rencontres seront une occasion pour le ministère des droits humains de faire connaître ,d'une part, l'EPU à travers les objectifs visés par ce mécanisme et d'autre part, sensibiliser les acteurs de la société sur leur rôle dans l'efficacité de l'EPU.

Suivi Burkina 2010 (1)

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non 

Le Burkina Faso est passé depuis 2008. A l’occasion, le MBDHP et d’autres organisations nationales ont produit des rapports.

 

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. La participation de la société civile au processus a d’ailleurs fait l’objet de félicitation de la part du Conseil des ministres

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. Pui, Les recommandations des ONG sont ressorties dans le rapport du Conseil (abolition de la peine de mort, coopération avec les organes des traités, introduction de l’éducation des droits humains dans le système scolaire)

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R.Oui. Il s’agit du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Oui. A travers ma présence effective à la 3ème session du Groupe Travail de l’EPU du 3 au 15 décembre 2008 avec le soutien financier du CODAP.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Oui. Cela a été fait à travers une conférence de presse du MBDHP sur la participation au processus.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Les programmes d’activités du Mouvement sont élaborés en intégrant les recommandations qu’il est possible de mettre en œuvre par les organisations de la société civile.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. À l'occasion. Ces activités sont liées aux sessions de formation qu’il m’arrive d’animer.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Au sein du MBDHP dans le cadre de ses activités.

b) auprès des décideurs

R. Oui D’une part, à travers le MBDHP avec sa force de critique constructive et de propositions et d’autre part à titre personnel en qualité d’expert (consultant) sur l’EPU. Ainsi, il m’est revenu de contribuer à élaborer le plan d’actions national de mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R. Oui. A travers des fora, des rapports annuels sur l’état des droits humains.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R.  Non. Mon service n’a pas en charge ces questions. Cependant, dans le cadre du MBDHP, de l’EIP-Burkina et d’autres organisations, je participe activement à des activités de sensibilisation.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Jamais.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Au-delà des menaces contre les défenseurs des droits humains, les obstacles ne sont

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants; syndicats

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement. Pas de résistance permanente mais ponctuelle.

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. TRès souvent. Participation aux sessions du CIFEDHOP, consultation du site du CIFEDHOP

Suivi Burkina 2010 (2)

Lors de la 5e session internationale de formation à l’EPU dispensée par le CIFEDHOP, M. Karfa Gnanou du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) a décrit les activités de son organisation en ce qui concerne l’EPU de son pays lors de la session de décembre 2008. Le MBDHP est une ONG importante qui compte 44 sections nationales et a une influence au niveau international par le biais de partenariats avec des Organisations internationales (Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme, FIDH), influence reconnue par l’octroi de statut d’observateur auprès de certaines institutions politiques.

Les activités du MBDHP avant l’EPU

Plusieurs mois avant l’EPU du Burkina Faso, le MBDHP a été invité à participer à la rédaction et à l’évaluation du rapport national.

En parallèle, sous couvert de la FIDH afin d’avoir plus d’impact, il a envoyé un rapport alternatif de 5 pages au HCDH.

En août 2008, M. Gnanou a suivi une formation du CIFEDHOP afin de renforcer ses connaissances sur l’EPU et de les retransmettre aux membres du MBDHP.

Enfin, l’ONG a organisé des activités thématiques telles que : -

  • une journée d’information sur l’EPU co-organisée avec le CIFEDHOP.  
  • des visites dans des centres de détention, avec des représentants d’ambassades et d’organisations internationales présentes dans le pays (début du travail de lobby).

Activités lors de la session de l’EPU

Lors de la session de l’EPU, les activités de lobbying se sont poursuivies à travers plusieurs actions :

  • Un résumé du rapport national en français et en anglais a été distribué par les militants aux membres du Conseil des droits de l’homme et un échange direct sur le contenu du rapport eu lieu. Une version avait déjà été envoyée aux délégations par télécopieur. Lors de cette distribution, une attention particulière a été prêtée à la Suisse pour s’assurer de l’impartialité de la troïka, dont elle était membre.  
  • Une conférence de presse avec UPR-Info a été organisée.
  • Des interviews avec la chaîne nationale ont permis de retransmettre les informations au niveau local.  
  • Lors de l’adoption du rapport final, la société civile a constaté que le Burkina Faso avait accepté une importante recommandation concernant la peine de mort.  
  • Dans l’attente de la session ordinaire du Conseil, la société civile a été moins active. Toutefois, en collaboration avec la FIDH, elle a organisé un événement pour l’abolition de la peine capitale. Des rencontres avec le chef de l’Etat et avec le ministre des droits de l’homme ont également eu lieu.
  • Le MBDHP a pu prendre la parole lors de l’adoption du rapport du Burkina par le Conseil en mars 2009, afin d’attirer l’attention sur ce qui préoccupait la société civile, notamment le refus d’une recommandation sur l’indépendance du judiciaire.

Activités après l’EPU: stratégie de suivi

Le MBDHP s’est fixé trois objectifs dans sa stratégie de suivi ;  

  • Objectif 1 : capitalisation. Il s’agit de faire connaître le Conseil et l’EPU et d’en vulgariser la connaissance (2010 à 2013) ;
  • Objectif 2 : organiser efficacement le suivi de la mise en œuvre des recommandations ;
  • Objectif 3 : préparer le prochain passage à l’EPU pour le Burkina Faso.

Sur la base de ce programme, des activités de suivi ont été mises en place dès 2009

  • une conférence de presse sur les recommandations et sur les priorités des ONG en avril 2009 ;  
  • poursuites des activités thématiques : nouvelles visites de centres de détention avec des représentants des pays qui ont fait des recommandations ;  
  • des rencontres avec des membres d’instances politiques, notamment des groupes parlementaires, pour les sensibiliser sur l’importance du suivi de l’EPU ;  
  • organisation de deux panels de discussion sur la Cour pénale internationale ;
  • des représentations théâtrales sur des thèmes liés aux droits de l’homme ;  
  • une campagne de flyers contre la torture et les mauvais traitements dans les prisons ;  
  • la participation à une session de la Commission africaine au sujet de la mise en œuvre du suivi par le Burkina Faso ; etc.

L’action de la société civile est souvent limitée par un manque de moyens et la diffusion large d’informations est parfois difficile, car, d’une part, certains sujets sont trop techniques et, d’autre part, la population perçoit l’ONU comme une entité qui agit loin de ses préoccupations. Toutefois, certaines avancées ont déjà été acquises :  

  • une nouvelle loi sur l’établissement d’une commission nationale des droits de l’homme conformément aux Principes de Paris;  
  • un manuel d’éducation aux droits de l’homme pour l’école primaire;  
  • une loi sur les personnes handicapées ;  
  • une loi pour la ratification du protocole facultatif de la Convention contre la torture;
  • un rapport thématique sur les migrations.

Selon Karfa, l’EPU est une avancée qui permet à la société civile de participer au rapport du HCDH, tout en sensibilisant l’opinion publique sur ce mécanisme.

ONG ayant déposé un rapport

  • FI Franciscans International, Geneva, Switzerland.
  • FIACAT and ACAT International Federation of Action by Christians for the Abolition of Torture and ACAT Burkina Faso, Paris, France.
  • GIEACPC Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, London, UK.
  • HAI HelpAge International, Promo Femmes Développment Solidarité and Association le TOCSIN, London, UK.
  • MBDHP Mouvement Burkinabè des droits de l’Homme et des Peuples, Ouagadougou, Burkina Faso.
  • RSF Reporters sans Frontières, Paris, France.
  • SRI The Sexual Rights Initiative, jointly with Action Canada for Population and Development, Mulabi-Espacio Latinoamericano de Sexualidares y Derechos, Creating Resources for Empowerment and Action CREA, India, Réseau Sida Afrique, SOS Jeunesse et Défis and others, Ontario, Canada.

 

Suivi Burkina 2011

Le 12 mai 10212, le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une première session de formation sur le "Système universel de protection des Droits de l'Homme" au profit des étudiants et étudiantes. Dans le cadre de cette formation, Ali Traoré, ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales. Télécharger le rapport en format PDF

Session de formation au Burkina Faso

Le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une session de formation au cours de laquelle un ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales

En savoir plus : http://www.cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/suivi-burkina-2011

Suivi Burkina Faso 2013

Du 24 au 28 mars 2013, le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA), a pris part à Genève à la pré session organisée par UPR Info sur le Burkina Faso, entrant dans le cadre de la préparation du deuxième passage du Burkina devant le Conseil des droits de l’homme au titre de l’Examen Périodique Universel.

L’objectif de cette pré-session était de permettre à des organisations de la société civile burkinabè de rencontrer plusieurs missions diplomatiques de toutes les régions du monde basées à Genève pour leur donner des informations de terrain sur la situation des droits humains au Burkina Faso et faire du plaidoyer auprès de celles-ci pour que leurs recommandations sur le Burkina Faso lors de son second passage devant le Conseil des droits de l’homme prenne en compte les préoccupations réelles de la société civile burkinabè.

Lire le rapport  
Lire la synthèse des recommandations du CIFDHA pour l’Examen Périodique Universel du Burkina Faso

 

 

 

Burkina Faso : une coalition contre le maintien de la peine de mort (2013)

« Six Organisations de la société civile (OSC), constituées en coalition, ont produit et transmis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Burkina Faso, au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour informer l’opinion publique sur le contenu de leur rapport, ces OSC ont organisé une conférence de presse le 23 avril 2013 à Ouagadougou. Les conférenciers, interpelés par les journalistes, se sont aussi prononcés sur la peine de mort, les nouvelles formes d’expression avec les grèves de la faim, les menaces d’immolation et bien d’autres sujets.

Après 2008, le Burkina Faso vient, pour la deuxième fois consécutive, de marquer son passage intervenu depuis le 22 avril dernier à l’Examen périodique universel (EPU). Pour rappel, l’EPU est un mécanisme institué par les Nations unies en vue d’examiner et d’apprécier de manière périodique les efforts et degrés de mise en œuvre par chaque Etat membre de l’Organisation des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de respect des droits humains. Ce mécanisme n’étant pas uniquement du ressort du seul Etat, les Nations unies recommandent également l’implication d’autres parties prenantes dont les OSC. C’est pourquoi six organisations constituées en coalition, ont élaboré et transmis au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme un rapport alternatif sur la situation des droits humains et de la démocratie au pays des Hommes intègres. Cette coalition est composée du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), du Centre international de formation aux droits humains en Afrique (CIFDHA), de l’Ecole, instrument de paix (EIP/Burkina), de la Commission épiscopale Justice et Paix, de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB).
Lire l'article de Colette DRABO publié dans Le Pays le mardi 23 avril 2013 http://lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-DU

Examen périodique universel: les droits humains sont-ils respectés au Burkina?

« Quel état des lieux peut-on faire des droits humains au Burkina Faso? C’est autour de ce sujet qu’a tourné l’entretien [qu'a] accordé [à FasoZine] Julie P. Nigna Somda, la première responsable du département des Droits humains, alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’hebdomadaire rendez-vous du conseil des ministres. C’est le même jour, mercredi 17 avril 2013, qu’elle devait s’envoler pour Genève en Suisse où elle doit défendre, le lundi 22 avril, le rapport national du Burkina sur la situation des droits humains, à l’occasion de l’Examen périodique universel (EPU). »

Lire l'entretien:  http://www.fasozine.com/index.php/actualite/10184-examen-periodique-universel-les-droits-humains-sont-ils-respectes-au-burkina

Suivi Burkina Faso 2014

Notre organisation le CIFDHA (Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique) a, avec d'autres organisations présenté un rapport au dernier passage du Burkina à L'EPU en 2012. 

Après l'adoption du rapport de mon pays, j'ai pris part à l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en œuvre des recommandations de l'EPU. Ce plan d'action ainsi que les résultats de l'examen du Burkina Faso ont été présentés progressivement dans les différentes régions de mon pays pour une plus grande implications de tous les acteurs nationaux dans la mise en œuvre des recommandations.

Le CIFDHA organise chaque année une session de formation (sous-régionale) de formation en droits de l'homme. Au cours de ces formations, un module sur l'EPU est régulièrement animé.

Dans les activités de sensibilisation et d'éducation aux droits de l'homme, je suis amenée à expliquer au public cible, le mécanisme de l'EPU ainsi que ce que le Burkina entreprend comme actions pour la mise en œuvre des recommandations acceptées

Je n'ai pas activement participé au discussion pour l'adoption du rapport final, cependant, j'ai contribué à l'élaboration des rapports individuels du Centre d'information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) et du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP) avant les rencontres en vue de l'adoption du rapport final de la coalition.

Faisant partie du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de l'EPU, j'accompagne le Ministère en charge des droits humains dans les plaidoyers pour la prise en compte et l'augmentation du budget de l'Etat pour la mise en œuvre des recommandations.

Suivi Cameroun

Voir le suivi pour 2012 et pour 2013

Suivi Cameroun pour 2012

L’an 2012, le 20 Décembre s’est tenue à la maison DON BOSCO à Yaoundé, une 2eme journée de dialogue sur L’Examen Périodique Universel et le suivi des recommandations relatives aux droits des femmes. Ont participé à cette journée plus d’une vingtaine de personnes (hommes et femmes) issues des différentes ONG, Associations de la société civile, des institutions gouvernementales et de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés. L’objectif principal de cet atelier de réflexion portait sur la mise en oeuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel du Cameroun relatif aux droits des femmes. La méthode participative est celle qui a été utilisée lors de cette journée.

Télécharger le rapport en format PDF

Suivi Cameroun 2013

La section camerounaise de l’association Mondiale pour l’Ecole instrument de Paix a soumis un rapport / une contribution écrite en octobre 2012 a l’Examen Périodique Universel (session de mai 2013.)

l’EIP-Cameroun a organisé au cours de l’année 2012, en collaboration avec les associations membres du Réseau Equitas Cameroun des Educateurs aux Droits Humains (RECEDH) et du Réseau Camerounais des Organisations de Droits de l’Homme (RECODH), deux dialogues sur l’EPU portant sur une appropriation de ce mécanisme assez mal connu de la société civile et sur le suivi des recommandations faites au Cameroun concernant les droits de la femme.

Lire la déclaration et les recommandations de l'EIP-Cameroun

Pré-session EPU sur le Cameroun

Des organisations de la société civile(OSC) camerounaise ont été invitées à faire des déclarations lors de la pré-session de l’EPU sur le Cameroun qui a eu lieu le 26 mars 2013.
Ont participé à ces assises prés de 26 représentations diplomatiques. On a cependant déploré l’absence du Cameroun et ses pairs africains à l’exception de la Côte d’Ivoire.
Les OSC suivantes ont présenté des déclarations sur différentes thématiques tout en souhaitant que les pays présents puissent appuyer leurs recommandations sur la mise en œuvre effective des droits humains au Cameroun, au regard des instruments internationaux dont le Cameroun est partie et des engagements pris lors de son dernier passage à l’EPU en 2009.
Il s’agit de :
- Franciscans International qui travaille dans la région du Nord Cameroun et dont la problématique concerne les enfants de la rue, les mariages précoces, la déperdition scolaire ;
- MBOSCUDA qui s’est appesanti essentiellement sur les violations des droits des peuples autochtones, notamment, la marginalisation des Mbororo, leur accès limité à la terre, etc.
- Le centre pour la promotion du droit(CEPROD) qui a évoqué les droits des LGBT, la liberté de la presse ;
- EIP-Cameroun , membre de la coalition des organisation de promotion des droits de l’enfant (COCADE) et du réseau camerounais des organisations de droits de l’homme (RECODH) qui a soulevé des problèmes relatifs aux droits de l’enfant et droits de la femme, notamment les abus sexuels, le trafic et la traite des enfants, la violence domestique et la faible participation des femmes à la gestion des affaires publiques.
- Plan international a présente la déclaration de la COCADE qui a soumis un rapport à l’EPU concernant la question des droits de l’enfant.
- La coalition des ONG suisse sur les droits de l’enfant a elle aussi fait une déclaration sur la situation des droits de l’enfant au Cameroun et comme les autres a proposé des recommandations pour le Cameroun
Les OSC ont continué leurs activités de lobbying auprès des représentations diplomatiques le 27 mars 2013. Une rencontre d’évaluation au eu lieu au terme de cette journée avec les structures invitées par UPR-INFO. Il s’en est dégagé que les pré-sessions étaient importantes pour aider les OSC à porter plus loin leur message et à cibler des pays particuliers afin de renforcer les recommandations à faire au pays lors de son passage à L’EPU.
Ci-jointe la déclaration de l’EIP Cameroun que je représentais à cette rencontre.

Rapport de participation

Déclaration de l’EIP Cameroun

Suite à la Pré-session EPU sur le Cameroun tenue à Genève en mars 2013 L'EIP Cameroun a produit une Déclaration avec un groupe d’ONG en collaboration avec Plan Cameroun.

Télécharger la Déclaration de l’EIP Cameroun en format PDF
 

3eme journée de dialogue multi acteurs sur l’Examen Périodique Universel

La 3eme journée de dialogue multi acteurs sur l’Examen Périodique Universel s’est tenu a Yaoundé au Cameroun ce 20 juin 2013. Ces assises ont regroupés les facilitateurs membres du Réseau Equitas Cameroun des éducateurs aux droits humains(RECEDH), des représentants des organisations de la société civile, des institutions gouvernementales et des medias.

Le dialogue avait pour objectif d’identifier des stratégies d’action pour mettre sur pied une coordination et une plateforme de partage d’informations en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU relatives aux droits des femmes et des jeunes filles.

Télécharger le rapport au format PDF

Suivi Colombie

 Voir le suivi en anglais

Suivi Colombie 2010

Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes. 

Yes, in the case of Colombia, that report is led/written by the Colombian Commission of Jurists, which invites several national NGOs to share key information on human rights issues. Nevertheless, this kind of “coalition” needs to grow stronger in order to be as much effective as possible.

Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A.Not really, the Colombian Government frequently says that all criticisms and shadow reports are to be respected by it has not implemented the civil society recommendations, particularly regarding the UPR.

Q. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs? A. The answer would be “partially yes”. There are some recommendations concerning racist practices that have not been / are not taken into account as most ethnic NGOs expect. Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR? A. Yes, in the last decade we have been in touch with the Colombian Commission of Jurists and provided key information regarding the human rights situation of Afro-descendants throughout the country.

Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?

A. Yes. We have relied on several websites that deal with information of the Working Group, particularly the one from the UN.

Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR? A. No, as suggested above, we have shared substantial information on ethnic rights violations but we need to improve the relation with the Colombian Commission of Jurists and other NGOs in order to play a more decisive role in the process, which would help us present (directly) such results.

Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities?

A. Yes. We take advantage of these results to focus on crucial topics when developing workshops and lecturing at conferences on ethnic (and human) rights, peace education and conflict resolution.

Q. During your activities, do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country. A. Yes, we always do that, since those international human rights treaties ratified by the Colombian state have the same importance and power of the (National) Constitution, as the Colombian Constitutional Court legally established.

Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. Yes.

a) In my cilcles. We closely work with several local, national and international NGOs and we take advantage of this fact to spread UPR-related activities, including the implementation and follow-up process. We also promote them through our informal and formal education activities and events.

b) in decision makers Yes. We have developed workshops for government officials who are (policy) decision makers. This is why I would say that we have exerted some influence on them, although it is hard to see them implementing what they learn throughout our workshops and conferences.

Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.

A.Yes, we have done this by sending institutional letters on this crucial issue to the Ministry of Education and local Secretaries of Education in several cities of the country.

Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? 

A. Yes, we have done this for a decade. We personally develop workshops and round-table discussions on the relevance of human rights education (for ourselves) not only as activists and leaders but as citizens.

Q. Did you get support by the authorities for my efforts in promoting human rights education and awareness about UPR.

A. Sometimes. There is still much work to be done regarding the level of commitment and support of the authorities.

Q. Dou you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights ?

A. Quite often. The Colombian socio-political context is extremely complex. We have an internal armed conflict, drug trafficking-related activities, strong social inequalities and racial discrimination practices against people of indigenous and African ancestry. Moreover, there is a (historical) lack of political will to implement ethnic rights in the country. No doubt this context makes it very difficult to educate on human rights and peace issues at all levels.

Q. 3. Did you get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly ?

A. Yes, from pupils/students, parents/colleagues. Our students at the District University of Bogota, who are mainly high school teachers, have actually taught UPR-related information at their schools. Our colleagues and relatives have also spread the UPR and human rights lexicon and approach to their work and informal activities almost on a daily basis, as they have told us in the last couple of years.

Q. Did you encounter resistance to it mainly ?

A. Yes, from government, school authorities , Ministry of Education officials.

Although some changes have been recently made, there is still a strong lack of political will to promote and implement human rights and peace education at the local (municipal), regional (departmental) and national levels.

Q. Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities.

A. Very often. We constantly use the CIFEDHOP website in order to be updated on UPR-related issues and the work of EIP colleagues in the Americas and throughout the world. Also, we have heavily relied on materials and information provided during the international training session on the UPR.

Q. What is your personal contributions up to now to human rights education and UPR

A. I have briefly shared information on ethnic (rights) workshops in Colombia.

Suivi Colombie 2013

Diffuse the universal instruments of human rights (Declaration, pacts, conventions…) in both formal and informal education. 

Location: Bogota, Medellin, Cali, Cartagena, Bucaramanga, Barranquilla and Quibdo.
Date: February - October.
Target audience: College and university students
Topic: National and international human rights mechanisms
Result: More than 2,000 higher education students attended my conferences/workshops.

Suivi Côte d'Ivoire

Intervention d'une participante au Conseil des droits de l'homme. Lire l'intervention

Résumé

MARIE GISELE SOHO said it was pleased that the Human Rights Council was focused on the situation in Côte d’Ivoire. The medical coverage was almost nonexistent in the country because they had run out of stocks of medicine, in addition there was limited access to food and banks had closed down. There was regular suspension of classes and children had to migrate to other areas with more than 800,000 children that were affected by the crisis. The participants supported the establishment of an independent Commission of Inquiry into the human rights violations in Côte d’Ivoire.

 

Des éducateurs en droits humains outillés pour maitriser l'examen périodique universel

« La 3eme journée du dialogue sur la mise en œuvre des recommandations de l'EPU par la Côte d'Ivoire, s'est tenue , le 10 Juillet 2013, à Abidjan. Cette journée fait suite à la 1ere et 2eme qui ont eu lieu les 4 juillet et 19 décembre 2012. La rencontre, qui se situe dans le cadre des activités du réseau Equitas Côte d'Ivoire (Reqci), en partenariat avec Equitas Canada, et l'appui financier de l'OIF, met l'accent sur l'exécution des recommandations relatives aux Droits des Femmes et des Filles. »

Source : NewsIvoire.com http://www.newsivoire.com/societe/item/2708-des-%C3%A9ducateurs-en-droits-humains-outill%C3%A9s-pour-maitriser-lexamen-p%C3%A9riodique-universel

 

Suivi Côte d'Ivoire 2010

Intervention d'une participante au Conseil des droits de l'homme. Lire l'intervention en français.

Résumé

MARIE GISELE SOHO said it was pleased that the Human Rights Council was focused on the situation in Côte d’Ivoire. The medical coverage was almost nonexistent in the country because they had run out of stocks of medicine, in addition there was limited access to food and banks had closed down. There was regular suspension of classes and children had to migrate to other areas with more than 800,000 children that were affected by the crisis. The participants supported the establishment of an independent Commission of Inquiry into the human rights violations in Côte d’Ivoire.

 

Intervention d'une participante

Introduction

La situation socio-politique que vit la Côte d’Ivoire ces derniers mois (depuis le mois de novembre) compromet gravement le droit à l’éducation.

En effet, l’éducation, qui reprenait la voie de la normalité après les difficultés consécutives à la crise de 2002, a été replongée dans une incertitude inquiétante depuis la crise post électorale.

En vue de limiter l’impact de cette crise sur le long terme, des efforts doivent être consentis en vue de minimiser l’impact de la crise sur l’école spécifiquement et l’éducation en général.

Le présent rapport a pour vocation d’attirer l’attention sur les conséquences de la crise actuelle sur l’école et faire des recommandations pour remédier à une aggravation de la situation de l’éducation.

I- Les atteintes au droit à l’éducation
Ces atteintes sont aussi bien relatives à l’accès à l’éducation qu’à la qualité de l’enseignement dans le contexte de la crise postélectorale.

A- L’accès à l’éducation
Le droit à l’éducation est un droit absolu pour tous les enfants. Il devrait donc être protégé en toutes circonstances. En Côte d’Ivoire, l’effectivité de ce droit, est réellement compromise par la crise postélectorale qu’elle vit depuis novembre 2010. Selon l’Unicef, huit cents mille enfants n’ont pas accès à l’éducation depuis le déclenchement de la crise post électorale. Cet état de fait est dû, entre autres, à la fermeture des écoles dans certaines zones et aux déplacements massifs de la population scolaire pour échapper à la violence du conflit.

La fermeture des écoles et les déplacements d’élèves vers d’autres localités

Vu la situation dans les zones Centre Nord Ouest, de nombreuses écoles ont été fermées et les élèves ont décidé de migrer vers la zone gouvernementale où un certain nombre de mesures ont été prises pour les accueillir. Ces mesures visent, pour l’essentiel, à sauver l’année scolaire. Il s’agit notamment du système des écoles relais qui consiste à réintégrer les élèves déplacés dans des écoles d’accueil. Ainsi, environ cinq mille (5 000) élèves ont été réintégrés dans deux écoles d’accueil à Abidjan et à Daloa (centre ouest). Malgré ces mesures, la qualité de l’école n’est nullement garantie.

B- La qualité de l’enseignement

Elle est remise en cause par la défection de certains enseignants, par le surpeuplement des classes dû au déplacement massif des élèves et à la situation générale d’insécurité.

 

1. La défection des enseignants

L’insuffisance de ressources humaines dans le secteur éducatif est accentuée avec la crise postélectorale. Beaucoup d’enseignants ont décidé de boycotter les cours, ce qui a pour conséquence un manque important de personnel enseignant.

2. Le surpeuplement des classes

La forte population scolaire déplacée et réintégrée dans des établissements d’accueil en zone gouvernementale constitue un surcroit d’élèves dans les classes, déjà largement surpeuplées. Cette situation pose un problème réel de suivi éducatif.

3. La situation générale d’insécurité

Avec la crise, les populations vivent dans une atmosphère de permanente angoisse. Les rumeurs, les mesures de sécurité brusques et les affrontements réguliers dans certaines zones sensibles tels que Abobo, Koumassi, Yopougon, Anyama à Abidjan sont autant d’événements graves qui empêchent l’effectivité des cours. En effet, l’on note des cessations impromptues des cours pour des raisons de sécurité. Ce qui conduira certainement à une exécution partielle du programme scolaire avec tout ce que cela comporte comme accumulation de lacunes pour les élèves.

Recommandations à tous les protagonistes au conflit

Ø Tenir l’école hors du conflit politique
Ø Toujours avoir à l’esprit l’intérêt supérieur de l’enfant
Ø Privilégier le dialogue et cesser les violences en vue de garantir la sécurité, gage de réalisation du droit à l’éducation
Ø Continuer à soutenir l’éducation en Côte d’Ivoire en toutes circonstances, et ce, en dehors de toute considération politique.

Atelier de restitution de la 7ème session (2012)

Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra. L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.

Lire le rapport en format PDF

Suivi États Unis

Les participants sont intervenus au Conseil des droits de l'homme lors de la 16ème session

Suivi États Unis 2014

Le rapport est en cours et sera soumis en Octobre 2014
US Human Rights Coalition just completed the report.

Nous (American Friends Service Committee) allons contribuer à la Recommendation 87 (Human rights training and education) à travers la coalition US Human Rights Network. United States Human Rights Coalition

Nous faisons des consultations avec la societe civile pour les eduquer sur l'EPU.

Nous avons fait un plaidoyer pour l'incorporation de l'education aux droits de l'homme dans le curriculum scolaire local (Washington).

Nous avons obtenu que la ville de Washington soit declare une cite des droits de l'homme en passant une resolution (chose faite) et nous continuons notre plaidoyer pour que l'education des droits de l'homme soit incorporee dans le curriculum.

Suivi Guinée

Suivi Guinée 2014 (2)

Notre ONG a contribué à l'élaboration du rapport de la société civile guinéenne, envoyé déjà à Genève. Nous sommes à la phase de trouver les sous pour pouvoir faire venir les membres de la coalition lors de la session en 2015.

Suivi Inde

Avec l'aide de l'EIP-Inde et de  l'Indian Institute for Peace, Disarmament & Environmental Protection (IIPDEP), le CIFEDHOP a organisé une session régionale de formation sur l'EPU et l'éducation aux droits de l'homme et à la paix. 86 participants de toutes les régions de l'Inde pour la plupart enseignants et militants d'ONG ont suivi cette formation qui s'est tenue les 29 et 30 janvier 2011 à Pune (Inde).

Lire le rapport (en anglais)

India : National Training Session on Human Rights Education on December 12, 2012

National Training Session on Human Rights Education for Social Work Institutes in Nagpur (India) on December 12, 2012

Organized by:

  • EIP-INDIA
  • MAJOR HEMANT JAKATE VIDYANIKETAN
  • INDIAN INSTITUTE FOR PEACE, DISARMAMENT & ENVIRONMENTAL PROTECTION (IIPDEP)
  • HUMAN RIGHTS & PEACE EDUCATION 

SHORT REPORT OF THE HUMAN RIGHTS & PEACE EDUCATION IN SCHOOL On the eve of Human Rights Day, training session for Senior High School students was arranged in Major Hemant Jakate Vidyalaya (school), Nagpur on December 8, 2012. The theme of the training was “Human Rights & Peace Education”. 67 senior high school students and their teachers actively participated in one day training.

Principal Mr. Madhusudan Mude of Major Jakate School welcomes the guests and informed the students importance of human rights and peace in life of individual and society.

Dr. Nalini Kurvey informed the work of EIP and how it was established by Jacques Muhlethaler She stress that Human Rights education taught in school will help the students who are going to be a citizen and will take active part in society and national life.

Dr. Balkrishna Kurvey introduced the articles of Human Rights in simplified manner with photos. He stressed that the youths are backbone of the country and human rights and peace education should be started from the student life of the youth. Well informed Human Rights students will certainly benefit the society. They will observe their human rights as well as respect the human rights of others. India is largest democracy in the world and for the safeguard of the democracy, observation of human rights is essential. Human Rights propagate and build peace, and development.

Students and teachers ask many questions and it was replied by Dr. Balkrishna Kurvey and Dr. Nalini Kurvey. Students were give some questionnaire and workshops also arranged.

India : Training session on Human Rights Education for Aganwadi Workers, 2013

EIP-India Organized a Training session on Human Rights Education for Aganwadi Workers, 20 april 2013, Mominpura Nagpur, India
NMC Hospital Hall

Anganwadi (the concept accepted by Government of India for training of women social workers who will educate and aware to grass roots people from all walks of life on various aspects including health and human rights.

The Anganwadi concept is accepted by Government of India as national tool in all provinces to educate and aware the people.

71 Aganwadi women workers from Kishori (youth) to middle age women participated in one day training on Saturday April 20, 2013 at NMC, Hospital Hall in Nagpur.

Suivi Macédoine (Ex-République de Yougoslave)

Voir le suivi en 2013

Suivi Macédoine 2013

Allow me on behalf of the Bektashi Community of Macedonia to follow you thanks and friendly greetings. Limitless thanks to thus who gave me the chance to know you all, Especially Monique and the working team give us a lot of new ideas, how to work for better future, in order to Contribute Together with other human rights activists to Promote Human rights Goals in our Neighborhood and Countries around us.

With deep believe we have not even though that 'May mean some hardship in our way but that' never makes us stop struggling to achier our dreams we nor Bektashi community. We had great help from the CIFEDHOP training, CIFEDHOP-Geneva October 2012.

As a result of continuation and great help of CIFEDHOP-Geneva is our Participation on 15TH SESSION OF THE UPR WORKING GROUP (2l January - 1 February 2013), Mme Monique PRINDEZIS item an Accreditation for Mr. Joshua COOPER, Mr. Sulejrnani ARBEN We have to mention that 'there historically big issue come on, for my first Was Organized a side event from EIP for Bektashi community and our Concerns. Inside of UN Could be shown a Bektashi Brochure and Also reports from Bektashi Head quarter and the Macedonian community for bektashis in Serbia, Montenegro and Kosovo.

Committee on the Elimination of Discrimination Against Women, 54TH session (11 February - 1 March 2013) - accreditations by CIFEDHOP for Ms. Fatima Suleiman, and Mr. Arben Sulejmani.

We are happy that 'we win them became part of side event and After a short and Brief Introduction of the Bektashi community for the problems we have been face in Macedonia, our representatives Could talk directly to some of 18 Officers of the Committee, two of three Vice Chairpersons and secretary. Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) did ask clearly the government of Macedonia for the current Situation of the Bektashi community in Macedonia, in that 'moment I had sparks from my eyes going thru my friend Joshua and The Other NGO representatives Who Were surprised from the interest of Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) for a Bektashi community for Which They Have Heard for my first. Macedonian Government did not answer the question, broke even did Consider even a question!!! But We Were happy that 'a group of Officers come to us and ask edition questions Were we with a pleasure tell invite to visit our community, broke answer that it is a great chance to see a Islamic community in this face of Love and Tolerance.

Download the report CEDAW Bektashi Shadow Report for FYR Macedonia

Suivi Mali

Les participants du Mali ont organisé une série de « Conférences-débats » au cours desquels des copies du Rapport d’Etat 2008 du Mali sur l’EPU a été remis aux participants. Les thèmes suivants ont été traités:  

« Ecole Apaisée et Performante » ;  

« Les rôles de l’enseignant dans la société » ;

« Droits Humains et Examen Périodique Universel. Etat des lieux de la pratique des Droits Humains au Mali. Forces, Faiblesses, Propositions d’amélioration » ;

« Droit International Humanitaire, Droits Humains et l’EPU » ;

« La déperdition scolaire ». 

 Des partenariats ont été développés avec :

  • La section régionale Mopti de l’Association Malienne des Droits de l’Homme
  • Les directions des établissements suivants: Ecole Technique Saint-Joseph, Lycée Hammadoun DICKO de Sévaré, Institut de Formation des Maîtres de Sévaré
  • L’Association des Elèves et Etudiants du Mali 
  • Le Vérificateur Général de la région de Mopti
  • La Région militaire de l’Armée de l’Air à Mopti

Synthèse des évaluations en format Word

 

Suivi Mali 2012

L’an 2012 et le 16 Décembre s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec le CIFEDHOP. L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Selon Mme Alimata DIARRA, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.

Lire le rapport en format PDF

Atelier de restitution de la 7ème session (2012)

Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) un atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec l’Association mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP).

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.

Lire le compte-rendu de l'atelier de formation en format PDF

 

Le Mali passe l'EPU 2e cycle

Dans le cadre de l'éducation aux droits de l'homme, Alimata Diarra a convenu avec un journaliste de publier un article sur les droits de l'homme au moins une fois par mois afin de sensibiliser le public malien.

Lire le premier article qui est paru ce 23 janvier 2013

Suivi Mali 2013

Activités réalisées suite à la formation du CIFEDHOP

  • Atelier de restitution pour les Organisation Non Gouvernementales de défense des droits de l’homme des travaux de la session de formation sur l’EPU.
  • Formation sur les mécanises de protection des droits de l’homme.
  • Diffusion et vulgarisation auprès du Forum National des Organisations Nationales de Défense des Droits de l’Homme (FONADH) de la plateforme EPU et du portail EIP.
  • Atelier sur les techniques de rédaction des rapports alternatifs.
  • Communication sur les violences faites aux femmes.
  • Communication sur les stratégies culturelles de protection des malades mentaux.

Mali : atelier de restitution et de plaidoyer

La Coalition malienne de défense des droits de l’enfant (Comade) a organisé les 26 et 27 septembre, un atelier de restitution et de plaidoyer de deux jours.  À cette occasion le Président de la Comade, Mohamadou Lamine Cissé, a rappelé qu'il était « impératif de rencontrer les députés, afin de les "imprégner du contenu des recommandations de l’EPU et du Comité des droits de l’Enfant", pour permettre leur prise de décision en vue du respect de ses obligations par notre pays. Car il y a urgence, le Mali n’ayant fourni jusqu’à aujourd’hui que deux rapports, sur les cinq prévus, au Comité des droits de l’Enfant des Nations Unies.

La Comade compte plus de 78 organisations engagées dans la protection des droits de l’enfant, est une Coalition-phare de la société civile malienne, qui se donne comme objectif d’accompagner le gouvernement dans la promotion effective des droits humains au Mali.

Source : http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui

Suivi Mali 2014

Le mercredi 11/02/2015 s'est tenue une formation sur les droits de l'homme avec les enseignants et éducateurs de l'école de Base privée "le Tambaroua". cette formation rentre dans le cadre de la promotion de l'enseignement de l'éducation des droits de l'homme dans les écoles au Mali et c'est le début de tout un programme que l'EIP Mali compte mettre en œuvre à travers l'exécution de son plan d'action 2015.

Télécharger le compte-rendu en format PDF

Suivi Maroc

Suivi Maroc 2010

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Probablement il y aurait un rapport des ONGs en vue de l’EPU du Maroc en 2012.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Oui.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Relativement, puisque certaines recommandations ont tenu compte de celles soumises par les ONG lors du premier examen EPU Maroc en 2008.

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Ce n’était pas un rapport mais plutôt un communiqué d’une coalition d’ONGs des doits des femmes et des droits humains.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R.  Oui. J’ai assisté à l’examen de l’EPU Maroc à Genève avec le soutien de la FIDH en tant que membre de l’ADFM et la coalition régionale MENA « Egalité sans réserve ».
Avec d’autre représentantes et représentants des ONGs marocaines présents nous avons
- fait du plaidoyer auprès des missions des pays pour les pousser à interpeller le Maroc sur ses engagements ;
- organisé une conférence de presse au siège du Conseil des Droits de l’Homme à Genève après l’examen.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Très souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres).

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Surtout pour les acteurs et actrices de la société civile.

b) auprès des décideurs

R.Oui. Pour interpeller chaque fois que c’est possible pour la prise en compte des recommandations de l’EPU

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Jamais.

« La suite du questionnaire n'a pas été complété. »

Suivi Maroc 2011

En terme de suivi, notre ONG a mené des rencontres dans différentes régions au Maroc pour la sensibilisation de l'EPU et pousser les associations à donner leurs recommandations.

Dans toutes nos activités nous insistons sur la connaissance des instruments juridiques internationaux, c'est parmi nos priorités.(sessions de formations, conférences, séminaires ...) et cela durant toute l'année.

Nous exerçons de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs en élaborant des rapport en collaborations avec d'autres ONG. Notre ONG est partenaire principale du Conseil national de DH et de la Délégation marocaine de DH.

Nous demandons aux autorités compétentes de notre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire. Nous avons un programme national avec le ministère de l'éducation national (un partenariat est signé avec le ministère et tous les 16 académies régionales de l'éducation), ce programme vise les enseignants, le corps administratif, associations des mères et parents des élèves ainsi que les élèves. Ce programme vise aussi la création et l'appui des clubs de DH au seins des établissements scolaires.

Pour ma part, je participe activement à des activités de sensibilisation dans la maison des jeunes qui est pour moi un lieu favorable de sensibilisation, Je participe également aux rencontres des associations de toute la ville.

Suivi Maroc 2012

Dans le cadre du suivi de la session à laquelle j'ai participé, j'ai animé 4 ateliers sur les 4 régions du Maroc sur l'UPE,"je suis bien sur basée sur la formation de CIFEDHOP", ces ateliers sont organisé par mon ONG et financés et collaborés avec la délégation nationale de DH du Maroc.(équivalent ministre de DH du Maroc).
Cette formation vise à créer un réseau (coalition) national de la société civile sur le thème des rapports parallèles. A la fin de ces 4 ateliers une rencontre nationale sera organisée prochainement dans la ville d'Ifrane pour consolider cet énorme travail.

Suivi Mauritanie

Du 17 au 19 janvier 2013 se sont tenues à Nouakchott des journées de formation sur les droits de l’homme et l’Examen Périodique Universel. L’attention a porté sur les pratiques traditionnelles néfastes et sur l’argumentation culturelle comme stratégie pour lutter contre lesquelles-ci. Les problématiques abordées au cours de la formation sont celles observées au sein des communautés culturelles mauritaniennes : les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, les mariages précoces, le gavage, le lévirat et le sororat., le placement des fillettes dans les familles, les crimes d’honneur.

Compte rendu de la formation

Déclaration des participants sur les droits de l’Homme et la lutte contre les pratiques traditionnelles

Suivi Mexique

Les participants mexicains ont pris la parole au Conseil des droits de l'homme. Contribution à venir.

Mexique - Un rapport de la société civile pour le 2ème EPU

Un rapport de Société Civile orienté sur les droits des femmes a été déposé en vue du 2ème Examen Périodique Universel de l'État Mexicain.

Lire le rapport (en espagnol)

Un site dédié à l'examen périodique universel au Mexique (2013)

El sitio web dedicado al Mecanismo del Examen Periódico Universal a cargo del Consejo de Derechos Humanos.

« Aquí encontrarás información relevante y pertinente respecto a sus aspectos estructurales, técnicos y metodologías de trabajo; así como los criterios para participar como sociedad civil, noticias, comunicados y documentos relevantes. »

 

 

Suivi Moldavie

Les participantes de Moldavie ont organisé deux formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. « Le but était que les ONG qui n'ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de deux jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun. »

L'une d'elles a également participé à la Coalition Non-discrimination

Presentation : Iuliana Marcinschi, on behalf of the Coalition on Non-Discrimination And on behalf of the Human Rights Resource Group supported by the Soros Foundation-Moldova Download in Word format (2010) 

Presentation : Nadejda Lefter, on befalf of the Information Center for Human Rights. Joint Submission of the Information Center for Human Rights and HomoDiversus.

Moldova’s Alternative Report for the Committee on Economic, Social and Cultural Rights (2011) in PDF format

Moldovan Institute for Human Rights (IDOM) http://idom.md/index.php/en/news/332-international-training-centre-on-human- rights-and-peace-teaching-geneva-switzerland-28-october-03-november-2010.html

Bilan de la mise en oeuvre par la Moldavie des recommandations de l’EPU

Dans le cadre de son programme de suivi, UPR-info vient de publier le bilan à mi-parcours de mise en œuvre des recommandation du Conseil (Mid-term Implementation Assessment - MIA) sur la Moldavie.

Le MIA est basé sur des informations reçues de toutes les parties prenantes. Il précise si les recommandations ont été entièrement, partiellement ou pas du tout mises en œuvre environ trois ans après l'Examen Périodique Universel.

Ce MIA peut être téléchargé (en anglais) à l'adresse suivante : www.upr-info.org/followup/assessments/session26/moldova/MIA-Moldova.pdf

Formations en Moldavie 2013

Ensemble avec Nadejda Lefter nous avons organisé 2 formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. Le but était que les ONG qui ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de 2 jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun.

Réponses au questionnaire Moldavie

Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes. I have prepared and submitted the UPR report on behalf of the Coalition on Non-Discrimination
Prepared a 1,5 page brief report on LGBT rights for the joint report of the Human Rights Resource Group funded by Soros.
And helped draft and proof read the UPR report of GenderDoc-M, (NGO profiled in LGBT rights www.lgbt.md).

Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A. Formally yes. Although the consultations with the civil society happened only during one 3 hour session. The representatives of the Ministry of Justice (directly responsible for the State report) advised us to send and follow our recommendations on the draft report on the website justice.gov.md. The UPR section of this web page was empty during the whole preparation period. And informal sources indicated that the state report was ready by the time the consultations with the civil society occurred.

Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?

A. Yes. It will happen during fall, 12-th Session.

Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities?

A. Not yet ☺

Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. During the preparation process, together with Nadejda Lefter we have conducted 2 trainings on UPR preparation for the civil society from the country.
Gave consultations to other human rights activists or staff members of NGOs on UPR preparation.

Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.

A. Being a board member of Amnesty International Moldova we have repeatedly asked that Human rights be introduced as an optional subject in schools. Last summer the Minister of Education informed us that it was late for the year of study 2010-2011 to be introduced, but for the year 2011-2012 he gave his approval. Yet, this year impediments in introducing HR subject have been encountered in the same Minister. The informal position is that pupils have already an overcharged agenda and it will be too complicated for them to study one more subject even if optional.

Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. While lobbying for the adoption of the anti-discrimination law, we lobby also for human rights respect and for raising human rights values in the young generation.

Q. Dou you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights ?

A. The influence of the Christian Orthodox church is still very high in the Republic of Moldova.
The Mitropoly (Similar structure as the Russian Patriarchy) of Moldova has successfully lobbied the introduction in schools of the subject of “Basics of Orthodoxy”, even if it is optional, in reality the parents were pressured to sign up for this subject.

The Ministry of Education supported from budget the printing of books for this subject.
For Human Rights subject, on the other hand, there are no available funds.

Q. What is your personal contributions up to now to human rights education and UPR

A. UPR for the Coalition on Non-Discrimination
UPR 1,5 page on LGBT issues
CERD report on Republic of Moldova
CESCR 3 page report n Republic of Moldova.

Universal Periodic Review of Republic of Moldova 2016

Submission to the 26th UN Human Rights Council Session on the Universal Periodic Review of Republic of Moldova.

The present report has been developed on the basis of information received from the representatives of several groups vulnerable to human rights violations. Prior to the beginning of the work on the reports, the representatives of the groups have been empowered by CIDO in the domain of basic methodology of human rights monitoring and reporting within the UPR mechanism. Moreover, the inclusive process of human rights monitoring has been facilitated by continuous assistance from CIDO and the final compilation and drafting of the unified report by UQAM’s International Clinic for the Defense of Human Rights . Thus, the report highlights weaknesses in regards of the rights of several marginalized and vulnerable social groups from Republic of Moldova.

Download the report

Suivi Niger

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

 

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. C'est avec moi, que la plupart des organisations ont eu connaissance de l'EPU

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Les autorités de la ville ou j'habite ignorent vraiment l'existence du Mécanisme de l'EPU

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. : Je n'ai pas suivi par manque d'accès à l'internet ici chez nous.

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non parce qu'il y a pas de coalition d'ONG de l'EPU ici au Niger

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. NON parce que lors de la session du conseil des droits de l'homme, nous étions confrontés au problème de connexion d'internet, en plus de ça, les frais de connexion d'internet coutent excessivement chers et qu'il se trouve que notre section ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour payer ses frais.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non parce qu'il n'y a pas de coalitions des ONG de L'EPU

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R.Oui. Notre section organise des séances de sensibilisation et d'information à travers les radios privées. Nous tenons des réunions d'information sur l'EPU avec les organisations locales.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Très souvent. Nous disposons de beaucoup de documents d'instruments juridiques internationaux et nationaux. Beaucoup d'ONG locales viennent se renseigner sur ces instruments.

Nous sommes en partenariat avec une radio privée locale qui nous donne 1heure de temps par semaine pour informer et sensibiliser les populations de l'existence et l'importance de ces instruments juridiques.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. NON parce que mon entourage ignore même l'existence de l'EPU, C'est avec moi qu'il a appris connaissance du mécanisme de l'EPU. Donc, je suis encore à la phase d'information et de sensibilisation sur l'EPU des populations et des ONGS locales

b) auprès des décideurs

R. NON parce que nos décideurs méconnaissent eux aussi le mécanisme de l'EPU et je suis là en train de les informer sur l'EPU

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R. Oui. Lors des sessions ordinaires des communes, nous sommes invités à y prendre part en vue d'apporter notre contribution et c'est en ce moment là que nous demandons aux autorités compétentes d'inclure dans leur plan du développement communal des activités sur l'éducation aux droits de l'homme dans les écoles.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. J'organise dans mon école des conférences débats sur la convention relative aux droits de l'enfant, sur les droits et devoirs des enseignants, sur les thèmes dont : la violence à l'école, l'hygiène en milieu scolaire, l'approche genre à l'école.

Dans nos discussions quotidiennes, j'en profite pour partager avec mes collègues de travail des informations sur certains instruments juridiques internationaux et nationaux.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Assez souvent. Je suis soutenu par les autorités car à chaque activité organisée, nous recevons un représentant de la commune pour apporter sa contribution en nous fournissant quelques informations importantes. Et aussi, la commune nous envoie des médias pour couvrir l'activité.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Je mène mes activités dans un milieu très difficile ou la tradition islamique est très forte. Les marabouts musulmans font des prêches qui contredisent parfois l'esprit même des instruments juridiques internationaux. En exemple: l'âge de mariage de jeunes fille qui ne doit pas aller jusqu'à 18ans d'après certains marabouts.

Des prêches qui défavorisent la scolarisation des jeunes filles dans les radios privées.

L'enfant n'a pas droit de connaître ses droits fondamentaux mes devoirs seulement

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. Des cotisations des membres de notre section et de quelques personnes de bonne volonté.

L'Etat ne subventionne plus les ONGs locales par insuffisance des moyens financiers. Les partenaires au développement ne financent que les ONGs qui ont plus des matériels de travail et qui ont des grandes expériences pratiques en matière de droits de l'homme

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. Pour le moment, je ne faois face à aucune résistance dans les activités que je mène.Et je suis même encouragé par les collègues, les parents et les autorités scolaires

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. Je suis vraiment soutenu par CIFEDHOP dans mes activités car c'est grâce au CIFEDHOP que j'ai reçu toute mes expériences au niveau international. J'ai pris connaissance de l'EPU grâce au CIFEDHOP.

Suivi Pakistan

I took part to activities to present the results of its UPR
State department conducted a consultative session on UPR with stakeholders and I was also invited. Some other organization like SAP-PK also involved me in the process of their report righting, on UPR. During such event results of UPR were discussed.

During my activities, I provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by my country.
I am directly involved in the trainings for certain departments (Police, Prison, Probation and Judiciary) I use to conduct trainings of community workers and volunteer. Our main focus is UNCRC and we touch the relevant portion of the recommendations on UPR (to the extent of Child Rights).
I exert some influence on my circles, on decision makers.
We are working with the government departments and regulary providing alternate report on CRC thats why we have access to the decision makers and can influence.
We asked our country’s competent authorities that human rights be included in school programs.
We use to hold meetings/vonsultations with education department and we are involved in the trainings of the teachers as well. We managed to table a bill to eliminate corporal punishment in all settings in the assembly, the same is in process.
I actively participate to sensitization activities in my place of work in order to promote human rights education.
My organization is working in all the country we actively participate in such activities and as a provincial head i am playing a vibrant role.

Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR)

Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to announce and invite the applications for the 4th Annual “Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR)” to be held in Lahore on September 17-26, 2013 The candidates are encouraged to send their complete applications immediately to avoid the last moment tribulations. The deadline for applications is August 10, 2013.

Participatory Course on Democracy and Human Rights is designed for human rights defenders and educators working with Non-Governmental Organizations (NGOs), Community Based Organizations (CBOs), and the students of the Social Science Departments (Sociology, Political Science, Gender Studies, International Relations, Mass Communications etc.), the officials of different state institutions, media and other civil society groups. Candidates belonging to religious minorities and the women are strongly encouraged to apply.

PCDHR is a three week course that consists of two modules and the trainees are required to attend both modules. At the completion of both modules the trainees shall be awarded with a certificate and shall be called the Alumni of CHRE. Please note that the second Module of PCDHR shall be held in January 2014, however the trainees shall remain involved in the follow-up initiatives on regular basis to make sure that the learnings are put into practice.

CHRE believes on participatory learning approaches therefore the Course is conducted in participatory methodology to enhance the understanding of the participants on the concepts of democracy and human rights and to enhance their skills to work effectively as human rights defenders.

PCDHR is an intensive learning program and puts strong emphasis on “Putting Learnings into Practice” therefore the trainees shall be required to develop and implement an individual plan to ensure that the learnings are put into practice.

There is no Course fee and CHRE will cover tuition, program materials, accommodation and meals with the financial support of National Endowment for Democracy (NED) for the selected participants. However, please note that all the participants or their organizations will bear their travel costs.

The complete Course Description (Objectives, Selection Criteria etc.), Application Form (Urdu and English) and Memorandum of Understanding is attached to this email and can download from www.chrepak.org, Please read the details carefully and contact us if you have any question.

Suivi Pakistan 2013

Dear Friends and colleagues,

Greetings from Centre for Human Rights Education-Pakistan

Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to share the Brief Report of the 1st Module of the 4th Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR) being held on September 17-26, 2013 at Dar-ul-Mussarat Training Institute-Lahore.

29 participants including Human Rights Defenders, University Students, Media Persons and representatives of different civil society groups from different areas of Punjab, Sindh, Khyber Pakhtunkhwa and Gilgit Baltistan attended the training program. This year

In response to the call for applications this year Centre for Human Rights Education received 285 applications, however according to the policy the Selection Committee of CHRE selected 36 candidates were selected to participate, however 6 candidates were not able to participate due to their personal reasons.

PCDHR is an intensive learning program designed for human rights defenders and educators working with Non-Governmental Organizations (NGOs), Community Based Organizations (CBOs), and the students of the Social Science Departments (Sociology, Political Science, Gender Studies, International Relations, Mass Communications, Law etc.), the officials of different state institutions, media and other civil society groups. PCDHR puts strong emphasis on “Putting Learnings into Practice” therefore the trainees are required to develop and implement an individual plan to ensure that the learnings are put into practice.

CHRE team is very grateful to all their partners, friends, colleagues, facilitators, and resource persons for their support and cooperation to make this training program unique and successful.

You are requested to please feel free to share your comments and feedback to make our efforts more effective and result oriented for a human rights friendly society.

Thank you very much and best regards.

Samson Salamat, Director

Suivi Pakistan 2012

Une coalition 108 organisations nationales et internationales de défense des droits de l'enfant a préparé un projet de rapport en vue du prochain examen périodique universel du Pakistan.

Quelques recommandations de base à l'issu de consultations avec des enfants  

  1. Le gouvernement devraient veiller à la mise en place d'une école dans chaque village et les enseignants formés en conséquence.
  2. Il devrait y a avoir une installation sanitaire bien équipée dans chaque village.  
  3. Le gouvernement devrait assurer l'accès gratuit aux activités sportives.
  4. Le gouvernement devrait accorder plus d'attention à la pauvreté en fournissant le soutien nécessaire aux familles les plus vulnérables.
  5. Les enfants en conflit avec la loi devraient bénéficier d'une formation à l'autonomie de subsistance afin qu'ils puissent réintégrer leur communauté quand ils sortent de prison.
  6. Les enfants devraient être détenus dans des quartiers de prisons séparés de ceux des adultes.
  7. Des plates-formes devraient être mises en place pour permettre la participation citoyenne des enfants au sujet des questions sociales et économiques qui les concernent.

Lire le projet de rapport (en anglais)

Suivi Sénégal

En matière de suivi, j'ai participé à l'atelier de validation du plan d'action national de l'EPU et autres mécanismes organisé par le Bureau régional du HCDH basé à Dakar en collaboration avec l'Etat du Sénégal. J'ai intégré l’EPU dans le cadre du plaidoyer pour le respect des droits humains, en particulier l'application des conventions internationales y relatives, nous citons toujours les recommandations de l'EPU acceptée par le Sénégal. Nous faisons référence à celles aussi dans nos documents de projet ou de plaidoyer.

Nous appelons toujours l'Etat à élaborer son plan d'action et à mettre en oeuvre les recommandations et nous demandons aux autorités compétentes que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire par le plaidoyer.

Atelier de partage sur le passage du Sénégal à l'EPU : Sénégal

Comme prévu, la Coalition des OSC pour le suivi de l'EPU a tenu le jeudi 13 mars, un atelier de partage sur le passage du Sénégal à l'EPU. La déclaration produite à l'issue de cette rencontre qui a réuni une dizaine d'organisations, a été portée à la connaissance du Conseil des droits de l'Homme, le 19 mars, par le Représentant de la RADDHO à Genève, le Docteur Ibrahima Guissé.

Ci-joints:
Le texte de déclaration issu de l'atelier;
La Déclaration porté à la connaissance du CDH;
Le compte rendu du secrétariat du CDH.

Bonne réception, bien à vous!

Fatimata SY

 

Mise en oeuvre des recommandations EPU, contribution des OSC (2015)

Dans le cadre de l’exécution de son programme, le Réseau Equitas Sénégal pour l’Education aux droits humains(RESEDHU) a déroulé un certain nombre d’activités sur l’EPU que nous aimerions porter à votre attention:

Actions d’engagement en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel

• Campagne de mobilisation sociale pour réduire les viols dans la localité de Médina Gounass(une banlieue de Dakar), Emissions dans les radios communautaires

Forum multi-acteurs (société civile, gouvernements et institutions nationales) sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU

• 1er dialogue : Etat des lieux sur le processus de la mise en œuvre de l’EPU au Sénégal par l’Etat, le HCDH/BRAO, Le CSDH. Les réflexions ont porté sur les stratégies pour une synergie d’action des acteurs : OSC, gouvernement, institution nationale, partenaires techniques du système des Nations Unies

• 2 ème dialogue: 20 décembre 2012 : Etat des lieux sur les actions menées par les OSC pour la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, portant sur la promotion de l’égalité hommes-femmes, les violences faites aux femmes (mutilations génitales féminines, violences sexuelles et domestiques), la promotion de la scolarisation et du maintien des filles à l’école.

• 3 ème dialogue: 30 juillet 2013

C’est au cours de ce dialogue qu’il a été recommandé entre autres de mettre en place une plateforme des OSC qui va travailler en partenariat avec l’Etat et le CSDH, de renforcer les capacités des membres de cette plateforme sur l’EPU, et la collecte de données fiables.

Formation sur le processus de l’EPU : les capacités des acteurs ont été renforcées sur le processus de l’EPU lors d’un Atelier de formation sur l’EPU, les 29 et 30 mars 2013 à la Faculté des Sciences et technologies de l’Education et de la Formation FASTEF a Dakar.

Les réflexions étaient axées sur l’appropriation du processus de l’EPU par les OSC, le rôle des ONGs dans le processus de l’EPU, la mise à jour sur le processus EPU dans le pays, l’élaboration d’un plan de travail par chaque participante et participant visant la mise en œuvre d’une recommandation de l’EPU relative aux droits des femmes et des filles au sein de son organisation

Mise sur pied de la Coalition EPU : la rencontre de mise sur pied de la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi de l’EPU s’est tenue le 20 Août 2013.

Une ébauche de plan d’actions à dérouler avant, pendant et après le passage du Sénégal à l’EPU prévu le 21 octobre 2013 a été élaborée et une Charte de la Coalition recommandée.

 Après le 2è passage du Sénégal à l’EPU le 21 octobre 2013, un Atelier de restitution des nouvelles recommandations à l’intention des organisations membres de la Coalition a été tenu.

Le RESEDHU a aussi bénéficié du soutien d’EQUITAS/Canada dans le cadre du Projet APCF/REDHEM 2015-2019 qui vise à renforcer l'autonomisation des femmes et la participation significative des jeunes et des femmes avec des activités prévues :

• formation nationale et communautaires

• forum jeunesse

• développement d'une trousse pédagogique à l'intention des femmes et de jeunes leaders;

• mobilisation communautaires;

• dialogues multi - acteurs sur l'examen périodique universel (EPU)

• rencontres de planification et d'évaluation

Le samedi 30 mai 2015 s’est tenu au siège du Comité Sénégalais des droits de l’Homme à Dakar un atelier de partage et de mobilisation des membres de la coalition des organisations de la Société civile sur le mécanisme de l’Examen Périodique Universel (EPU). Cette rencontre, organisée le Réseau Equitas-Sénégal et Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains, entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet : « Autonomisation et participation citoyenne des femmes et des filles et Renforcer l’éducation aux droits humains à l’échelle mondiale », (APCF-REDHEM) :

  1. L’état des lieux sur le suivi des recommandations de l’EPU faites au Sénégal après ses passages devant le mécanisme en 2009 et 2013 a été fait : le constat est amer, la principale remarque qu’on peut en tirer est que rien n’est encore fait concrètement par le Sénégal pour mettre en œuvre ces recommandations. En effet un plan national d’action est en gestation depuis 2012.

L’Etat du Sénégal bénéficie d’un appui technique et financier du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies (HCDH/BRAO) depuis 2011, notamment par le recrutement d’un Consultant pour l’élaboration d’un plan national d’action (PAN) de mise en œuvre des recommandations de l’EPU, et la tenue d’ateliers de partage avec tous les acteurs.

Malgré tous ces efforts, ce PAN peine à être finalisé à ce jour, après deux passages du Sénégal devant l’EPU, au moment où le même processus est terminé au Burkina et au Cap Vert.

Depuis Janvier 2015 des fonds du HCDH/BRAO sont disponibles pour la revue du projet de PAN de 2012 révisé à la lumière des nouvelles recommandations de 2013, pour sa validation a travers un atelier national, sa publication et son partage avec les partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le consultant, les États doivent afficher et concrétiser leur ferme volonté de mettre en œuvre les recommandations pour donner plus de crédibilité au mécanisme de l’EPU.

Les recommandations suivantes ont été retenues par la plénière : Violences faites aux femmes

Recommandation choisie 124.37 État civil:

Recommandation choisie 124-105

 

Suivi Sénégal 2014

Notre coalition a élaboré une ébauche de plan d'action pour le suivi des recommandations EPU. Nous comptons organiser un autre atelier de partage lors duquel nous allons identifier les recommandations sur lesquelles nous allons travailler (les sessions de dialogue étaient axées sur les recommandations relatives aux droits des femmes et des filles); organiser un point de presse; organiser une série d'ateliers de renforcement de capacités sur le processus EPU avec les journalistes, les parlementaires, les organisations communautaires de base, mener une sensibilisation auprès des communautés en partenariat avec tous ces acteurs.

Le réseau Equitas Sénégal est en train d'élaborer une proposition avec l'appui de Equitas Canada, en vue de trouver un financement pour le suivi EPU.

Nous avons produit un document (Réseau Equtas), à titre de contribution pour la commission éducation aux droits humains à l'intention de la plateforme des organisations de la société civile pour l'organisation du sommet de la francophonie

Nous avons organisé le 25 novembre passé, un forum jeunesse, à l'intention de 100 jeunes des départements de Dakar et Thiès sur les violences basées sur le genre. L'organisation de ce forum a réuni les organisations suivantes (le Réseau Equitas Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme/RADDHO, le Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes/CLVF (je suis membre de ces 3 organisations). Nous avons utilisé l'approche participative et avons travaillé sur la base des valeurs de droits humains suivantes: le respect, l'égalité, l'inclusivité, la responsabilité.
ces jeunes ont pris l'engagement de travailler avec ces valeurs au sein de leurs communautés.

Avant de se constituer en Coalition, le Réseau Equitas Sénégal pour l'éducation aux droits humains, organisation dans laquelle je suis membre (vice présidente) a organisé trois session de dialogue avec 14 organisations de la société civile (dont les 10 ont pris part à la mise sur pied de la coalition (en août 2013)et sont membres), en partenariat avec la direction des droits humains du ministère de la justice et l'institution nationale des droits humains/le comité sénégalais des droits de l'Homme.

Beaucoup de ces recommandations recoupent celles formulées par les organisations de la société civile (lors des sessions de dialogue, nous avons passé en revue les recommandations formulées à l'endroit du Sénégal en 2009, identifié les sujets sur lesquels nous (OSC) souhaiterions mener un plaidoyer, tels que l'autorisation de l'IVG conformément au protocole de Maputo. Nous avons sorti une déclaration de la coalition pour mettre le focus sur certaines recommandations, qui a été portée à la connaissance du CDH.

Il ne s'agit pas précisément d'un rapport, mais plutôt d'une déclaration. Après le passage du Sénégal à l'EPU en octobre 2013 et de retour de Genève après la formation au CIFEDHOP, j'ai organisé un atelier de partage d'une demi journée au mois de mars 2014, sur le processus EPU avec les organisations membres de la coalition et suite auquel nous avons convenu de sortir une déclaration à l'intention du CDH. J'ai été proposée pour élaborer la déclaration. J'ai élaboré un draft qui a été adoptée et soumise au CDH.

Suivi des recommandations faites au Sénégal 2016

Depuis la formation offerte par le CIFEDHOP sur les mécanismes de l'EPU, nous continuons, dans le cadre de la Coalition des ONG pour l'Epu et du Réseau Equitas Sénégal en partenariat avec la RADDHO et Equitas Canada, de dérouler des activités pour appuyer la mise en œuvre des recommandations faites au Sénégal avec une emphase sur celles relatives aux femmes et filles et aux enfants. C'est dans ce cadre que nous avons élaboré un plan d'action en cours.- Nous avons également été conviés à participer à l'Atelier de validation du Plan d'action national de mise en œuvre des recommandations faites au Sénégal et responsabilisés pour le travail de finalisation.

Je voudrais, à cet effet, partager avec vous certaines des activités réalisées et en cours.

Liste de quelques activités du plan d'action:

  • Dialogue multi-acteurs sur les recommandations ;
  • Réalisation de fiches signalétiques;
  • Document de plaidoyer;
  • Atelier de formation de journalistes et animateurs/trices radio et presse écrite sur les VFF et l'état civil;
    Conception et diffusion de spots sur les VFF et l'état civil dans les radio
  • Conception et diffusion de spots sur les VFF et l'état civil dans les radio

Télécharger les documents suivants : 

Plan d’action de la Coalition des OSC pour le suivi de l’EPU

Document de plaidoyer (extraits)

Atelier de formation de journalistes et animateurs/trices radio et presse écrite sur les VFF et l'état civil

Renforcement du suivi et de la mise en oeuvre des recommandations
de l’EPU au Sénégal par la société civile. Rapport technique final

 

Sénégal : Journée de Dialogue sur l’Examen Périodique Universel (2012)

Le jeudi 20 décembre s’est tenue au Centre d’Information des Nations Unies à Dakar, la deuxième journée de dialogue sur l’EPU. Cette journée qui fait suite à celle organisée le 14 août 2012, a vu la participation de 13 organisations de la société civile, du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies et du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme.

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Suivi Tchad

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Les ONG nationale s’engagent séparément sur le suivi de l’EPU. Le cas de notre association cherche à vulgariser les recommandations du conseil des droits de l’homme au niveau national mais le financement tarde. Le gouvernement par le biais du ministère de droits de l’homme en partenariat avec les ONG internationales ont organisé plusieurs fois les ateliers pour élaborer le plan d’action nationale pour le suivi de l’EPU. Ces ateliers ont vu la participation des représentants des ONG nationales.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Oui Du 7 au 8 septembre 2010, le ministère des droits de l’homme et de la promotion de des libertés a organisé un atelier sur la recommandation issue de l’examen périodique universel. Cet atelier a regroupe les acteurs de la société civile et les cadres des ministères relevant pour la protection des droits des humains (la police, les autorités militaires et judiciaires) ont pris part. Plus tard en décembre 2010, un atelier regroupant un même acteur pour l’élaboration d’un plan d’action pour le suivi de l’examen périodique universel.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. Oui

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Oui

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non. Au début, le ministère en charge des droits de l’homme exclus les ONG œuvrant dans le domaine de la protection des droits de l’homme. La preuve était certaine lors de forum sur les droits de l’homme tenue en mars 2010, beaucoup nombre des associations des défenses de droits homme ont refusé car elles n’étaient pas associées au début.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Oui. Notre organisation qui a rédigé au courant de 2007, le rapport alternatif sur les enfants au Tchad sous l’auspice de l’Unicef et de mon retour de Genève, nous avons mis un groupe spécial pour le suivi de l’examen périodique universel, c’est ainsi un projet de financement a été soumis un partenaire pour la vulgarisation des recommandations du conseil des droits de l’homme à travers le pays mais ce projet est resté sans suite.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Assez souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres). Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. Au début du mois de novembre 2010, je suis affecté dans une région où il y a des violations des droits de l’homme.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Dans mon entourage, j’œuvre pour le suivi de l’EPU, j’organise les débats avec les collègues de travail qui on des difficultés de comprendre ce que s’est l’EPU ? j’ai multiplié plusieurs exemplaires des recommandations du conseil des droits de l’homme aux collègues de travail.

b) auprès des décideurs

R. Il m’est très difficile de prendre contact avec les décideurs.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Nous avons élaboré un projet pour sensibiliser les tchadiens sur les droits de l’homme dénommé « semaine des droits de l’homme » qui vise à sensibiliser les élèves et enseignants. Mais le financement de ce projet est resté sans suite.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je sensibilise mes collègues de travail sur l’éducation des droits de l’homme dans l’inspection où je suis affecté depuis le mois de novembre dernier. Dès mon arrivée dans le poste, j’ai pris contact avec l’inspecteur de l’enseignement primaire sur l’éducation des droits de l’homme. Au début c’est avec une grande timidité que l’inspecteur m’a accueilli car son inquiétude était que l’enseignement des droits de l’homme n’est pas inscrit dans le programme scolaire. Je lui ai donné un livre « l’enseignement des droits de l’homme, activités pratiques pour les écoles primaires et secondaires » et la déclaration universelle des droits de l’homme. Sur ma demande, auprès du Responsable de centre de formation continue, nous avons inscrit dans l’emploi du temps de centre de formation continue pour une journée pédagogique au troisième trimestre pour former les enseignants à l’enseignement des droits de l’homme.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. À l'occasion. A l’occasion de présentation à mon chef hiérarchique, du projet que j’ai envisagé de faire, dans la région où je suis affecté, j'étais soutenu par un chef de bureau de l’éducation nationale de la région de Hadjer Lamis et quelques enseignants pour l’éducation aux droits de l’homme. Notre projet porte sur l’étude sur la scolarisation des filles et le mariage précoce. Il faut souligner que le mariage précoce constitue un phénomène de violation des droits des enfants et que le Tchad a ratifié la convention relative aux droits de l’enfant. Cette étude a pour objectif d’identifier les acteurs responsables de la violation des droits de ceux derniers. Nous permettre aussi de connaitre les vrais problèmes de violation des droits de l’enfant avant d’y sensibiliser. A la fin de cette étude, une brochure sera conçue par l’EIP-Tchad.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue fonctionnaires du ministère de l’Éducation.

Dans mon établissement que j’ai l’honneur de diriger, j’ai initié un cours à l’enseignement de droits de l’homme qui se passe trois fois dans la semaine, ces activités se déroulent à partir 15h à 17h. Pendant ce cours, nous avons recueilli les propos d’une jeune fille qui s’exprime en ces termes : c’était un lundi à la fin de cours, je revenais de l’école. Mon père m’a informée que j’allais aller chez un homme qui sera mon mari. En tant que fille, je dois obéir mes parents. J’étais en classe de CM2 (cours moyen deux) et j’ai 14 ans. J’ai découvert mon mari le jour du mariage. C’est un homme dont l'âge dépasse celui de mon père. Je suis contrainte de l’accepter pendant quatre ans. J’ai eu un enfant avec lui. La cinquième année je l’ai quitté pour regagner la famille. Je suis revenue de nouveau sur les bancs de l'école pour continuer mes études.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement, autorités scolaires

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. À l'occasion. Avant que j’aille à la formation de CIFEDHOP, je cherchais les gens ou ONG qui pouvaient me soutenir dans l’éducation aux droits de l’homme. Pendant ma formation à l’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU, j’ai eu l'occasion de connaître de nouvelles ressources. Les moyens et les renforcements des capacités me sont prioritaires pour accomplir mes rêves.

Suivi Tchad: contribution de Enfant soldat international à l'EPU

Contribution à l’Examen périodique universel sur le Tchad Ce rapport est la contribution écrite d’Enfant Soldat International à l’Examen périodique universel du Tchad. Dans ce document, Enfant Soldat International présente des informations actualisées sur les mesures prises par le gouvernement tchadien pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants.

En premier lieu, le rapport souligne le fait que le recrutement et l’utilisation d’enfants ne fait pas encore l’objet de sanctions pénales au Tchad. Il note ensuite avec préoccupation qu’avec pratiquement neuf ans de retard le Tchad n’a toujours pas soumis son rapport initial sur l’application du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Enfin, le rapport fournit des informations sur les incidences de recrutement d’enfants et des défaillances en matière de DDR destiné aux enfants qui ont été observées au cours de l’année 2012.

Enfant Soldat International conclut que le Tchad n’a jusqu’ici pas pris les mesures pratiques nécessaires pour s’acquitter de ses obligations internationales ou pour faire appliquer sa propre législation destinée à prévenir le recrutement illicite d’enfants au sein des forces armées.

Télécharger le rapport

Source http://www.child-soldiers.org/francais_report_reader.php?id=646

Suivi Togo

Après une formation au CIFEDHOP en 2011, j'ai assisté à la session du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme, mais, j'étais plus observateur dans la galerie que acteur de plaidoyer et lobbying durant la session.

J'ai participé à des activités présentant les résultats de l’EPU pour le Togo. Au retour de Genève, j'ai fais une consultation dans les ONG au Togo pour renforcer la plateforme qui a élaboré le rapport EPU de la société civile. - En concertation avec les autres qui ont assisté à l'examen du Togo, nous avons organisé des émissions radiophoniques à Lomé pour informer le public des recommandations. Nous pensons faire la même chose dans les autres régions du pays.

  • La Plateforme EPU TOGO a rencontré les membres du corps diplomatique à Lomé (Les Ambassadeurs de la France, de l'Allemagne et des États Unis).
  • Nous avons été renforcés de l'utilisation d'un outil servant d'analyser les recommandations.
  • Nous avons participé à un atelier sur la mise en oeuvre des recommandations de l'EPU organisé par le Réseau ouest africain des défenseurs des droits Humains.
  • Nous avons fait un communiqué de presse pour demander au pouvoir de mettre en oeuvre les recommandations.
  • Le HCDH a accompagné la Plateforme EPU TOGO à l'élaborer un plan d'action de la société civile.

L'activité de l'EPU intégrée dans notre plan est globalement le suivi des recommandations de l'EPU. Cette activité va consisté à informer le public des recommandations, à faire le plaidoyer et lobbying pour la mise en oeuvre par l'État des recommandations, à faire des collectes de données et préparer le prochain examen.

Nous sommes en temps de mobiliser de fonds en vue de renforcer la capacité des membres de la Plateforme EPU TOGO non seulement sur le Conseil des droits de l'homme, mais aussi sur les autres instruments juridiques nationaux et internationaux et en matière de Plaidoyer.

J'exerce de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs. Je suis plus consulté quand il s'agit des recommandations de l'EPU. Je fais plus de propositions d'actions.

D'autre part, par rapport aux décideurs, je pense que la Plateforme en son état, peut influencer les décideurs par des propositions concrètes.

Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire?

Oui, nous faisons un travail en ce sens avec le Réseau des Associations et ONG Togolaises pour l'Éducation aux Droits Humains (RAOTEDH). Avant même, l'EPU le réseau a rencontré une équipe du ministère des droits de l'homme, de la Démocratie et de la Consolidation de l'État de droit et en a largement discuté. Ce réseau multiplie ses actions dans les communautés. Nous participons à des activités de formation, d'information et de sensibilisation. Nous nous adressons directement et physiquement aux groupes de personnes. Nous utilisons les médias pour transmettre nos messages.

Lire aussi

« Les initiatives au Togo » par Yao Dogbe 

« Des avancées au Togo »

Initiatives au Togo

Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo est passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo pour renforcer leur adhésion à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.

Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.  

D’une manière générale, il faudrait encourager l’engagement de tous les acteurs impliqués dans ce processus de l’EPU notamment, les OSC et le gouvernement qui multiplient des actions de diffusion des recommandations. Cependant, les OSC font face à de nombreux défis dont ceux d’engager le gouvernement à prendre en compte les recommandations qu’il a rejeté (la ratification du statut de Rome, la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.

De toutes les façons, la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus et la volonté politique manifeste du gouvernement s’avèrent nécessaire pour contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. La suite des activités nous en dira plus et en 2016, la communauté internationale sera témoins de l’évolution tant souhaitée par les togolais en matière de la jouissance des droits de l’homme. 

Mission du Centre des droits civils et Politiques

Une mission du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève en Suisse a séjourné à Lomé à partir du 24 janvier 2011. Conduite par Patrick Mutzerberg, la mission s'est intéressée par le passage du Togo devant le Comité des droits de l'homme des Nations Unies à News-York aux États Unis en mars et juin dernier et devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève en Suisse dans le mois d'octobre 2011. La mise en œuvre des recommandations formulées à l'endroit du Togo à News-York et à Genève était au menu des discussions de la mission qui a ciblé les autorités gouvernementales et parlementaires du Togo, les représentations diplomatiques au Togo, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), le HCDH-TOGO et les Organisations de la Société Civile (OSC).

Ainsi, le Président de la CNDH, Madame la Présidente de la Commission Droits de l'Homme de l'Assemblée Nationale, Madame la Ministre des droits de l'homme de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, le Secrétaire Général du Ministère de la Justice, Madame la représentante du HCDH bureau du Togo, et les ambassadeurs de la France et de l'Allemagne et de le représentant de l'Union Européenne furent, à tour de rôle, rencontrés du 25 au 26 janvier.

La mission a également rencontré les organisations de la société civile dans l'après midi du 26 janvier. Durant cette rencontre, les OSC ont discuté des mêmes sujets que précédemment. La particularité de cette rencontre est qu'elle a plus renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.

L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part. 

Les OSC témoignent leur gratitude à la mission et la remercient pour son soutien pour l'amélioration de la situation des droits de l'homme au Togo.

Outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo a profité d'une mission au Togo du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève pour travailler sur les questions des droits civils et politiques.

« La particularité de cette rencontre est qu'elle a renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.

L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part.

Télécharger le rapport de suivi en format Word.

Plan d'action national Togo

Dans le cadre du suivi des recommandations de l'EPU, le Togo s'est doté d'un plan d'action national. Ce plan a été le résultat de 2 ateliers à Kpalimé et à Notse respectivement du 14 au février et du 29 février au 2 mars 2012.

Télécharger le document en format PDF

Préparatifs Examen Périodique Unversel 2016: La Société Civile, actrice de protection des enfants au Togo commence à élaborer son rapport EPU relatif aux droits de l"enfant

 Le Togo se prépare déjà pour l'EPU 2016. En octobre 2011, le Togo s'est présenté davant le Conseil des droits de l"Homme. Une centaine de recommandations lui avaient été faites. En 2014, un état des lieux de la mise en oeuvre des recommandations a été faites et son rapport à mi-parcours a été examiné par le Conseil.

Tout en se préparant au second cycle, le Forum des organisations de Défense des droits de l'Enfant au Togo (FODDET) s'inspire de ce rapport à mi-parcours de l'Etat et d'autres de ses membres pour élaborer le rapport de la Société Civile de protection des enfants. 

Une première rencontre du groupe de travail mis en place par FODDET s'est tenue les 13 et 14 septembre 2015 à Kpalimé pour élaborer le premier draft du rapport EPU relatif aux droits de l'enfant. FODDET appuie le travail de ce groupe par le financement de Plan International Suède par l'intermédiaire de Plan International Togo. BORNEfonden, SOS Village d'enfants, Bureau National Catholique pour l'Enfance (BNCE) du réseau BICE, le Réseau des organisations de lutte contre la Maltraitance, l'Abus et l'Exploitation sexuelle des Enfants (ROMAESE), Terre des Hommes, bureau du Togo et les reprentants de FODDET font de ce groupe. Environ, une dizaine ils étaient pour ce travail.

Yao DOGBE 

 

Rapport de la société civile de protection des droits de l'enfant

Rapport de la société civile de protection des droits de l'enfant réalisé dans le but de faire le plaidoyer avant et pendant l'examen du rapport du Togo.

Ce rapport a été élaboré avec la contribution des partenaires financier comme Plan International Togo et Save The Children International.

Télécharger le rapport :« CONTRIBUTION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE DES DROITS DE L’ENFANT POUR L’EXAMEN PERIODIQUE UNIVERSEL »

 

 

TOGO 2011: Après EPU, les OSC et le Gouvernement sont au rendez-vous des restitutions des recommandations.

Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo a passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo  pour renforcer leur adhésion  à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying  à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement  et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.

Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.  

D’une manière générale, il faudrait encourager l’engagement de tous les acteurs impliqués dans ce processus de l’EPU notamment, les OSC et le gouvernement qui multiplient des actions de diffusion des recommandations. Cependant, les OSC font face à de nombreux défis dont ceux d’engager le gouvernement à prendre en compte les recommandations qu’il a rejeté (la ratification du statut de Rome, la d

épénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.

De toutes les façons, la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus et la volonté politique manifeste du gouvernement s’avèrent nécessaire pour contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. La suite des activités nous en dira plus et en 2016, la communauté internationale sera témoins de l’évolution tant souhaitée par les togolais en matière de la jouissance des droits de l’homme. 

Togo : adoption du nouveau Code des Personnes et de la Famille

En octobre 2011, le Togo a été examiné par le Conseil des Droits de l'Homme lors de la 12ème session de l'Examen Périodique Universel. L'une des recommandations acceptées par le Togo est «d'adopter le code de la famille et des personnes révisé et criminaliser les violences domestiques». La même recommandation a été faite par le Comité des Droits de l'Homme en sa 101ème session CCPR/C/TGO/CO/4 New York, 14 mars- 1er Avril 2011 en ses termes «Modifier toute disposition du Code des personnes et de la famille perpétuant l'inégalité entre hommes et femmes, telles que les dispositions érigeant l'homme en chef de famille».

Le vendredi 29 juin 2012, les députés togolais venaient de marquer un pas vers la mise en œuvre de cette recommandation. Ils ont enfin adopté le nouveau code des personnes et de la famille qui remplace celui en vigueur depuis l'année1980. En attendant de faire nos observations sur ce nouveau code, nos regards sont maintenant tournés vers le pouvoir judiciaire qui doit se faire aussi remarquer par son application effective.

Suivi Tunisie

"Pré-sessions EPU" pour la 13ème session du groupe de travail de l’EPU

l'ONG UPR-Info, spécialisée sur l'EPU a préparé une séance de travail entre Etats et société civile dans le cadre de la 13ème présession du l'EPU. Des séances ont été prévues pour chaque pays dont une pour la Tunisie le jeudi 29 mars 2012.

j'ai participé a cette pré session au nom de mon organisation "assoc 3d" et j'ai lu une déclaration 

j'étais censé de parler comment la Tunisie a mis en œuvre les recommandations reçues et les engagements pris lors de l’examen en 2008 et mentionner comment la situation des droits de l’homme a évolué depuis 2008, suggérant des questions et recommandations.
Voici la déclaration que j'ai lu:
Bonjour
lors du dernier examen la Tunisie a eu 12 recommandations de différents pays le gouvernement à l'époque les a accepté toutes, par exemple la Tunisie a eu des recommandations pour renforcer la liberté d'expression et de réunion et de réviser l'article 51 du code de la presse, durant cette année et l'année 2011 la liberté de presse et du réunion s'est amélioré les lois organisant la création et l'enregistrement des associations et des partis ont été changé, mais cela n'est pas définitif ces lois peuvent être annulés après l’écriture de la constitution il y a encore le risque d'une constituante qui achemine vers une nouvelle dictature.
Pour la liberté de presse la censure existe encore et on a eu un cas du directeur d'un journal quotidien qui a été emprisonné après avoir publier une photo.
L'ancien régime en Tunisie était un ennemi des droits humains après sa chute tout le monde attendait à l'instauration de la démocratie un état qui respecte les droits de l'homme mais malheureusement ceci n'est pas fait on a enregistré des cas de torture même filmé et diffuser sur internet, des agressions à l'encontre des manifestants et des activistes que se soit par les forces de l'ordre ou par d'autre parti avec une grande passivité des autorités voire même complicité.
La violence est impuni surtout lorsqu'elle vient de la part des groupes religieuses extrémistes on eu une déclaration dangereuses au sein de la constituante ou un député a incité et appelé directement au meurtre et à l'infusion du sang, de couper les bras et les jambes, crucifier les grévistes qui revendiquent leur droits.
Cette complicité du régime et des autorités encourage les extrémistes à violer les droits à s'imposer à propager la terreur au sein de la société cela prend la forme d'une peine collective à l'encontre des citoyens afin de cesser de contester et se manifester contre ce nouveau gouvernement qui n'a pas pu encore répondre aux attentes du peuple.
Ce que nous exigeons c'est protéger les militants, les syndicalistes protéger la liberté d'expression et des individus quelque soit leur appartenances politique et leurs conviction, la protection de la confidentialité des correspondances et les données personnelles qui sont violé, publié sur les réseaux sociaux et il y a le piratage des comptes et des adresses électroniques des cyber-activistes et selon des experts en informatique cela ne peut être fait qu'avec la complicité de l'agence tunisienne de l'internet.
Notre association pense que que les recommandations doivent être constitutionnelle
nous demandons:
ne pas avoir une loi ou un texte qui se contredit avec les conventions internationales
l'égalité entre les sexes
l'abolition de la peine de mort
protéger les droits des minorité
la liberté de conscience de l'expression surtout après le communiqué de la ministère des affaires religieuses disant que toutes convictions sauf sunnites malikites n'a pas le droit de promouvoir ses idées ni de s'exprimer.

Suivi Vietnam

Suivi Vietnam 2014

J’ai écrit un article sur l'EPU et la participation du Vietnam, cet article a publié au Revue "le Monde Panorama" au Vietnam au mois de Mars 2014
J'ai aussi organisé un séminaire sur UPR à mon Institut pour information pour les autres chercheurs.

J'ai utilisé des informations de l'EPU et rapport de l'EPU du Vietnam dans mes autres articles et papiers de recherche.

Étant le secrétaire du Projet sur L'éducation des droits de l'homme au Vietnam qui a organisé à mon Académie (Académie des sciences sociales du Vietnam), j'ai donné mon avis sur les programmes d'études et les activités éducatives sur les droits de l'homme dans les forums du Projet et aussi dans les recommandations que le projet a envoyé au Gouvernement vietnamien